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  • Les 7 morts évitables de Haute-Savoie

    Communiqué de Jean-Claude Martinez

    Sept collégiens sont morts en Haute-Savoie. Leur car a été détruit à un passage à niveau. 1.200 accidents de ce type ont lieu chaque année.

    Ce passage à niveau pouvait être remplacé par un pont ou par un tunnel. Il en aurait coûté simplement 2 millions d'euros. Les dirigeants français prétendent ne pas avoir cette somme.

    Or, chaque année, entre ce qu'elle verse au budget européen et ce qu'elle reçoit du budget européen, la France perd plus de 2 milliards d'euros. C'est-à-dire de quoi remplacer 1.000 passages à niveau. En 18 ans, la France aurait pu supprimer ses 18.000 passages à niveau.

    Les dirigeants français préfèrent financer les réseaux d'égouts en Pologne ou en Slovaquie, les routes en Irlande, les investissements en Grèce. Tout cela grâce aux 18 milliards d'euros que nous versons chaque année à Bruxelles.

    C'est cela l'Europe christique. La France se sacrifie et sacrifie les siens pour les investissements des autres. C'est beau mais c'est sot.

  • Euroscepticisme et démocratie

    Montrant que le découragement saisit nombre d’eurosceptiques, Henri Védas cite l'universitaire John Laughland :

    « Les eurosceptiques ont tort de croire - pour le moment, du moins - en une renaissance politique de la démocratie. Il y a certes eu, dans le passé, des poussées de sentiment anti-UE, et plusieurs se sont même exprimées dans des référendums, mais l'UE se contente de les ignorer [....]. Dans tous les cas, elle fait ce qu'elle veut, sans que la légalité ou la démocratie ne soient des obstacles. De ce fait, faire appel à la démocratie est largement inutile, les occidentaux étant plus préoccupés de leur bien-être matériel que de leurs droits politiques. »

    C’est pourquoi j’ai toujours été sceptique… quant à l’axe de combat de Georges Berthu, qui est précisément l’appel aux principes de la démocratie contre les pratiques de l’UE et contre les traités européens. Georges Berthu, du temps qu’il était député européen (MPF) a écrit des livres tout à fait remarquables – de référence, même - sur les traités européens. Mais j’ai toujours été gêné par le décalage entre ses lumineuses analyses et ses appels à respecter la démocratie.

    En effet, les eurocrates se moquent totalement de la démocratie. Si l’on s’en tient à la défense de la démocratie on peut finir en effet par être découragé.

    C’est pourquoi l’angle d’attaque ne peut pas être celui-là, qui du reste est très faible compte tenu de l’enjeu. Car il s’agit de la survie des nations d’Europe, de leur souveraineté. Et c’est seulement sur ce terrain-là que le combat a un sens.

    Jeanne d’Arc n’était pas désespérée, et pourtant c’en était fini de la France… Mais Jeanne d’Arc n’a pas invoqué la démocratie…

  • Un référendum sur le mariage en Californie

    Alors que la Cour suprême de Californie a de facto légalisé le “mariage” homosexuel le 15 mai, en jugeant « discriminatoire » la définition du mariage comme l’union entre un homme et une femme, les défenseurs du mariage ont recueilli plus des 700.000 signatures nécessaires pour un référendum d’initiative populaire visant à modifier la Constitution de l’Etat. Le référendum aura lieu le 4 novembre, en même temps que l’élection présidentielle américaine. L’amendement constitutionnel proposé est que « seul un mariage entre un homme et une femme est valide et reconnu en Californie ».

    En attendant, les premiers “mariages” homosexuels en Californie pourront être conclus à partir du 17 juin, selon une circulaire récemment envoyée aux officiers d'état-civil. Les formulaires de mariage ne définissent plus un "époux" et une "épouse", mais une "partie A" et une "partie B". Sic.

  • L’auteur des profanations d’Elne s’est dénoncé

    L’auteur des profanations d’Elne  a été arrêté lundi et mis en examen mardi pour violation de sépultures et dégradation de biens publics.

    Simon Dorange-Bernal, âgé de 21 ans et domicilié chez sa tante, s'était dénoncé en appelant la gendarmerie au téléphone.

    Lors de sa garde à vue, le jeune homme, sous curatelle, et qui travaille dans un centre d'aide par le travail (Cat) à Elne, avait réitéré ses aveux.

    Il a indiqué aux enquêteurs le lieu où il s'était débarrassé de la bombe de peinture qu'il avait utilisée pour inscrire les mots "Satan" ou le nombre "666" sur plusieurs sépultures.

    « Il a déclaré avoir agi seul. Il aurait fait cela pour que l’on parle de lui. C’est pour ces mêmes raisons qu’il a appelé la gendarmerie : par désir de reconnaissance. Il a également dit être attiré par le phénomène satanique, mais les perquisitions de son domicile n’ont pas permis d’étayer cet élément du dossier. »

    « Vu les descriptions qu’il donne et le délai - il déclare avoir commis les dégradations dans la première partie de la nuit de samedi, avant minuit - oui, nous pensons qu’il a agi seul. Ce qu’il décrit fait penser que pour lui, c’était une façon de procéder à un rituel », a toutefois ajouté le colonel de gendarmerie qui a recueilli les aveux.

    Une expertise psychiatrique a été pratiquée, mais le vice-procureur de la République a indiqué que ses résultats ne seraient pas rendus publics.

  • Nouvelle attaque du monastère Abou Fana

    Le 31 mai, au moins 60 musulmans armés d’armes à feu ont attaqué le monastère copte Abou Fana, à Al Minia, à 300 km au sud du Caire (fondé au IVe siècle, c’est l’un des plus anciens). Les moines, ayant obtenu l’autorisation, après de longues démarches, de construire un mur autour de leurs terres, ont commencé à construire ce mur. Mais les musulmans du voisinage prétendent que le mur est construit sur leurs terres et porte tort à leurs cultures. Pendant six heures les attaquants ont démoli le mur et tiré sur le monastère et les moines en criant Allahou Akbar.

    Pendant l’assaut, un musulman a été tué (on ne sait pas comment), et deux travailleurs coptes ont été grièvement blessés par balle (ils sont dans un état critique). Une chapelle a été saccagée, et trois moines ont été enlevés et torturés, puis relâchés. Ils sont à l’hôpital. L’un d’eux a une jambe cassée.

    C’est la 18e attaque que subit le monastère ces dernières années. La précédente avait eu lieu en janvier.

    La police n’a procédé à aucune interpellation. Le gouverneur de la région a déclaré qu’il s’agissait simplement d’un conflit entre voisins…

    Plus de 300 coptes ont manifesté dimanche à Mallawi contre l’indifférence des autorités, chantant « Par notre sang et notre âme nous défendrons la croix », et appelant le président Moubarak à intervenir.

    (freecopts, via e-deo)

  • Les évêques italiens face à l’islam

    La Conférence épiscopale italienne, qui tenait fin mai son assemblée annuelle, prépare un document pour expliquer sa position sur la construction des mosquées, a annoncé son secrétaire, Giuseppe Betori, qui a réaffirmé le « non » de la conférence épiscopale aux prêtres qui concèdent des locaux ecclésiaux pour la prière musulmane, parce que de cette façon « ils aliènent pour toujours ces espaces à la foi catholique ». « Lorsqu'un curé prête les locaux de la paroisse, il doit savoir que dès cet instant il aliène cet espace à la religion catholique et il le confie pour toujours à l'Islam », a-t-il souligné.

    En effet, lorsqu'un terrain ou un immeuble est utilisé par des musulmans, cet espace devient dar al islam (terre d'islam).

    C'est pour cela qu'en 1993 la conférence épiscopale avait publié une Note dans laquelle était spécifié que « les communautés chrétiennes, afin d'éviter d'inutiles malentendus et des confusions dangereuses, ne doivent pas mettre à disposition, pour des rencontres religieuses de fois non chrétiennes, des églises, des chapelles et des locaux réservés au culte catholique, de même que des locaux destinés aux activités paroissiales ».

    Depuis lors, la présence musulmane a beaucoup augmenté, et la construction de mosquées est devenue un sujet de discussions. La nouvelle note des évêques servira donc à donner des directives unitaires sur les positions à prendre à ce sujet, en réaffirmant le "non" à la concession d'espaces paroissiaux ou ecclésiaux pour la prière musulmane.

  • Saint François Caracciolo

    Le seizième siècle avait entendu à son début le plus effroyable blasphème qu'on eût proféré contre l'Epouse du Fils de Dieu. Celle qu'on appelait la prostituée de Babylone prouva sa légitimité, en face de l'hérésie impuissante à faire germer une vertu dans le monde, par l'admirable efflorescence des Ordres nouveaux sortis de son sein en quelques années, pour répondre aux exigences de la situation nouvelle qu'avait créée la révolte de Luther. Le retour des anciens Ordres à leur première ferveur, l'établissement de la Compagnie de Jésus, des Théatins, des Barnabites, des Frères de saint Jean de Dieu, de l'Oratoire de saint Philippe Néri, des Clercs réguliers de saint Jérôme Emilien et de saint Camille de Lellis, ne suffisent pas au divin Esprit ;

    Comme pour marquer la surabondance de l'Epouse, il suscite à la fin du même siècle une autre famille, dont le trait spécial sera l'organisation parmi ses membres de la mortification et de la prière continues, par l'usage incessant des moyens de la pénitence chrétienne et l'adoration perpétuelle du Très-Saint-Sacrement. Sixte-Quint reçoit avec joie ces nouveaux combattants de la grande lutte ; pour les distinguer des autres Ordres déjà nombreux de clercs joignant aux obligations de leur saint état la pratique des conseils, et en preuve de son affection spécialement paternelle, l'illustre Pontife donné au monde par la famille franciscaine assigne à ces derniers venus le nom de Clercs réguliers Mineurs. Dans la même pensée de rapprochement avec l'Ordre séraphique, le saint que nous fêtons aujourd'hui, et qui doit être le premier Général du nouvel Institut, change le nom d'Ascagne qu'il portait jusque-là en celui de François.

    Le ciel, de son côté, sembla vouloir lui-même unir François Caracciolo et le patriarche d'Assise, en donnant à leurs vies une même durée de quarante-quatre ans. Comme son glorieux prédécesseur et patron, le fondateur des Clercs réguliers Mineurs fut de ces hommes dont l'Ecriture dit qu'ayant peu vécu ils ont parcouru une longue carrière. Des prodiges nombreux révélèrent pendant sa vie les vertus que son humilité eût voulu cacher au monde. A peine son âme eut-elle quitté la terre et son corps fut-il enseveli, que les foules accoururent à une tombe qui continuait d'attester chaque jour, par la voix du miracle, la faveur dont jouissait auprès de Dieu celui dont elle renfermait la dépouille mortelle.

    Mais c'est à la souveraine autorité constituée par Jésus-Christ dans son Eglise, qu'il est réservé de prononcer authentiquement sur la sainteté du plus illustre personnage. Tant que le jugement du Pontife suprême n'a point été rendu, la piété privée reste libre de témoigner à qui la mérite, dans l'autre vie, sa gratitude ou sa confiance ; mais toute démonstration qui, de près ou de loin, ressemblerait aux honneurs d'un culte public, est prohibée par une loi de l'Eglise aussi rigoureuse que sage dans ses prescriptions. Des imprudences contraires à celte loi, formulée dans les célèbres décrets d'Urbain VIII, attirèrent, vingt ans après la mort de François Caracciolo, les rigueurs de l'Inquisition sur quelques-uns de ses enfants spirituels, et retardèrent de près d'un siècle l'introduction de sa cause au tribunal de la Congrégation des Rites sacrés. Il avait fallu que les témoins des abus qui avaient attiré ces sévérités disparussent de la scène ; et comme, par suite, les témoins de la vie de François ayant disparu eux-mêmes, on dut alors s'en rapporter aux témoignages auriculaires sur le chapitre des vertus héroïques qu'il avait pratiquées, Rome exigea la preuve, par témoins oculaires, de quatre miracles au lieu de deux qu'elle réclame autrement pour procéder à la béatification des serviteurs de Dieu.

    Il serait inutile de montrer que ces précautions et ces délais, qui prouvent si bien la prudence de l'Eglise en ces matières, n'aboutissent qu'à faire ressortir d'autant mieux l'évidente sainteté de François.

    (Dom Guéranger)

  • Les médecins montent au créneau contre l’UE

    C’est une première : un communiqué commun de l’Ordre des médecins et des quatre principaux syndicats de médecins français. Contre les menaces de l’Europe de Bruxelles.

    « Face au diktat de la Commission Européenne exigeant de la France qu’elle laisse des capitaux, de toute nature, prendre la maîtrise des sociétés d’exercice constituées entre professionnels de santé libéraux, le Conseil national de l’Ordre des médecins et les principaux syndicats de médecins libéraux demandent au Gouvernement et au Parlement de maintenir la réglementation qui, jusqu’à présent, a garanti la qualité des soins et l’indépendance professionnelle. La santé ne doit pas devenir une marchandise livrée aux spéculations financières avec des processus de concentration et une recherche de rentabilité immédiate incompatibles avec la proximité que les médecins offrent aujourd’hui aux patients et le maillage du territoire. »

    Ce communiqué est pour l’instant le point d’orgue d’une montée en puissance de la contestation. Au départ, seuls les SEL, à savoir les laboratoires d’analyses organisés en sociétés d’exercice libéral, avaient réagi. Car ces sociétés étaient dans le collimateur : alors que leur capital doit être détenu à 75% au moins par les professionnels, il était question de permettre à n’importe quel investisseur d’en acquérir le capital sans limitation. Peu à peu, les autres professions de santé ont compris que l’affaire les concernerait aussi à brève échéance.

    Le 18 avril, les cinq Ordres (médecins, pharmaciens, sages-femmes, chirurgiens-dentistes, masseurs kinésithérapeutes) cosignaient un communiqué intitulé « Non à la mainmise des investisseurs financiers sur les professionnels et les services de santé »

    Le 22 avril, L’’Inter Syndicat National des Internes des Hôpitaux (ISNIH) et la Fédération Nationale des Syndicats d’Internes en Pharmacie (FNSIP) manifestaient leur inquiétude en soulignant : « Si à ce jour, le contentieux européen s’attache particulièrement aux S.E.L. de Laboratoires d’Analyses de Biologie Médicale nul doute que cet exemple fera jurisprudence au niveau européen. Il apparaît clair, que demain, au nom du concept de libre concurrence n’importe quel groupe financier pourra exiger détenir le capital de telle ou telle profession de santé. »

    Et le 28 avril l’Ordre des pharmaciens remettait ça avec un communiqué intitulé « Ne sacrifions pas la santé publique au profit des investisseurs ! »

    De quoi s’agit-il ? Un groupe financier a saisi la Commission européenne (direction marché intérieur), qui a adressé au gouvernement français une mise en demeure en avril 2006, puis un avis motivé en décembre 2006, sur l’incompatibilité de la loi de 1990 relative aux SEL avec la liberté d’établissement prévue par les traités européens. Une nouvelle plainte a été déposée, en octobre 2007 par le même groupe financier, à la Commission européenne (services de la concurrence, cette fois) contre l’Ordre des pharmaciens et l’État français pour violation du droit communautaire de la concurrence dans le domaine de la biologie.

    La Commission européenne, considérant la santé comme un « service », saute sur l’occasion pour que, par le biais des SEL, tout le secteur s’ouvre à la concurrence comme les autres services, bien que la spécificité du secteur ait été jusque-là reconnue par les traités et les directives.

    Le ministère de la Santé se contente de renvoyer à ce qu’il disait en avril. Sans même rappeler de quoi il s‘agissait. Selon l’AFP, le ministère disait alors que la France a demandé un délai supplémentaire pour « finaliser avec les professionnels la réforme en cours », qui ne concerne « que les laboratoires », elle a « pris l’engagement de répondre aux griefs de la Commission en adoptant une loi d’ici fin 2008- début 2009 », et elle a défendu auprès de la Commission sa limitation à 25% de l’ouverture du capital des laboratoires aux non-professionnels, « dans l’intérêt de la santé publique ».

    Renvoyer laconiquement à ce qui a été dit il y a plus d’un mois ne risque pas de rassurer les professionnels...

  • Brigitte Bardot encore condamnée

    Poursuivie par le Mrap, la LDH et SOS Racisme, Brigitte Bardot a été condamnée pour la cinquième fois pour «  provocation à la discrimination ou à la haine raciale » envers les musulmans. Elle écope de 15.000 euros d’amende pour avoir écrit, dans une lettre où elle réclamait que les animaux sacrifiés pour l’Aïd el Kebir soient étourdis : « Il y en a marre d’être menés par le bout du nez par toute cette population qui nous détruit, détruit notre pays en imposant ses actes. »

  • Partout des « plombiers polonais »

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Selon les chiffres publiés par Eurostat, le coût horaire de la main d’œuvre dans l’Union européenne varie de 1 à 20. Il est de 32,16 euros en Suède, et de 1,65 euro en Bulgarie.

    La directive Bolkestein avait été sévèrement amendée, mais la Cour européenne de Justice a pris le relais, imposant par sa jurisprudence qu’une entreprise d’un pays membre peut travailler dans un autre pays aux conditions du pays d’origine de l’entreprise.

    Autrement dit, une entreprise bulgare peut faire travailler en Suède des salariés payés vingt fois moins que les salariés suédois. Une entreprise roumaine ou lettonne peut travailler en France aux conditions roumaines ou lettonnes, avec des salariés payés 10 fois moins que les Français.

    Les travailleurs français avaient manifesté leur rejet de la directive Bolkestein en votant non au référendum de 2005. Mais l’Europe de Bruxelles leur fait un bras d’honneur.

    Non seulement le « plombier polonais » n’est pas un « fantasme », comme le prétend Nicolas Sarkozy, mais il est omniprésent.

    A cette concurrence déloyale et à ce dumping social délirant s’ajoutent l’immigration choisie et les régularisations de clandestins, pour peser à la baisse sur les salaires.

    Le Front National engage les travailleurs français à exprimer leur légitime révolte contre cette monstrueuse injustice lors des prochaines élections européennes.