Le Premier ministre turc Erdogan a déclaré à Bruxelles qu’il espérait un « bond en avant » en 2009 dans les négociations d’adhésion de son pays à l’Union européenne, et il a menacé de revoir sa position sur le projet de gazoduc Nabucco qui doit véhiculer le gaz de la Caspienne en évitant la Turquie :
« Si nous sommes confrontés à une situation dans laquelle le chapitre sur l'énergie est bloqué, alors nous réexaminerons notre position. »
Il a précisé :
« Nous devons parler ouvertement des faits, le Sud de Chypre fait pression afin que certains chapitres ne soient pas ouverts, comme celui sur l'énergie. L'UE ne devrait pas préférer la partie sud de Chypre, qui est située loin de l'Europe et ne compte que quelques centaines de milliers d'habitants (…) comparée à la Turquie et ses 70 millions d'habitants… »
Voilà comment le chef du gouvernement turc parle, à Bruxelles, d’un Etat membre de l’Union européenne…
Commentaires
Il n'est pas difficile de deviner ce qui se passera quand la Turquie sera dans l'Europe, alors que les dirigeants européens tremblent déjà aux propos d'un simple candidat.