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  • Le gouvernement angolais et la visite du pape

    La visite du pape Benoît XVI « a dépassé de loin les attentes, et la nation a vibré avec la présence du chef de l'Eglise catholique », a déclaré le président angolais José Eduardo dos Santos. Il a affirmé que les mots d'estime du Souverain Pontife constituent un encouragement, à la nation angolaise, une espérance, ce qui stimule à poursuivre dans la voie de la consolidation de la paix et de réconciliation nationale, dans la construction d'un projet de société assise sur le respect des droits de l'homme, la démocratie et la justice sociale.

    Genoveva Lino, ministre de la Famille et de la Promotion de la Femme du gouvernement angolais a déclaré pour sa part :
    « Je dresse un bilan positif de cette visite, comme chrétienne et catholique, et je crois que tous les Angolais sont contents en ce moment. »

    Le séjour du pape est un événement important, dit-elle, particulièrement pour les femmes, qui ont de grandes responsabilités tant dans la famille que dans la société, car elles sont les éducatrices des hommes de l'avenir, et elles auront gagné une haute estime avec la bénédiction du Souverain Pontife.

    Ses enseignements vont certainement produire des effets positifs dans la vie des familles angolaises, dit-elle encore : "Certainement, nous enregistrerons des changements dans beaucoup d'habitudes, de mœurs, de coutumes et de comportements, parce que la voix d'un père est toujours la bienvenue."

  • Et vous m’avez oublié

    Adduxi vos per desertum quadraginta annis ego Dominus, et non sunt attrita vestimenta vestra : manna de cælo plui vobis, et obliti estis me, dicit Dóminus. Ego eduxi vos de terra Ægypti, et de domo servitutis liberavi vos. Manna de cælo plui vobis, et obliti estis me, dicit Dominus.

    Je vous ai conduits durant quarante ans à travers le désert, moi le Seigneur, et vos vêtements ne se sont pas usés : Je vous ai fait pleuvoir la manne du ciel, et vous m'avez oublié, dit le Seigneur. C'est moi qui vous ai retiré de la terre d'Egypte, et de la maison de servitude je vous ai délivrés. Je vous ai fait pleuvoir la manne du ciel, et vous m'avez oublié, dit le Seigneur.

    (répons des matines)

  • Vers un traitement pour la trisomie 21

    Selon une étude publiée par l'équipe de Jean Delabar (CNRS - université Paris VII) dans la revue PLoSONE, on pourrait un jour guérir au moins en partie les personnes atteintes de trisomie 21.

    Jean Delabar et ses collègues se sont arrêtés sur le gène de la Dyrk1A, l'une des enzymes codées par le chromosome 21 présente dans le cerveau. Sa présence en trois exemplaires peut entraîner chez la souris un trouble du comportement cérébral et de l'apprentissage similaire à celui des personnes atteintes de trisomie 21.

    Pour réduire l'activité de la Dyrk1A, les chercheurs ont eu recours à du thé vert. Ils ont constaté que la consommation quotidienne d'infusion de thé vert, dès leur gestation, a éliminé chez les souris malades tous leurs symptômes neurologiques. Les chercheurs veulent maintenant confirmer l'effet du thé vert sur des modèles de souris plus proches de la trisomie 21.

    Pour Jacqueline London, professeur dans le même laboratoire et présidente de l'Association française pour la recherche sur la trisomie 21 (AFRT), "ce résultat est très encourageant".

    Et Jean Delabar de conclure "un traitement qui permettrait aux personnes trisomiques d'atteindre un QI de 70 - 80 serait déjà un progrès considérable, car il leur permettrait de mener une vie autonome".

    Par ailleurs, à l'occasion de la Journée mondiale de la trisomie 21, un colloque était organisé ce week-end par Trisomie 21 France en collaboration avec la Fondation Jérôme Lejeune. "La trisomie 21 est la grande oubliée des maladies génétiques, alors qu'elle touche 70 000 personnes en France" s'indigne Jacqueline London, à l'initiative de cette journée.

    (Gènéthique)

  • L’Agence de la biomédecine, la loi et le citoyen

    Texte de Gènéthique, où l'on voit la recherche sur l'embryon en pleine illégalité, et le DPI en plein eugénisme.

    1- Recherche sur l'embryon

    Les 3 et 10 mars derniers sont parues au Journal Officiel de nouvelles autorisations de recherches sur l'embryon humain et les cellules embryonnaires humaines délivrées par l'Agence de la biomédecine 1. Comme pour les autres autorisations avant celles-ci, on est en droit de s'interroger sur leur légalité.

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  • Le pactole des commissaires européens

    Selon les recherches de Open Europe, les commissaires européens qui vont quitter leurs fonctions cette année recevront chacun plus d'1 million d'euros en pensions et en indemnités de prétendue «transition» et «réinstallation».

    On ne sait pas encore exactement combien de commissaires partiront, mais on estime le nombre à une vingtaine. Ces vingt-là recevront un total de 24,5 millions d'euros.

    En octobre dernier, Peter Mandelson a quitté la Commission européenne avec 1 million de livres (1,068 million d'euros). Certains recevront plus encore. Margot Wallström, commissaire à la propagande, recevra 1,9 million d'euros si elle quitte la Commission.

    Catherine Ashton, qui a remplacé Peter Mandelson, et qui aura été commissaire moins d'un an, bénéficiera d'une pension de 9.600 livres par an, plus trois ans de "transition", à hauteur de plus de 89.000 livres (95.000 euros) par an. En plus de cela, elle recevra une allocation de"réinstallation" de 18.700 livres (près de 20.000 euros).

    Tout cela s'ajoute aux salaires et avantages auxquels les commissaires ont droit au cours de leur durée de service.
    Les commissaires perçoivent un salaire de base d'au moins 235.000 euros par an. Le président de la Commission José Manuel Barroso reçoit un salaire annuel de 300.000 euros. Soit l'équivalent de ce que touche le président des Etats-Unis (400.000 dollars).

    A cela s'ajoute une foule d'autres avantages, qui comprennent des indemnités de résidence (15 % du salaire), et des « indemnités de divertissement »...

    Au total, les 27 commissaires européens ont coûté au contribuable 75 millions d'euros ces cinq dernières années (sans compter les allocations familiales et les « indemnités journalières »).

    « Les contribuables de toute l'Europe, dont les pensions ont été englouties dans la récession, se demanderont à juste raison pourquoi ils doivent payer une telle énorme facture pour une poignée de fonctionnaires éloignés pour lesquels ils n'ont jamais voté, commente l'analyste d'Open Europe Sarah Gaskell. C'est le monde à l'envers quand un fonctionnaire de l'UE non élu gagne le même salaire que le président démocratiquement élu des États-Unis. »

  • Benoît XVI : le révélateur du pays libre catholique

    Communiqué de Bernard Antoy, président de l'Institut du Pays libre

    Loin de désespérer les catholiques sincères et au-delà, tous les hommes épris de vérité et de liberté, la déferlante contre Benoît XVI constitue l'occasion d'une triple prise de conscience libératrice, politique, médiatique et religieuse. On peut y discerner en effet trois phénomènes convergents :

    - Celui d'un énorme terrorisme médiatique issu de ce que l'on peut appeler les lobbies ou mieux encore les « états confédérés » de la haine contre la morale judéo-chrétienne du Décalogue. On y observe ainsi dans une sorte de compétition de vindicte les princes du monde médiatique s'exprimant aussi bien dans un hebdomadaire scatologique que dans les quotidiens de la nouvelle « bien-pensance ». C'est à qui tronquera et déformera de la manière la plus perfide ou injuriera de la manière la plus grossière.

    - Celui d'un alignement politique de la fausse droite à l'extrême gauche dans l'exécration de l'autorité morale du pape, de son devoir et de son droit de rappeler dans la charité pour les personnes et les peuples - libre à eux de l'écouter - dans le respect du Décalogue, les chemins de la liberté et des choix entre le bien et le mal, le vrai et le faux. Dans ce conglomérat venimeux les pires sont ceux qui avec la morgue pleine de suffisance d'un Juppé ou le total manque de vergogne d'une Morano s'affirment catholiques au mépris absolu de ce qu'est la religion dont ils se revendiquent par dérisoire habileté politicienne.
    Que dire encore de la citoyenne ministre franco-sénégalaise et musulmane Rama Yade qui pour sa part oublie totalement de considérer comment dans son islam on traite du droit des femmes, du respect des homosexuels, et de la compassion pour les malades du sida ?

    - Celui d'un triste état de déliquescence du « pays légal » catholique où sauf exception de quelques évêques et journalistes courageux, le pape, de fait, est trahi. Soit qu'il soit désavoué plus ou moins doucereusement avec les mots d'une fétide tiédeur dans un hypocrite soutien de pure forme, soit qu'on ne se prive point de l'expression de l'acrimonie, du fiel et de la haine dans des publications telles que « la Vie » ex-catholique, rachetée par le capitalisme de gauche. On mesure aussi le mélange de frilosité et de maladresse dans la communication, le peu de nerf dans la réplique des institutions catholiques fidèles. Mais en revanche, s'éveille et réagit de plus en plus ce que l'on peut appeler le pays libre catholique qui désormais a pris conscience de la désinformation et de la haine de la nomenklatura politico-médiatique hostile à son Eglise, à son pape et à sa foi. Sous le bombardement, Benoît XVI accomplit ainsi une grande œuvre de restauration et de libération spirituelle et culturelle.

  • Déplacement de l'Empereur Sarkozy Ier à Valence

    Vu par un commandant de gendarmerie (reçu anonymement par courriel)

    Ce mardi 03 mars à 11h00, l'empereur SARKOZY était chez nous, dans la Drôme. A l'heure des économies, à l'heure où il faut se serrer la ceinture, il aura encore "claqué" des millions d'euros pour sa propagande !!!

    1265 gendarmes déployés !!! Oui, vous avez bien lu 1265 !

    Nous montons la garde 24h/24 à l'aérodrome de Chabeuil et à la gare TGV. Son Altesse ne voulant pas venir en Falcon République, il vient en Airbus (plus spacieux et nettement plus "digne" de son rang, du moins le pense-t-il).

    Seulement, il n'y a pas de rampe pour le faire descendre de l'avion ; ce n'est pas grave, on en fait venir une, vite fait, par convoi exceptionnel depuis Lyon !!!

    Ce soir, je prends le boulot à 19h30, jusqu'à demain 15h30... C'est ma troisième nuit ! Pour ne pas être gêné, l'Empereur aura la voie rapide Valence-Romans coupée dans les deux sens pendant 30 mn. 60 voitures d'usagers de la SNCF (sur son passage) seront mises à la fourrière. Si jamais il y avait un contretemps, ce ne serait pas grave : un hélico Puma est tenu à sa disposition ainsi qu'un hélico Gazelle en appui...

    Il va donc aller faire le beau sur deux sites (Ecole de Chatuzange-le-Goubet et salle polyvalente d'Alixan) et pour se faire mousser, il a invité 3.000 (TROIS MILLE) personnes à un petit vin d'honneur avant de remonter dans son avion à 14h00. Je vous laisse faire le calcul de la facture à l'adresse des contribuables que nous sommes...

    Dire que la France est au bord de la faillite et lui, il nous met une balle dans la nuque !

    En 26 ans, j'en ai fait des services de ce genre (sous Mitterrand et sous Chirac) mais jamais je n'ai vu un tel déploiement et surtout un tel coût !

    Pour info, c'est une évidence, mais il est bon de le dire... au moindre sifflet, au moindre tag, à la moindre banderole hostile, le préfet saute ainsi que le Commandant de Groupement de gendarmerie.... Pauvre France, nous sommes tombés bien bas avec un tel imposteur !

    Bonne nuit à tous. Je suis non seulement écœuré mais révolté que tant d'argent soit claqué et que mes voitures de service affichent 250.000 km au compteur...

    Signé : Un vieux commandant militaire de la Gendarmerie, qui en a pourtant vu d'autres et c'est peu de le dire.

  • La langue de Sarkozy

    Le Parisien s'est penché sur les nombreuses fautes de français de Nicolas Sarkozy.

    « Il s'exprime comme un homme de la rue. C'est un langage de publicitaire, fait pour frapper », déplore Fanny Capel, du collectif Sauver les lettres. « (...) Il emprunte à l'autre le registre qu'il croit être le sien », analyse le linguiste Alain Bentolila. Isabelle Laborde-Milaa, linguiste à l'université Paris-XII Créteil, compare avec le langage soutenu de Jean-Marie Le Pen, capable de jongler avec l'imparfait du subjonctif. « Le Pen tend un miroir valorisant à ses interlocuteurs, il crédite son public d'une compréhension, alors que Sarkozy nivelle par le bas. »

  • Benoît XVI père de l'Eglise

    Je me vois « contraint » de reproduire dans son intégralité le discours de Benoît XVI aux jeunes, samedi après-midi au stade dos Coqueiros de Luanda. Ce discours est véritablement, tout entier, celui d'un père de l'Eglise, dans les deux sens du terme. D'une part, il est du niveau théologique, spirituel et pastoral des meilleures homélies des grands évêques des IVe-Ve siècles auxquels on donne ce titre. D'autre part, en tenant un tel discours aux jeunes Angolais, Benoît XVI se montre véritablement comme le géniteur de l'Eglise de demain, dans la pleine lumière de l'Eglise d'hier, l'Eglise toujours la même et toujours nouvelle. Merci à Dieu de nous donner la grâce d'un tel pape, qui déchire les ténèbres du siècle.

    Très chers jeunes,

    Vous êtes venus très nombreux, sans parler de tous ceux qui vous sont unis spirituellement, pour rencontrer le successeur de Pierre et, avec lui, proclamer devant tous la joie de croire en Jésus-Christ et renouveler l'engagement d'être aujourd'hui ses fidèles disciples. Une rencontre semblable avait eu lieu en cette même cité, le 7 juin 1992, avec le bien-aimé Pape Jean-Paul II. Sous des traits un peu différents, mais avec le même amour dans le cœur, voici devant vous l'actuel successeur de Pierre, qui vous prend tous dans ses bras en Jésus-Christ qui « est le même, hier et aujourd'hui, et pour l'éternité » (He 13, 8).

    Avant tout, je désire vous remercier pour cette fête que vous me faites, pour cette fête que vous êtes vous-mêmes, pour votre présence et pour votre joie. J'adresse un salut affectueux à mes vénérés Frères dans l'Épiscopat et dans le Sacerdoce et à ceux qui animent ce rassemblement. De grand cœur, je remercie et je salue tous ceux qui ont préparé cette rencontre et, en particulier, la Commission épiscopale pour la Jeunesse et les Vocations, ainsi que son Président, Monseigneur Kanda Almeida, à qui j'exprime ma reconnaissance pour les paroles chaleureuses de bienvenue qu'il m'a adressées. Je salue tous les jeunes, catholiques et non catholiques, qui sont à la recherche d'une réponse à leurs problèmes, dont certains ont été évoqués par vos représentants : j'ai écouté leurs paroles avec gratitude. L'accolade que j'ai échangée avec eux s'étend naturellement à vous tous.

    Rencontrer des jeunes est, pour tous, bienfaisant ! Ils ont sans doute beaucoup de problèmes, mais ils portent en eux tant d'espérance, tant d'enthousiasme, tant d'envie de recommencer. Chers jeunes, vous détenez en vous la dynamique de l'avenir. Je vous invite à regarder celui-ci avec les yeux de l'apôtre Jean : « Alors j'ai vu un ciel nouveau et une terre nouvelle (...) et j'ai vu descendre du ciel, d'auprès de Dieu, la cité sainte, la Jérusalem nouvelle, toute prête, comme une fiancée parée pour son époux. Et j'ai entendu la voix puissante qui venait du Trône divin ; elle disait : 'Voici la demeure de Dieu avec les hommes' » (Ap 21, 1-3). Chers amis, la présence de Dieu fait la différence. Cela se vérifie en commençant par la sereine intimité entre Dieu et le couple humain présent dans le jardin d'Éden, en passant par la gloire divine qui irradiait la Tente de la Rencontre plantée au milieu du peuple d'Israël durant la traversée du désert, jusqu'à l'Incarnation du Fils de Dieu qui s'est indissolublement uni à l'homme en Jésus-Christ. Ce même Jésus reprend la traversée du désert humain en passant à travers la mort et parvient à la résurrection, entraînant avec lui l'humanité entière vers Dieu. Maintenant, Jésus ne se trouve plus situé dans les limites d'un lieu et d'un temps déterminé, mais son Esprit, l'Esprit Saint, vient de Lui et pénètre en nos cœurs, nous unissant ainsi avec Lui et par Lui avec le Père - avec le Dieu un et trine.

    Oui, mes chers amis ! Dieu fait la différence... Qui plus est, Dieu nous rend différents, nous refait à neuf ! Telle est la promesse qu'il fait Lui-même : « Voici que je fais toutes choses nouvelles » (Ap 21, 5). Et cela est vrai ! L'apôtre saint Paul nous le dit : « Si quelqu'un est en Jésus Christ, il est une créature nouvelle. Le monde ancien s'en est allé, un monde nouveau est déjà né. Tout cela vient de Dieu : il nous a réconciliés avec lui par le Christ » (2 Co 5, 17-18). Étant monté au ciel et étant entré dans l'éternité, Jésus-Christ est devenu le Seigneur de tous les temps. C'est pourquoi, il peut se faire notre compagnon dans le présent, portant le livre de nos jours dans sa main : en elle, il tient fermement le passé, avec les sources et les fondements de notre être ; en elle, il garde jalousement notre avenir, en nous laissant apercevoir la plus belle aube qu'il fait lever sur notre vie, c'est-à-dire la résurrection en Dieu. L'avenir de l'humanité nouvelle, c'est Dieu, et le commencement de tout cela, c'est son Église. Quand vous en aurez la possibilité, lisez attentivement son histoire : vous vous rendrez compte avec surprise que l'Église, au cours des âges, ne vieillit pas ; elle devient au contraire de plus en plus jeune, parce qu'elle chemine vers le Seigneur, se rapprochant chaque jour de la seule et véritable source d'où jaillissent la jeunesse, la régénération, la force de la vie.

    Amis qui m'écoutez, l'avenir, c'est Dieu. Comme nous l'avons entendu il y a peu, « il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort n'existera plus ; il n'y aura plus de pleurs, de cris, ni de tristesse ; car la première création aura disparu » (Ap 21, 4). En même temps, je vois présents ici - mais il y en a des milliers d'autres - de jeunes angolais qui sont mutilés à cause de la guerre et des mines, je pense aux torrents de larmes que tant de vous ont versé à cause de la perte de membres de vos familles, et il n'est pas difficile d'imaginer les sombres nuages qui couvrent encore le ciel de vos rêves les plus beaux... Je lis dans vos cœurs un doute, que vous m'objectez : « C'est cela qui est notre réalité. Ce que tu nous dis, nous ne le voyons pas ! La promesse est garantie par Dieu - et nous y croyons -, mais quand Dieu se lèvera-t-il pour renouveler toutes choses ? » La réponse de Jésus est la même que celle qu'il a faite à ses disciples : « Ne soyez donc pas bouleversés : vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père, beaucoup peuvent trouver leur demeure ; sinon, est-ce que je vous aurais dit : Je pars vous préparer une place ? » (Jn 14, 1-2). Mais vous, chers jeunes, vous insistez : « D'accord ! Mais quand cela adviendra-t-il ? » À une question semblable faite par ses apôtres, Jésus répondit : « Il ne vous appartient pas de connaître les délais et les dates que le Père a fixés dans sa liberté souveraine. Mais vous allez recevoir une force, celle du Saint-Esprit qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins (...) jusqu'aux extrémités de la terre » (Ac 1, 7-8). Vous le voyez, Jésus ne nous laisse pas sans réponse ; il nous dit clairement une chose : le renouvellement commence en nous ; vous recevrez une force d'En-Haut. La force dynamique de l'avenir se trouve en vous.

    Elle se trouve en nous... mais comment ? Tout comme la vie est à l'intérieur d'une semence : ainsi Jésus l'a-t-il expliqué, en un moment décisif de son ministère. Son ministère avait débuté dans l'enthousiasme, puisque les gens voyaient les malades guéris, les démons chassés, l'Évangile annoncé ; mais pour le reste, le monde tournait comme avant : les Romains dominaient encore, la vie était difficile dans la succession des jours, bien qu'il y ait eu ces signes et ces belles paroles. L'enthousiasme était allé en diminuant jusqu'à s'éteindre, au point que plusieurs disciples avaient abandonné le Maître (cf. Jn 6, 66), qui prêchait mais ne changeait pas le monde. Et tous se demandaient : au fond, quelle valeur ce message a-t-il ? Qu'est-ce que nous apporte ce Prophète de Dieu ? Alors, Jésus se mit à parler d'un semeur qui semait dans le champ du monde, et il expliqua ensuite que la semence était sa parole (cf. Mc 4, 3-20) et les guérisons qu'il avait opérées : en vérité peu de choses en regard des immenses besoins et difficultés de chaque jour. Et pourtant, dans la semence, l'avenir est présent, parce que la semence porte en elle le pain de demain, la vie de demain. La semence semble n'être presque rien, mais elle est la présence de l'avenir, elle est la promesse déjà tangible aujourd'hui ; quand elle tombe dans une bonne terre, elle fructifie trente, soixante et même parfois cent fois pour un.

    Mes amis, vous êtes une semence jetée par Dieu sur la terre ; elle porte dans le cœur une force d'En-Haut, la force de l'Esprit Saint. Cependant, pour passer de la promesse de vie au fruit, la seule voie possible est d'offrir sa vie par amour, et de mourir par amour. Jésus l'a dit lui-même : « Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s'il meurt, il donne beaucoup de fruit. Celui qui aime sa vie la perd, celui qui s'en détache en ce monde la garde pour la vie éternelle » (Jn 12, 24-25). Ainsi Jésus a-t-il parlé, et ainsi a-t-il vécu : sa crucifixion semble être un échec total, mais il n'en est rien ! Jésus, animé par la force de « l'Esprit éternel, s'est offert lui-même à Dieu comme une victime sans tache » (He 9, 14). Et de cette façon, tombé en terre, Il a pu donner du fruit en tout temps et tout au long du temps. Au milieu de vous se trouve le Pain nouveau, le Pain de la vie qui vient, la sainte Eucharistie qui nous nourrit et fait s'épanouir la vie trinitaire dans le cœur des hommes.

    Chers jeunes, semences animées de la force de l'Esprit éternel lui-même, ouvrez-vous au feu de l'Eucharistie, dans laquelle se réalise le testament du Seigneur : Il se donne à nous et nous répondons en nous donnant aux autres par amour pour Lui. C'est là chemin de la vie ; mais il sera possible de le parcourir à la seule condition qu'existe un dialogue constant avec le Seigneur et un dialogue vrai entre vous. La culture sociale dominante ne vous aide pas à vivre la Parole de Jésus ni le don de vous-même auquel il vous appelle selon le dessein du Père. Chers amis, la force se trouve en vous, comme elle était en Jésus qui disait : « Le Père qui demeure en moi (...) accomplit ses propres œuvres (...) Celui qui croit en moi accomplira les mêmes œuvres que moi. Il en accomplira même de plus grandes, puisque je pars vers le Père » (Jn 14, 10.12). N'ayez donc pas peur de prendre des décisions définitives. La générosité ne vous manque pas - je le sais ! Cependant, face au risque de s'engager pour toute la vie, que ce soit dans le mariage ou dans une consécration particulière, vous éprouvez de la crainte : « Le monde vit dans un mouvement continuel et la vie est riche de possibilités. Puis-je disposer aujourd'hui de ma vie alors que j'ignore les imprévus qu'elle me réserve ? Par une décision définitive, est-ce que je ne mets pas en jeu toute ma liberté et est-ce que je ne me lie pas les mains ? » Tels sont les doutes qui vous assaillent et la culture individualiste et hédoniste les renforce. Le résultat : vous ne vous décidez pas, et vous risquez ainsi de demeurer d'éternels enfants !

    Je vous le dis : Courage ! Osez prendre des décisions définitives parce que ce sont les seules qui ne détruisent pas la liberté, mais qui lui donnent la juste orientation, en permettant d'avancer et de faire quelque chose de grand dans la vie. La vie n'a de valeur que si vous avez le courage de l'aventure et la certitude confiante que le Seigneur ne vous laissera jamais seuls. Jeunesse de l'Angola, libère en toi l'Esprit Saint, la force d'En-Haut ! Confiant en cette force, à l'image de Jésus, risque ce saut dans le « définitif » et, par lui, offre une chance à la vie ! Ainsi naîtront parmi vous des points, puis des oasis et enfin de grandes étendues de culture chrétienne, à travers laquelle deviendra visible cette « cité sainte, qui descend du ciel, d'auprès de Dieu, toute prête, comme une fiancée parée pour son époux ». Voilà la vie qui mérite d'être vécue et que, de tout cœur, je vous souhaite. Vive la jeunesse de l'Angola !