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  • Vaclav Klaus et Entropa

    Le président tchèque Vaclav Klaus a envoyé au chef du gouvernement Mirek Topolanek une lettre, qu’il a publiée sur le site internet de la présidence, dans laquelle il indique qu’il a personnellement écrit à son homologue bulgare Georgi Parvanov afin de présenter ses excuses à propos de l’installation Entropa, qui montre la Bulgarie comme des toilettes à la turque.

    « Je considère qu’il est nécessaire que le gouvernement prenne publiquement ses distances avec cet événement malencontreux et présente ses excuses à nos partenaires, en premier lieu aux représentants de la Bulgarie et à son peuple », écrit-il.

    Il ajoute qu’il ne peut accepter ni le fait que l’objet ait été conçu sans concertation avec le gouvernement, ni le contenu « choquant » de la chose.

    « Je suis très surpris qu’il puisse arriver qu’un objet dû à une initiative personnelle et à un investisseur privé soit présenté comme une démarche officielle de notre pays. Je considère que cette façon de privatiser la présidence européenne tchèque est inacceptable et inconvenante. »

  • Vaclav Klaus et Jan Palach

    1232381905_200901190520_DDD_1.jpgLe président tchèque Vaclav Klaus, « dissident » de l’Union européenne, a dévoilé hier à Melnik un monument à la mémoire de Jan Palach, l’étudiant qui s’était immolé par le feu le 16 janvier 1969 et était mort le 19, il y a exactement 40 ans. Il protestait contre l’invasion de la Tchécoslovaquie par les troupes soviétiques et voulait « réveiller la société de sa léthargie et de sa passivité », comme il l’écrivait dans la lettre qu’il avait laissée.

    A l’occasion des 20 ans de sa mort, en 1989, avaient eu lieu les grandes manifestations de la « semaine Palach », prélude des manifestations de novembre 1989 et la « révolution de velours » qui mit fin au régime communiste.

    Le monument est une sculpture de l’artiste hongrois Andras Beck, qui vit en France. Vaclav Klaus était notamment accompagné de Bruno Le Maire, notre secrétaire d’Etat aux Affaires européennes.

    « Je suis très heureux que cette cérémonie ait eu lieu. Il est nécessaire de se souvenir de Jan Palach. Nous ne devons jamais permettre que son acte à la fois héroïque et tragique soit oublié », a déclaré Vaclav Klaus à l’agence de presse CTK.

  • La famille

    Extrait du message que le pape Benoît XVI a adressé aux familles rassemblées à Mexico pour la VIe Rencontre mondiale des familles, du 15 au 18 janvier:

    La famille chrétienne, en vivant la confiance et l'obéissance filiale à Dieu, la fidélité et l'accueil généreux des enfants, le soin des plus faibles et la sollicitude à pardonner, devient un Evangile vivant, que tous peuvent lire (cf. 2 Co 3, 2), un signe de crédibilité parfois plus convaincant et capable d'interpeller le monde d'aujourd'hui. Elle doit également apporter son témoignage de vie et sa profession de foi explicite aux divers milieux qui l'entourent, comme l'école et les diverses associations, et également s'engager dans la formation catéchétique de ses enfants et les activités pastorales de sa communauté paroissiale, en particulier celles relatives à la préparation du mariage ou orientées spécifiquement vers la vie familiale.

    En montrant que liberté et solidarité se complètent, que le bien de chacun doit tenir compte du bien des autres, que les exigences de la justice rigoureuse doivent être ouvertes à la compréhension et au pardon au bénéfice du bien commun, la coexistence dans le foyer domestique est un don pour les personnes et une source d'inspiration pour la coexistence sociale. En effet, les relations sociales peuvent prendre comme référence les valeurs constitutives de la vie familiale authentique pour s'humaniser chaque jour davantage et avancer vers la construction de la « civilisation de l'amour ».
    En outre, la famille est également la cellule vitale de la société, la ressource première et décisive pour le développement, et parfois souvent, l'ultime refuge des personnes lorsque les structures établies ne réussissent pas à répondre à leurs besoins de façon satisfaisante.

    En vertu de sa fonction sociale essentielle, la famille a le droit d'être reconnue dans sa propre identité et de ne pas être confondue avec d'autres formes de coexistence, et également de pouvoir compter sur une protection culturelle, juridique, économique, sociale et médicale adéquate, et de manière particulière, sur un soutien qui, en tenant compte du nombre d'enfants et des ressources économiques disponibles, soit suffisante pour permettre la liberté d'éducation et de choix de l'école.

    Il est donc nécessaire de développer une culture et une politique de la famille qui soient promues de façon organisée également par les familles elles-mêmes. Pour cela, je vous encourage à vous unir aux associations qui défendent l'identité et les droits de la famille, selon une vision anthropologique cohérente avec l'Evangile, et j'invite ces associations à se coordonner et à collaborer entre elles afin que leur activité soit plus incisive.

  • Saint Sébastien

    Quant à Tranquillin, qui était très gravement malade, il ne fut as plutôt baptisé que de suite il fut guéri. Le préfet de la ville de Rome, très malade lui-même, pria Tranquillin de lui amener celui qui lui avait rendu la santé. Le prêtre Polycarpe et Sébastien vinrent donc chez lui et il les pria de le guérir aussi. Sébastien lui dit de renoncer d'abord à ses idoles et de lui donner la permission de les briser ; qu'à ces conditions, il recouvrerait la santé. Comme Chromace, le préfet, lui disait de laisser ce soin à ses esclaves et de ne pas s'en charger lui-même, Sébastien lui répondit: « Les gens timides redoutent de briser leurs dieux; mais encore si le diable en profitait pour les blesser, les infidèles ne manqueraient pas de dire qu'ils ont été blessés parce qu'ils brisaient leurs dieux.» (187) Polycarpe et Sébastien ainsi autorisés détruisirent plus de deux cents idoles. Ensuite ils dirent à Chromace : « Comme pendant que nous mettions en pièces vos idoles, vous deviez recouvrer la santé et que vous souffrez encore, il est certain que, ou vous n'avez pas renoncé à l’infidélité, ou bien vous avez réservé quelques idoles. » Alors Chromace avoua qu'il avait une chambre où était rangée toute la suite des étoiles, pour laquelle son père avait dépensé plus de deux cents livres pesant d'or ; et qu'à l’aide de cela il prévoyait l’avenir. Sébastien lui dit : « Aussi longtemps que vous conserverez tous ces vains objets, vous ne conserverez pas la santé. » Chromace ayant consenti à tout, Tiburce, son fils, jeune homme fort distingué, dit : « Je ne souffrirai pas qu'une oeuvre si importante soit détruite.; mais pour ne paraître pas apporter d'obstacles à la santé de mon père, qu'on chauffe deux fours, et si, après la destruction de cet ouvrage, mon père n'est pas guéri, que ces hommes soient brûlés tous les deux. » Sébastien répondit: « Eh bien! soit. » Et comme on brisait tout, un ange apparut au préfet et lui déclara que J.-C. lui rendait la santé; à l’instant il fut guéri et courut vers l’ange pour lui baiser les pieds; mais celui-ci l’en empêcha, par la raison qu'il n'avait, pas encore reçu le baptême. Alors lui, Tiburce, son fils, et quatre cents personnes de sa maison furent baptisées.

    (Légende dorée)

  • Zéro, puis 7, puis 26, puis 36…

    La préfecture des Hauts-de-Seine annonce qu'elle procédera à 26 régularisations parmi les 58 clandestins africains qui avaient occupé durant 7 mois les locaux paroissiaux de l'église Saint-Paul de Nanterre, puis avaient passé un mois sous des tentes sur la pelouse ; 22 dossiers sont refusés, et 10, « nécessitant un examen plus approfondi, vont bénéficier d'une autorisation provisoire de séjour de trois mois en attendant qu'il soit statué définitivement sur leur cas ».

    Les 22 refus sont assortis d'une « obligation de quitter le territoire français »…

    Ces « oubliés de Saint-Paul » avaient reçu le 23 décembre dernier le soutien d’Olivier Besancenot, de Josiane Balasko et d'élus de gauche venus à l'église Saint-Paul de Nanterre. Quelques jours plus tard, on les avait relogés dans des hôtels.

    Fin octobre, la préfecture avait annoncé que seuls 7 des 58 dossiers étaient susceptibles d'être réexaminés.

  • Menace turque

    Le Premier ministre turc Erdogan a déclaré à Bruxelles qu’il espérait un « bond en avant » en 2009 dans les négociations d’adhésion de son pays à l’Union européenne, et il a menacé de revoir sa position sur le projet de gazoduc Nabucco qui doit véhiculer le gaz de la Caspienne en évitant la Turquie :

    « Si nous sommes confrontés à une situation dans laquelle le chapitre sur l'énergie est bloqué, alors nous réexaminerons notre position. »

    Il a précisé :

    « Nous devons parler ouvertement des faits, le Sud de Chypre fait pression afin que certains chapitres ne soient pas ouverts, comme celui sur l'énergie. L'UE ne devrait pas préférer la partie sud de Chypre, qui est située loin de l'Europe et ne compte que quelques centaines de milliers d'habitants (…) comparée à la Turquie et ses 70 millions d'habitants… »

    Voilà comment le chef du gouvernement turc parle, à Bruxelles, d’un Etat membre de l’Union européenne…

  • Le déficit de la Sécu

    La Sécurité sociale française enregistrerait un déficit de 10,5 milliards d'euros en 2008, au lieu des 9,3 milliards annoncés en novembre, et de 12,6 milliards en 2009 (au lieu de 10,5 milliards), a indiqué lundi le ministère du Budget, révisant pour la deuxième fois ses prévisions.

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  • Nicolas Sarkozy va établir la paix…

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le problème d’Israël et des Palestiniens dure depuis 60 ans. Mais Nicolas Sarkozy prétend le régler « dans les prochaines semaines », en profitant de la crise de Gaza, par une « grande conférence » qui permettra de « poser les bases d'une paix durable », selon ce qu’il a dit à Charm el-Cheikh.

    Puis il a récidivé à Jérusalem, en ajoutant que « ce n'est pas plus d'efforts de faire un grand plan de paix définitif qu'un petit plan de paix provisoire ».

    Bref, le Proche-Orient attendait Nicolas Sarkozy pour que vienne enfin la paix. Et à l’entendre, rien n’est plus simple.

    Lorsque le Président de la République fait ce genre d’annonce dans les affaires françaises, ce n’est que son propre crédit qu’il met en jeu.

    Mais en se comportant de même dans les affaires internationales, il ruine le crédit de la France.

  • Les pérégrinations du Dal

    Le Dal a réinstallé des familles de « mal-logés », hier, rue de la Banque à Paris.

    Il s’agit des familles africaines qui étaient à la Halle Carpentier de la Porte d'Ivry depuis le 4 janvier, après avoir quitté le gymnase Saint-Merri, où elles s’étaient installées le 27 décembre.

    Du moins une partie d’entre elles. Car il y avait 200 familles Porte d’Ivry, et il n’y avait qu’une centaine de personnes, hier, à scander « On n'est pas fatigué, la lutte continue », « on va gagner ».

    Selon Jean-Baptiste Eyraud, une soixantaine d’entre elles ont reçu un avis favorable au titre du Droit au logement opposable (Dalo) et doivent être relogées par le préfet…

    Et il a déclaré à propos de celles qu’il remet dans la rue : « Les familles ont estimé (sic) qu'elles étaient plus visibles dans la rue et que c'était plus efficace pour elles d'être dans la rue de la Banque, malgré le froid. »

  • Incurable

    Nicolas Sarkozy veut "profiter de cette crise" dans la Bande de Gaza "pour remettre sur la table l'idée d'une grande conférence qui permettrait de poser les bases d'une paix durable" au Proche-Orient. "Il faudra prévoir la grande conférence pour la paix durable dans les toutes prochaines semaines", a-t-il affirmé lors de sa conférence de presse à Charm el-Cheikh. "Et on aura besoin de tout le monde."