Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le déficit de la Sécu

La Sécurité sociale française enregistrerait un déficit de 10,5 milliards d'euros en 2008, au lieu des 9,3 milliards annoncés en novembre, et de 12,6 milliards en 2009 (au lieu de 10,5 milliards), a indiqué lundi le ministère du Budget, révisant pour la deuxième fois ses prévisions.

Ceci est dû à une baisse des recettes encore plus forte qu'initialement prévu découlant d'une moindre hausse de la masse salariale (+3,7% en 2008 au lieu de +4,25% annoncés en novembre) liée au ralentissement de l'activité économique, mais aussi du report de l'augmentation des cotisations retraite, annoncé début janvier par le gouvernement.

Lors d'une première révision, à la mi-novembre, le ministre du Budget Eric Woerth avait fait état d'une prévision de 9,3 milliards pour 2008, contre 8,9 milliards initialement prévus, et 10,5 milliards en 2009, contre 8,6 milliards prévus fin septembre.

Le ministre du Budget avait indiqué le 4 janvier que le gouvernement avait décidé d'"un moratoire pour l'instant à l'augmentation des cotisations retraite", reconnaissant que cela posait "clairement des problèmes pour le financement de l'assurance vieillesse".

(AFP)

Commentaires

  • Parler de "déficit de la Sécu", c'est faire un beau pléonasme...

    Il faut supprimer d'urgence la gestion paritaire de la sécurité sociale, mise en place en 1945, et dont se servent des syndicats irresponsables comme d'une arme anti-gouvernementale.

  • Bonsoir Ysengrin.
    J'apporterai la précision suivante à votre analyse. Le paritarisme de la sécu est inexistant. Ni les syndicats, ni le MEDEF ne veulent - malgré leurs protestations officielles - prendre effectivement la main sur la Sécu et prendre leur responsabilité. Trop heureux de laisser l'Etat assumer le pilotage de ce gouffre.
    Reste effectivement que le paritarisme permet effectivement de belles rentes de situation (statu sans responsabilité) pour le petit monde paritaire français.

  • Bonsoir Antoine,

    Je suis parfaitement d'accord avec votre précision complémentaire. Reste que le gouffre est là, et qu'il faudra bien, un jour, le combler, et cela passera forcément par un remaniement complet du système.

    Cela dit, je prendrai le temps demain soir mercredi de reproduire une petite note d'un vieux livre (édité en 1787) qui décrivait la situation à l'hotel Dieu, à Paris. C'était très instructif. A demain soir, donc.

Les commentaires sont fermés.