Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La présidence tchèque de l’UE

Le vice-Premier ministre tchèque pour les Affaires européennes, Alexandr Vondra, s'est entretenu hier à Paris avec le nouveau secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes Bruno Le Maire. Il a présenté les priorités de son pays dans le cadre de la présidence de l’Union européenne.

La République tchèque sera résolument tournée vers l'Est avec pour objectif « d'accorder davantage d'attention aux pays voisins » de l'Union européenne. « Le printemps 2008 avait été celui de la Méditerranée, le printemps 2009 sera celui de l'Est », a-t-il dit. Un sommet réunissant les 27 et des pays du Caucase aura lieu à Prague au printemps.

L'approfondissement des relations avec les pays de l'Est, notamment ceux du Caucase, doit permettre à l'UE d'« améliorer sa sécurité énergétique ».

L'amélioration des relations avec Moscou sera au cœur de la politique tchèque. Car « la réaction disproportionnée de la Russie lors de la crise géorgienne souligne la nécessité de mieux comprendre la Russie et ses intérêts. »
Il a appelé à accélérer l'adhésion des pays des Balkans : Croatie, Serbie, Bosnie et Monténégro, et à « un dialogue intensif » avec la Turquie. (S’il y a un point commun entre Klaus et les autres c’est que, hélas, ils sont tous pour l’adhésion de la Turquie.)

Concernant la polémique née du refus de Vaclav Klaus de faire flotter le drapeau européen sur le Château de Prague, il a déclaré : « Ce que je peux vous dire, c'est qu'il y a eu, il y a et il y aura un drapeau européen dans le bureau du Premier ministre, comme dans le mien. Pour ce qui est du siège de la présidence, ce n'est pas de mon ressort. Mais dites-vous que le succès de notre présidence ne se mesurera pas au nombre de drapeaux européens. »

A ceux qui accusent la République tchèque de traîner les pieds pour la ratification du traité de Lisbonne, il a répondu : « Vous ne pouvez pas nous dire quand nous devons le faire. Cela s’appelle la démocratie. »

Les commentaires sont fermés.