Extrait du discours de Benoît XVI, hier, aux membres du Conseil spécial pour l'Afrique du Synode des évêques.
Selon le Concile Œcuménique Vatican II, « l'Église est, dans le Christ, en quelque sorte le sacrement, c'est-à-dire le signe et l'instrument de l'union intime avec Dieu et de l'unité de tout le genre humain » (Lumen gentium 1). Pour bien remplir sa mission, l'Église doit être une communauté de personnes réconciliées avec Dieu et entre elles. De cette manière, elle peut annoncer la Bonne Nouvelle de la réconciliation à la société actuelle, qui connaît malheureusement en de nombreux lieux des conflits, des violences, des guerres, et de la haine. Votre continent n'a pas été épargné, hélas, et il a été et est encore le triste théâtre de graves tragédies qui appellent à une vraie réconciliation entre les peuples, les ethnies et les hommes. Pour nous chrétiens, cette réconciliation s'enracine dans l'amour miséricordieux de Dieu le Père et elle se réalise à travers la personne du Christ-Jésus, qui, dans l'Esprit Saint, a offert à tous la grâce de la réconciliation. Les conséquences se manifesteront alors par la justice et la paix, indispensables pour construire un monde meilleur.
En réalité, qu'y a-t-il de plus dramatique, dans le contexte sociopolitique et économique actuel du continent africain, que le combat souvent sanglant entre groupes ethniques ou peuples frères ? Et si le Synode de 1994 a insisté sur l'Église-Famille de Dieu, quel peut être l'apport de celui de cette année à la construction de l'Afrique, assoiffée de réconciliation et à la recherche de la justice et de la paix ? Les guerres locales ou régionales, les massacres et les génocides qui se déroulent sur le continent doivent nous interpeller de manière toute particulière : s'il est vrai qu'en Jésus Christ, nous appartenons à la même famille et partageons la même vie, puisque dans nos veines circule le même Sang du Christ, qui fait de nous les fils de Dieu, membres de la Famille de Dieu, il ne devrait donc plus y avoir de haines, d'injustices et de guerres entre frères.
Commentaires
Ce discours serait plus crédible si un journal comme la vie qui devrait s'intituler "la mort" milite ouvertement pour l'avortement en relatant que les évêques sont "courageux" (incroyable) de dire que l'avortement est "difficilement évitable" litote qui ne doit pas tromper pou "inévitable".
"Sur le sujet de l’avortement, les évêques se sont positionnés de façon courageuse, le considérant, dans ce cas limite, comme un mal difficilement évitable (voir sur lavie.fr). À rebours de la ligne traditionnelle du magistère. Ils ont rappelé qu’une pure application du droit canon était inhumaine ici : « Les évêques ne sont pas des bourreaux », expliquait Jean-Michel Di Falco, évêque de Gap."
http://www.lavie.fr/l-hebdo/une/article/1093-benoit-xvi-conduite-a-risques/retour/11/hash/9e5efae63f.html
Qui n'a pas démenti. Quelle que soient les circonstances l'avortement directement procuré est un homicide.
Quand on en est là et que les évêques sans être sanctionnés, des journaux soi-disant catholiques peuvent se présenter comme catholiques et prôner l'avortement, le message du pape passe mal.
Les évêques contre Dieu, non contre l'Eglise, mais contre Dieu !
Des évêques, des journaux "catholiques" oeuvrant à la destruction d'êtres humains, alors que des petits qui ne peuvent pas parler sont tués, je dis à leur place "journalistes, évêques, c'est par vous que nous mourons..."
Otez-moi d'un doute "La Vie" est bien vendue dans les églises ? Non ? Les églises, les évéchés repaires d'assassins fiers de l'être, nous sommes vraiment dans un temps apocalyptique.