Communiqué de Jean-Marie Le Pen
Le problème d’Israël et des Palestiniens dure depuis 60 ans. Mais Nicolas Sarkozy prétend le régler « dans les prochaines semaines », en profitant de la crise de Gaza, par une « grande conférence » qui permettra de « poser les bases d'une paix durable », selon ce qu’il a dit à Charm el-Cheikh.
Puis il a récidivé à Jérusalem, en ajoutant que « ce n'est pas plus d'efforts de faire un grand plan de paix définitif qu'un petit plan de paix provisoire ».
Bref, le Proche-Orient attendait Nicolas Sarkozy pour que vienne enfin la paix. Et à l’entendre, rien n’est plus simple.
Lorsque le Président de la République fait ce genre d’annonce dans les affaires françaises, ce n’est que son propre crédit qu’il met en jeu.
Mais en se comportant de même dans les affaires internationales, il ruine le crédit de la France.