Nicolas Sarkozy a annoncé au commissariat de Gagny, devant la presse, 16 mesures policières et judiciaires pour combattre le phénomène des bandes violentes.
On attendait la 17e, mais elle n'est pas venue :
L'application des lois...
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Nicolas Sarkozy a annoncé au commissariat de Gagny, devant la presse, 16 mesures policières et judiciaires pour combattre le phénomène des bandes violentes.
On attendait la 17e, mais elle n'est pas venue :
L'application des lois...
Titre d'une dépêche de l'AFP :
USA: un groupe catholique condamne les propos du pape sur le préservatif
Il s'agit de « Catholics for choice ».
Mais un groupe qui milite pour le droit à l'avortement ne peut pas être catholique...
Le cardinal Théodore-Adrien Sarr, archevêque de Dakar : « Je demande aux Occidentaux de ne pas nous imposer leur unique et seule façon de voir. Dans des pays comme les nôtres, l'abstinence et la fidélité sont des valeurs qui sont encore vécues. Avec leur promotion, nous contribuons à la prévention contre le sida ». « Nous ne pouvons pas promouvoir l'utilisation du préservatif, mais prêcher les valeurs morales qui, pour nous, demeurent valables, afin d'aider nos populations à se prémunir du sida : l'abstinence et la fidélité. »
Mgr Simon Ntamwana, archevêque de Gitega au Burundi, dénonce « le glissement de pensée » de l'Occident et son « hédonisme sexuel devenu comme un chemin incontournable » : « Ce n'est pas le préservatif qui va diminuer le nombre d'infections du sida, mais certainement une discipline que chacun doit s'imposer pour pouvoir changer d'attitude, une attitude qui va l'aider à échapper à un hédonisme qu'il ne peut plus contrôler. »
Mgr Laurent Monsengwo, archevêque de Kinshasa (RDC) : le préservatif « aggrave le problème car il donne une fausse sécurité, une sécurité qui n'en est pas toujours une ».
Les représentants de la Grande Mosquée de Paris et de celle de Lyon au bureau exécutif du Conseil français du culte musulman ont décidé de "geler leur participation" au CFCM.
Dans un communiqué, ils "constatent avec regret les dérives personnelles dans la gestion" du CFCM "dont la mission est strictement au service de tous les musulmans de France". Ils "s'inquiètent de l'ingérence étrangère dont est l'objet le CFCM (sic)", et "dénoncent l'accaparement du CFCM au profit d'intérêts particuliers d'une composante majoritaire et hégémonique du CFCM". A savoir la composante marocaine qui a évincé les Algériens du pouvoir aux dernières élections.
Le motif de cette nouvelle poussée de fièvre est le colloque qui s'est tenu à Fès (Maroc) le 15 mars à l'invitation du Conseil des Marocains de l'étranger auquel était invité David Sénat, conseiller chargé des religions auprès du ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie.
Au ministère de l'Intérieur, on indique que ce colloque universitaire n'était qu'un "prétexte" pour les Algériens de la Grande Mosquée de Paris de marquer leur mécontentement après la victoire des Marocains aux élections.
Il s'agit aussi d'une réaction de la Grande Mosquée de Paris au refus du ministère de l'Intérieur du projet de création d'une sorte de "Crif musulman" sur le modèle du Conseil représentatif des institutions juives de France, qui serait une représentation "laïque" de la communauté musulmane (pilotée par les Algériens, bien sûr) à côté de la représentation "cultuelle" du CFCM (phagocytée par les Marocains).
Le "Crif musulman" devait être lancé le 25 mars lors d'un dîner à l'ambassade du Qatar. Mais David Sénat est allé rencontrer l'ambassadeur pour lui dire que ce dîner ne serait "pas opportun".
Le 15 mars, au colloque de Fès, David Sénat a répondu à une question sur le sujet qu'il déplorait la "tentation" d'un "glissement vers une représentation laïque et communautariste" des musulmans de France.
Alors que l'idée avait été lancée par Malika Benlarbi, la sous-préfète d'Ile-de-France (en liaison avec la Grande Mosquée de Paris), avec l'accord d'Henri Guaino, le conseiller de Nicolas Sarkozy...
On peut craindre le pire (comme d'habitude) avec les réactions des évêques français à « l'affaire » du préservatif et du sida.
Le premier à s'exprimer a été Mgr Di Falco. Et il ne craint pas d'inventer ce que le pape a dit et ce qu'il a voulu dire...
Invité à réagir sur le propos : « on ne peut pas surmonter ce drame avec la distribution de préservatifs, qui au contraire augmentent le problème », il déclare :
« On peut dire que c'est la phrase de trop parce que dans les raccourcis médiatiques ça ne lui permet pas vraiment de s'expliquer. Je pense qu'il a voulu dire que ce n'était pas suffisant mais qu'il devait y avoir derrière de l'éducation, de la responsabilisation. »
Eh bien non, il n'a pas « voulu dire » cela. Car il a explicitement dit ceci :
« La solution peut être double, une humanisation de la sexualité et une vraie amitié envers les personnes souffrantes, la disponibilité, même avec des sacrifices personnels, à être avec les souffrants. Ceci est notre double force : rénover l'homme intérieurement, lui donner la force spirituelle et humaine pour avoir un comportement juste et en même temps la capacité de souffrir avec les souffrants dans les situations d'épreuve. Cela me semble la juste réponse que l'Église donne, une contribution importante. »
Mgr Di Falco prétend encore :
« Ce qu'a dit le pape dans la première partie de son intervention c'est l'idéal (de la fidélité) proposé aux chrétiens. Mais, dans la réalité, si on n'arrive pas à vivre la situation telle qu'il la propose on ne doit être ni criminel, ni suicidaire et on doit utiliser le préservatif. »
Eh bien non. Le pape n'a pas parlé d'« idéal ». Il ne parle d'ailleurs jamais d'« idéal ». Car l'Eglise ne propose pas des « idéaux ». Elle propose la vérité, donc la vraie réalité. Et ce qu'il a dit « dans la première partie de son intervention » c'est que « la réalité la plus efficace, la plus présente et la plus forte dans la bataille contre le Sida est vraiment l'Église catholique avec ses structures, ses mouvements et communautés ».
Parmi les réactions des hommes politiques, celle d’Alain Juppé mérite le détour :
« Ce pape commence à poser un vrai problème. »
Evoquant la réintégration d'évêques « dont l'un est l'apôtre - si j'ose dire - du négationnisme », et « l'excommunication » au Brésil, il ajoute :
« Aller dire en Afrique que le préservatif aggrave le danger du sida, c'est d'abord une contrevérité et c'est inacceptable pour les populations africaines et pour tout le monde. Il y a un vrai problème. Je sens autour de moi un malaise profond. J’ai l'impression que le pape vit dans une situation d'autisme total. »
Qu’est-ce qu’il faut faire ? Un putsch ?
Dans le déluge de réactions aux propos du pape sur le préservatif (alors qu'il n'y a rien de nouveau), on note la réaction officielle de la France, par la voix du porte-parole du Quai d'Orsay, qui dit en termes mesurés ce que beaucoup d'autres disent de façon brutale contre ce pape « criminel » :
« La France exprime sa très vive inquiétude devant les conséquences de ces propos de Benoît XVI. S'il ne nous appartient pas de porter un jugement sur la doctrine de l'Eglise, nous estimons que de tels propos mettent en danger les politiques de santé publique et les impératifs de protection de la vie humaine. »
A cela on répondra par deux citations de Mgr Slattery, évêque de Tzaneen, en Afrique du Sud, dont le documentaire sur le sida a obtenu le Grand Prix au 22e festival international multimédia catholique Niepokalanow 2007 :
« L'Afrique du Sud et les pays voisins du Botswana et du Swaziland ont les taux d'infection les plus élevés au monde et les taux de distribution de préservatifs également les plus élevés. La conclusion est évidente : plus de préservatifs signifie plus de cas de sida et plus de morts ». Mais « il est bien sûr politiquement incorrect aussi bien ici que dans le monde occidental, d'envisager l'éventualité que le préservatif puisse en réalité alimenter cette maladie mortelle au lieu de la freiner. »
« L'Ouganda a été le premier pays à combattre résolument l'épidémie du sida au début des années 90. La position forte et claire du président Museveni a constitué l'élément décisif qui a ralenti la diffusion du sida, faisant passer le taux de personnes affectées de plus de 25% à 6% en 2002. Il a prêché le bon sens et non le préservatif, encourageant l'abstinence avant le mariage et la fidélité dans le mariage, comme des valeurs culturelles. »
Grâce au Corriere della sera et à Benoît et moi, nous avons le texte réel et intégral de ce que le pape a dit sur le préservatif, et qui provoque naturellement une nouvelle polémique :
- Parmi beaucoup de maux qui tourmentent l'Afrique, il y en en particulier celui de la diffusion du Sida. La position de l'Église catholique sur la manière de lutter contre lui, est souvent considérée pas réaliste et pas efficace. Affronterez-vous ce thème pendant le voyage ?
- Je dirais le contraire. Je pense que la réalité la plus efficace, la plus présente et la plus forte dans la bataille contre le Sida est vraiment l'Église catholique avec ses structures, ses mouvements et communautés. Je pense à Sant'Egidio qui fait tant dans la lutte contre le Sida, aux 'camilliani', aux soeurs qui se consacrent aux malades. On ne peut pas surmonter le problème du Sida seulement avec l'argent, qui aussi est nécessaire, s'il n'y a pas une âme qui sait appliquer une aide. Et on ne peut pas surmonter ce drame avec la distribution de préservatifs, qui au contraire augmentent le problème. La solution peut être double, une humanisation de la sexualité et une vraie amitié envers les personnes souffrantes, la disponibilité, même avec des sacrifices personnels, à être avec les souffrants. Ceci est notre double force : rénover l'homme intérieurement, lui donner la force spirituelle et humaine pour avoir un comportement juste et en même temps la capacité de souffrir avec les souffrants dans les situations d'épreuve. Cela me semble la juste réponse que l'Église donne, une contribution importante.
Dixit Ruben fratribus suis: Numquid non dixi vobis, Nolite peccare in puerum, et non audistis me? En, sanguis ejus exquiritur. Merito hæc patimur, quia peccavimus in fratrem nostrum, videntes angustias animæ ejus, dum deprecaretur nos, et non audivimus. En, sanguis ejus exquiritur.
Ruben dit à ses frères: Nous vous ai-je pas dit: ne péchez pas contre cet enfant? et vous ne m'avez pas écouté. Voilà que son sang est redemandé. C'est justement que nous souffrons tout ceci, parce que nous avons péché contre notre frère, voyant l'angoisse de son âme, quand il nous priait nous ne l'avons pas écouté. Voilà que son sang est redemandé.
(répons des matines)
Le Parlement danois a adopté par 62 voix contre 53 la proposition de loi du député (d'opposition) Simon Emil Ammitzboell visant à permettre l'adoption d'enfants danois et étrangers par les paires homosexuelles.
« C'est un grand pas de fait, et l'avant-dernier obstacle qui est levé sur la voie de l'égalité entre les couples homosexuels et hétérosexuels », a déclaré à l'AFP Simon Emil Ammitzboell, espérant que "dans un avenir pas trop lointain, le Danemark autorisera les homosexuels à se marier à l'église".
Le Danemark a été le premier pays au monde à autoriser le "mariage" civil des homosexuels à la mairie en octobre 1989, mais sans autoriser l'insémination artificielle et l'adoption.
L'Eglise luthérienne du Danemark étant une Eglise d'Etat, c'est au gouvernement d'autoriser le "mariage" "religieux" des homosexuels.