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  • C’est sa parole qui est flagellée

    Extrait du commentaire de l'évangile de ce jour par saint Augustin. Tout rapprochement avec l'actualité ne serait pas fortuit.

    Si la maison de Dieu ne doit pas devenir une maison de trafic, doit-elle devenir un lieu d'ivresse ? Quand nous parlons de la sorte, les coupables grincent des dents contre nous ; mais nous trouvons notre consolation dans les paroles du Psaume que vous venez d'entendre : « Ils ont grincé des dents contre moi. » Nous savons entendre les paroles qui peuvent nous guérir, bien que leurs fouets tombent à coups redoublés sur le Christ, car c'est sa parole qui est flagellée : « Leurs fouets, dit-il, se sont réunis contre moi, et ils ne le savaient pas. » Jésus-Christ a été flagellé par les verges des Juifs, il est flagellé encore par les blasphèmes des faux chrétiens ; ceux-ci multiplient les coups contre le Seigneur leur Dieu, et ils ne le savent point. Pour nous, faisons, autant que lui-même nous en donne la grâce, ce qui est marqué au même Psaume : « Mais moi, pendant qu'ils me tourmentaient, j'étais revêtu d'un cilice, j'humiliais mon âme par le jeûne. »

  • 4e dimanche de carême

    Réjouis-toi ! Lætare ! Ainsi commence la messe de ce jour. Haut les cœurs, la moitié du carême est passée, et voici que se profile déjà la joie pascale.

    Dans l'introït, ce mot est le début d'une citation d'Isaïe : « Réjouis-toi, Jérusalem, rassemblez-vous, vous tous qui l'aimez... »

    On le retrouvera dans l'épître, où saint Paul cite un autre passage d'Isaïe : « réjouis-toi, stérile... », parce que tes enfants dépasseront en nombre ceux de la femme mariée : c'est la Jérusalem d'en-haut, qui est libre et qui est notre mère.

    Et on le retrouvera encore dans le graduel, où il est le premier mot du psaume 121 : Lætatus sum, je me suis réjouis quand on m'a dit : allons à la maison du Seigneur.

    Lætare !

  • Reconquête N° 256

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    DANS CE NUMERO :

    ■ ÉDITORIAL : Par Orwell, Attali et Attila, comprendre Sarkozy

    ● Quand la Justice ne défend pas la France et son armée

    ■ RÉPONSE
    « De l’indulgence pour le peuple élu ? »

    ● Abominable provocation antichrétienne en Israël

    ● Avec Carl Lang, Bernard Antony prend le parti de la France

    ● Ramadan-Urvoy : le débat truqué

    ● Un nouveau rapport de l’AED

    ■ CHRONIQUE DE LA CULTURE DE MORT

    ■ CHRONIQUE DE LA DHIMMITUDE

    ■ SOS ZINZIN
    Cours, Fourest !

    ■ FRANCE-DEBOUT
    • Juju, ou la guerre des gangs
    • Quo non ascendet ?
    • La « Hitlerjugend »
    • Le révérend Père Maurice Avril

    ■ LES ENTRETIENS DE RECONQUÊTE :
    « La mollesse du gouvernement favorise l’islamisme »

    ● Il y a 60 ans s’ouvrait le procès Kravchenko :
    Lorsque les négationnistes étaient communistes

    ● Vous avez dit « négationniste » ? Regardez-vous !

    ■ LECTURE
    La surprenante méconnaissance de l’islam d’Émile Poulat

    ● Des zones de non-droit aux îles de non-droit
    Sommes-nous en période de dépérissement de l’État en France ?

  • Le devoir d’évangélisation

    Extrait de l'homélie de Benoît XVI lors de la messe de ce matin à Luanda.

    Aujourd'hui, il vous revient, frères et sœurs, dans le sillage des saints et héroïques messagers de Dieu, de présenter le Christ ressuscité à vos concitoyens. Ils sont si nombreux à vivre dans la peur des esprits, des pouvoirs néfastes dont ils se croient menacés ; désorientés, ils en arrivent à condamner les enfants des rues et aussi les anciens, parce que - disent-ils - ce sont des sorciers. Qui ira auprès d'eux pour leur dire que le Christ a vaincu la mort et toutes les puissances des ténèbres ? Quelqu'un objectera : «Pourquoi ne les laissons-nous pas en paix ? Ceux-ci ont leur vérité ; et nous, la nôtre. Cherchons à vivre pacifiquement, en laissant chacun comme il est, afin qu'il réalise le plus parfaitement possible sa propre identité». Mais si nous sommes convaincus et avons fait l'expérience que, sans le Christ, la vie est inachevée, qu'une réalité - la réalité fondamentale - lui fait défaut, nous devons être également convaincus du fait que nous ne faisons d'injustice à personne si nous lui présentons le Christ et lui donnons la possibilité de trouver de cette façon, non seulement sa véritable authenticité, mais aussi la joie d'avoir trouvé la vie. Bien plus, avons-nous le devoir de le faire ; c'est un devoir d'offrir à tous cette possibilité dont dépend leur éternité.

  • Geert Wilders en appelle à la justice britannique

    Geert Wilders a annoncé hier à l'AFP qu'il avait fait appel auprès d'un tribunal à Londres du refus des autorités britanniques de le laisser entrer sur leur territoire en février.

    L'appel a été interjeté "dans le respect des délais légaux et cela m'a été confirmé par lettre", a-t-il ajouté. "J'ai un avocat britannique et un avocat néerlandais. Dans 28 jours, je saurai quand aura lieu la première audience et j'aimerais y assister si les Britanniques m'y autorisent", a poursuivi le député.

    Contacté par l'AFP, le ministère de la justice britannique s'est dit "incapable" de donner des détails sur l'affaire.

  • Un évêque

    Mgr Martino, évêque de Scranton (Etats-Unis), avait dénoncé la promotion de l'homosexualité par l'« institut de la diversité » de l'université catholique Misericordia. Les responsables de l'université avaient déclaré qu'ils souhaitaient pourvoir discuter du problème avec l'évêque. Le diocèse vient de faire savoir qu'il ne recevra pas les responsables de Misericordia tant que cette université n'aura pas répondu à la double demande de l'évêque : démontrer que Misericordia enseigne bien la morale catholique en matière de sexualité et fermer son Institut de la diversité.

    Voilà comment on répond à l'arrogance des pourrisseurs quand on est un évêque catholique.

  • Benoît XVI, la famille, et l’avortement « thérapeutique »

    Extrait du discours de Benoît XVI lors de sa rencontre, hier en fin d'après-midi, avec les autorités politiques et civiles de l'Angola et les membres du corps diplomatique.

    Chers amis, je conclus ma réflexion en vous confiant que ma visite au Cameroun et en Angola suscite en moi cette joie humaine profonde qu'on éprouve lorsqu'on se retrouve en famille. Je crois qu'une telle expérience est le don commun que l'Afrique peut offrir à tous ceux qui sont originaires d'autres continents et qui arrivent ici, où « la famille est le fondement sur lequel l'édifice social est construit » (Ecclesia in Africa, n. 80). Cependant, comme nous le savons tous, ici aussi les familles subissent de nombreuses pressions : angoisse et humiliation causées par la pauvreté, le chômage, la maladie, l'exil pour n'en citer que quelques-unes. Est particulièrement bouleversant le joug opprimant des discriminations qui pèsent sur les femmes et sur les jeunes filles, sans parler de l'innommable pratique de la violence et de l'exploitation sexuelle qui leur cause tant d'humiliations et de traumatismes. Je dois également mentionner un autre grave sujet de préoccupation : les politiques de ceux qui, dans l'illusion de faire progresser l'« édifice social », en menacent les fondements mêmes. Combien est amère l'ironie de ceux qui promeuvent l'avortement au rang des soins de la santé des « mamans » ! Combien est déconcertante la thèse de ceux qui prétendent que la suppression de la vie serait une question de santé reproductive (cf. Protocole de Maputo, art. 14) !

    [Le protocole de Maputo, relatif aux droits des femmes, a été annexé en 2003 à la Charte africaine. Son article 14 appelle les gouvernements à autoriser "l'avortement médicalisé, en cas d'agression sexuelle, de viol, d'inceste et lorsque la grossesse met en danger la santé mentale et physique de la mère ou la vie de la mère ou du foetus".]

  • Jésus et le droit canon

    L'évangile de ce jour (Jean 8) :

    Alors les scribes et les pharisiens lui amenèrent une femme surprise en adultère; et ils la placèrent au milieu de la foule. Et ils dirent à Jésus: Maître, cette femme vient d'être surprise en adultère. Or Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Toi donc, que dis-tu? Ils disaient cela pour le tenter, afin de pouvoir l'accuser. Mais Jésus, se baissant, écrivait avec son doigt sur la terre. Et comme ils persistaient à l'interroger, il se releva, et leur dit: Que celui d'entre vous qui est sans péché lui jette la pierre le premier. Puis, se baissant de nouveau, il écrivait sur la terre. Mais, ayant entendu cela, ils se retirèrent l'un après l'autre, en commençant par les plus âgés; et Jésus demeura seul avec cette femme, qui était debout au milieu. Alors Jésus, se relevant, lui dit: Femme, où sont ceux qui t'accusaient? Personne ne t'a-t-il condamnée? Elle dit: Personne, Seigneur. Jésus lui dit: Moi non plus, Je ne te condamnerai pas; va, et désormais ne pèche plus.

    C'est le même Jésus qui dit ailleurs (Matthieu 5) :

    Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes; je ne suis pas venu les abolir, mais les accomplir. Car en vérité, je vous le dis, jusqu'à ce que passent le ciel et la terre, un seul iota ou un seul trait ne disparaîtra pas de la loi, que tout ne soit accompli. Celui donc qui violera l'un de ces plus petits commandements, et qui enseignera les hommes à le faire, sera appelé le plus petit dans le royaume des Cieux; mais celui qui fera et enseignera, celui-là sera appelé grand dans le royaume des Cieux.

    La clef se trouve dans le verset suivant :

    Car Je vous dis que si votre justice n'est pas plus abondante que celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez pas dans le royaume des Cieux.

  • A Gaza, c’était une guerre sainte contre les païens

    Lors de l'offensive de décembre et janvier contre le Hamas à Gaza, des aumôniers juifs de l'armée israélienne martelaient aux soldats qu'ils menaient une guerre sainte contre les païens, révèle le journal libéral Haaretz.

    "Leur message était très clair : nous sommes le peuple juif, nous devons à un miracle d'être venu sur cette terre. Dieu nous y a ramenés et il nous faut maintenant combattre pour expulser les païens qui s'opposent à notre conquête de cette terre sainte", a confié au journal un officier protégeant son anonymat sous le pseudonyme de Ram.

    Déjà, fin janvier, l'armée avait "sévèrement réprimandé" l'aumônier juif principal de l'armée, le général Aichaï Rontzki, pour avoir distribué à la troupe durant le conflit une plaquette rédigée par un rabbin civil ultra-nationaliste qui incitait les militaires à se montrer sans pitié envers un "ennemi cruel".

    Les révélations parues vendredi dans Haaretz interviennent au lendemain de la publication par ce même journal de récits d'exactions des soldats à Gaza, dont le rapporteur spécial de l'Onu pour les territoires palestiniens, Richard Falk, a jugé qu'elles relevaient des crimes de guerre.

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  • La Commission européenne rappelle Sarkozy à son bon souvenir

    La Commission européenne fait savoir qu'elle va demander à la France des explications sur la décision de Renault de rapatrier une partie de sa production en Slovénie vers la France, annoncée ce matin par le porte-parole du gouvernement Luc Chatel sur Europe 1 et confirmée par la firme automobile.

    Le porte-parole de la Commission européenne Jonathan Todd juge "surprenant" qu'un responsable du gouvernement français fasse le lien entre ce rapatriement de production et les milliards d'aides attribués par Paris dans le cadre de son plan automobile : cette décision peut sembler "contradictoire" avec les promesses françaises de ne pas faire de lien entre les aides attribuées et la production des différentes usines européennes des groupes automobiles français.

    En effet (cf. Daoudal Hebdo N°25), la Commission avait avalisé le plan français de soutien à l'automobile parce que « les autorités françaises se sont engagées à ne pas mettre en œuvre de mesures d'aide au secteur automobile qui contreviendraient aux principes du marché intérieur ». En clair, la France s'est engagée à ce que « les conventions de prêt avec les constructeurs automobiles ne contiennent aucune condition relevant de la localisation de leurs activités ou de l'approvisionnement en priorité auprès de fournisseurs installés en France ».

    Une condition soigneusement passée sous silence par Nicolas Sarkozy, qui s'était une fois de plus couché devant Bruxelles.