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  • Le Conseil de l’Europe menace Geert Wilders

    Communiqué du Conseil de l’Europe, le 12 mars

    Intervenant cet après-midi, à Londres, lors du sommet du British Council « Living Together » (Vivre ensemble), la Secrétaire Générale adjointe du Conseil de l’Europe, Maud de Boer-Buquicchio, a mis en garde contre la sortie attendue d’un film controversé sur l’islam réalisé par l’homme politique néerlandais Geert Wilders.

    « La Cour européenne des Droits de l’Homme a, par le passé, cautionné des restrictions à la liberté d’expression visant à protéger des convictions religieuses contre les injures gratuites. Il s’agissait en l’espèce d’une religion chrétienne. Je ne me prononce pas sur l’opportunité d’interdire le film de M. Wilders, mais je pense que chacun devrait avoir droit au même respect de ses convictions religieuses, qu’il soit chrétien, juif, musulman, bouddhiste ou autre », a-t-elle déclaré.

    « De surcroît, la liberté d’expression ne saurait pas être considérée comme un permis d’offenser. Au-delà du débat autour de la nécessité d’interdire ou non un film qui insulte et humilie gratuitement nos concitoyens de religion musulmane, nous pouvons assurément réfléchir à la responsabilité individuelle, politique et morale, qui est attachée à un tel acte. Lorsqu’il s’agit d’une personne qui exerce des fonctions publiques, sa responsabilité est naturellement encore plus grande », a ajouté la Secrétaire Générale adjointe.

    Commentaire

    Mme de Boer-Buquicchio fait à Geert Wilders un procès d’intention. Elle ne sait absolument pas ce qu’il y a dans son film. Elle ne peut donc en aucune manière décider qu’il « insulte et humilie gratuitement » ses « concitoyens de religion musulmane ». C’est donc elle qui insulte Geert Wilders.

    Mme de Boer-Buquicchio établit de façon arbitraire un faux parallèle entre les « injures gratuites » visant l’islam ou le christianisme.

    Une affiche représentant le Christ de façon blasphématoire est une injure envers les chrétiens. Citer le Coran et montrer les effets de ce que prescrit le Coran n’est en aucune manière une « injure gratuite ». Si l’histoire est injurieuse pour les musulmans, il ne reste qu’à falsifier l’histoire. Il faudrait que Mme de Boer-Buquicchio nous dise si c’est la voie que choisit le Conseil de l’Europe.

    (Merci à altermedia qui a attiré l’attention sur ce communiqué.

    Addendum. Je m'aperçois que François Desouche en avait fait état dès le 13 mars.))

  • Une petite pique minable de Sarkozy

    Dans un entretien à la BBC , diffusé juste avant sa visite d’Etat au Royaume Uni, Nicolas Sarkozy exhorte les Britanniques à se montrer plus européistes, car l’Europe a besoin des Britanniques, et les Britanniques peuvent avoir besoin de l’Europe, et, ajoute-t-il, « Angela Merkel ne peut pas réussir toute seule »...

    Où l’on voit que notre président est profondément vexé après la série d’incidents avec l’Allemagne, culminant dans l’humiliation de devoir abandonner l’« Union méditerranéenne ».

  • Le Liban boycotte le sommet de Damas

    Le gouvernement libanais a décidé de boycotter le sommet arabe qui doit se dérouler à Damas samedi et dimanche : « Le Conseil des ministres réaffirme que le Liban doit être représenté à n'importe quel sommet par un président de la République, que les Libanais refusent d'accepter le statu quo actuel et que le Liban subit une injustice dans le cadre des relations libano-syriennes », a déclaré le ministre de l’Information.

    Le Liban rejette donc l’invitation envoyée par Damas à Fouad Siniora. Ceci est conforme au respect des institutions. Non seulement le Liban doit être représenté par son président, mais cela a d’autant plus d’importance que le président libanais est (constitutionnellement) le seul chef d’Etat chrétien de la Ligue arabe, comme le soulignent même des hommes politiques musulmans libanais.

    De son côté, l’Arabie saoudite a fait savoir qu’elle ne serait représentée que par son délégué permanent à la Ligue arabe. On attend la décision de l’Egypte, autre soutien de la  majorité libanaise.

  • Irak : Moqtada Sadr se réveille

    Des combats opposent depuis hier l’Armée du Mahdi, de Moqtada Sadr, et les forces américaines et irakiennes, à Bassorah et à Bagdad. Il y a déjà eu plusieurs morts et des dizaines de blessés.

    Moqtada Sadr respectait depuis fin août 2007 un cessez-le-feu unilatéral. Mais il ne supporte plus le gouvernement de Nouri al-Maliki, qui favorise ses adversaires, au premier chef le Conseil suprême islamique.

    Or la province de Bassorah fait l’objet d’une violente concurrence entre factions chiites depuis le retrait des troupes britanniques. Le gouverneur de Bassorah fait partie d’une autre formation, le parti Fadhila, très influent dans le secteur pétrolier...

    Le couvre-feu a été théoriquement imposé à Bassorah, Hilla, Kout, Samawa, et Nassiriyah.

    Addendum. Les combats ont fait plus de 50 morts hier et aujourd'hui.

  • Fillon admet...

    François Fillon admet que la croissance ne pourra pas être de 2,25%, hypothèse du budget 2008 tenue jusqu’ici bec et ongles, mais se situera « entre 1,7 et 2% ». ( La Commission européenne prévoit 1,7%, le FMI 1,5%, l’OCDE 1,8%.)

    Mais, ajoute-t-il, « cette révision n’aura aucun effet sur le budget 2008, construit pour résister à une variation de croissance de cet ordre-là ».

    Ah bon.

    François Fillon admet d’autre part que le montant des déficits publics pour 2007 sera « sans doute un peu supérieur aux 2,4% du PIB initialement prévus », et que le gouvernement devra donc « nécessairement » réviser son objectif pour 2008, fixé jusqu’ici à 2,3%. Reste à baisser la tête en attendant le coup de bâton de la Commission européenne...

  • Wallerand de Saint Just sur l’affaire Bruno Guigue

    Communiqué de Wallerand de Saint Just, vice-président du FN

    Un fonctionnaire a le droit de publier, en dehors de ses strictes fonctions, des analyses politiques. Beaucoup ne s’en privent pas, on songe aux magistrats animant le très gauchiste Syndicat de la magistrature ; la tolérance est alors très grande. Sauf si ce fonctionnaire critique la politique de l’Etat d’Israël. Alors, les dénonciations et les foudres ministérielles s’abattent sur lui en extrême urgence. Le Front National proteste contre la servilité et la brutalité de Mme Alliot Marie.

  • L’anti-discrimination jusqu’à l’absurde

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Les médias sont peu diserts sur le nouveau projet de loi contre les discriminations adopté hier soir par l’Assemblée nationale.

    Il convient de rappeler que la Commission européenne avait engagé trois procédures pour obliger la France à mieux transcrire dans son droit des directives de 2000 et 2002.

    Il s’agissait notamment de définir la discrimination indirecte (ce qui ouvre la voie à une chasse aux sorcières sans limites) et de préciser qu’il est interdit d’enjoindre à quiconque de pratiquer une discrimination...

    C’est la lutte contre la discrimination jusqu’à l’absurde. Au point qu’il faut ajouter une série de dérogations pour expliquer que certaines « différences de traitement » selon le sexe ne sont pas des discriminations...

    Ainsi va la dictature de Bruxelles, qui transforme les parlements en simples chambres d’enregistrement de ses ubuesques directives.

    Il n’y avait donc qu’une vingtaine de députés en séance pour avaliser cette humiliation.

    Mais par cette vingtaine de larbins, c’est la France qui est humiliée.

  • La folie anti-discriminations

    Comme prévu, l’Assemblée nationale a repris ses travaux par l’examen d’un projet de loi qui retranscrit trois directives européennes sur la lutte contre les discriminations.

    Il n’y avait qu’une vingtaine de députés en séance, alors qu’il s’agit d’un sujet qui mobilise en permanence toutes les forces du politiquement correct. Mais à quoi bon se déplacer quand le Parlement ne joue que le rôle de chambre d’enregistrement des diktats bruxellois.

    On se souvient que la Commission européenne exigeait notamment que la France définisse la discrimination indirecte et précise qu’il est interdit d’enjoindre à quiconque de pratiquer une discrimination.

    Voilà qui est fait, dès l’article premier :

     « Constitue une discrimination indirecte une disposition, un critère ou une pratique neutre en apparence, mais susceptible d’entraîner, pour l’un des motifs mentionnés à l’alinéa précédent, un désavantage particulier pour des personnes par rapport à d’autres personnes, à moins que cette disposition, ce critère ou cette pratique ne soit objectivement justifié par un but légitime et que les moyens pour réaliser ce but ne soient nécessaires et appropriés. »

    « La discrimination inclut le fait d’enjoindre à quiconque d’adopter un comportement prohibé par l’article 2. »

    On constate que le champ de la « discrimination indirecte » est tellement large qu’on est obligé d’ajouter une restriction : la discrimination n’en est pas une si elle est « objectivement » justifiée...

    Le texte des directives est tellement absurde qu’il faut ensuite ajouter, au chapitre des discriminations selon le sexe, une série de dérogations, indiquant que dans un certain nombre de domaines la « différence de traitement » selon le sexe peut être justifiée...

    Pour l’opposition, ce n’est pas encore assez. C’est une transcription a minima, un texte incomplet, etc.

    Le gouvernement était représenté par Valérie Létard, sous-ministre à la Solidarité , qui en fait s’est montrée d’accord avec l’opposition, car pour le gouvernement aussi, on n’en fera jamais assez contre les discriminations. Elle a souligné qu’« avec ce projet de loi le gouvernement n'a pas l'intention d'en rester là mais d'en faire son cheval de bataille », et elle a annoncé d’autres initiatives à venir : une loi sur le statut des beaux-parents, une loi sur l’égalité homme-femme, la ratification de la convention des Nations Unies sur les droits des handicapés, un sommet européen contre les discriminations...

  • Trois vérités cachées derrière l'euthanasie

    Ci après le texte de la « tribune » de Jean-Claude Martinez, diffusée par le Front national. Il est remarquable à plus d’un titre et mérite d’être reproduit (et lu) intégralement.

    Ça y est ! C'est parti ! Les chiens dont parlait le Président Mitterrand ont flairé la piste. De télévision en journaux, d'associations de circonstance en grandes âmes à faible consistance, la meute aboie, éructe ou bave devant la vie acculée, apeurée, haletante et souffrante.

    La mort ! La mort ! L'euthanasie ! Parce que c'est d'elle qu'il s'agit. Chantal Sébire aujourd'hui. Vincent Humbert hier. Demain, une autre vie chancelante qu'ils instrumentaliseront. Jusqu'à ce qu'ils obtiennent, gravé dans le marbre en plastique d'une loi de circonstance, le droit de tuer.

    Car c'est cette perversion du droit qu'un conglomérat d'histrions de la médecine, de galopins de la politique et de vibrions du journalisme essaie de nous imposer pour les trois déraisons qu'ils ne cessent de cacher derrière le débat fumigène d'une euthanasie encore plus stupide que révoltante.

    Que se cache-t-il en effet derrière le tsunami d'euthanasie compassionnelle venant de gens qui, en août 2003, n'ont pas eu le millième de ces trésors de compassion qui les habite pour tendre un verre d'eau aux 14 803 papys et mamies morts déshydratés ?

    Il se cache le malthusianisme, l'obscurantisme et le pharisaïsme.

    D'abord, l'actuelle propension à vouloir offrir à chacun le droit à s'euthanasier est inversement proportionnelle aux possibilités de se soigner dans l'efficacité. Dans l'Europe des austérités budgétaires, le droit à l'euthanasie devient un substitut du droit aux soins de plus en plus restreint. Chantal Sébire en a été l'illustration qui devrait faire hurler de colère ce parti de gauche osant réclamer "sans tabou… le droit de choisir sa mort", pour ceux qui n'ont plus le droit de choisir les soins qui rendent la vie.

    Car Chantal Sébire n'avait-elle pas un neuroblastome olfactif curable ? Pour autant que des hôpitaux n'aient pas été fermés. Que des médecins n'aient pas été absents par le numérus clausus. Que les internes n'aient pas été recrutés au rabais. Que les chirurgiens et les anesthésistes n'aient pas renoncés faute d'assureurs pour les assurer. Que les appareils Petscan de diagnostic précoces n'aient pas été absents depuis des années de tous les hôpitaux français.

    Oui, Chantal Sébire n'a pas eu tous les moyens de se soigner. À cause des choix politiques malthusiens que les partis alternativement au pouvoir font depuis des années. Très exactement depuis 1992 et le traité de Maastricht dont l'article 104 C étouffe la France et l'Europe sous la chape de plomb d'un pacte d'austérité budgétaire.

    La première vérité cachée, c'est le malthusianisme économique. Il crée le misérabilisme ambiant qui donne le misérable débat que l'on voit et les pratiques misérables qui arrivent. Si Ariel Sharon avait été soigné à Berck, par le médecin de Vincent Humbert, il ne serait plus là. Or il est là. Ce qui révèle deux autres vérités cachées sur la secte de la libre euthanasiologie : la régression obscurantiste qui la caractérise et l'égoïsme pharisien qui la résume.

    Les obscurantistes ne veulent pas voir qu'après Pasteur et Fleming les pas de géant de la science continuent, acheminant vers la régénération neuronale ou la micro chirurgie vasculaire par exemple. Si bien qu'avant la fin de ce siècle, Vincent Humbert aurait remarché.

    Quel gâchis alors que de lui avoir refuser les moyens de pouvoir attendre, de s'adapter et d'espérer.

    Malthusianisme qui a fabriqué en Europe l'entonnoir à euthanasie, obscurantisme consternant qui ferme l'avenir et surtout pharisaïsme ambiant.

    Le discours sur l'euthanasie déverse en effet des torrents d'hypocrisie.

    D'abord, la dénonciation d'un "acharnement thérapeutique" dans une France où les chirurgiens, les anesthésistes, les infirmières, les lits d'hôpitaux, les IRM et les petscans manquant, c'est le rationnement thérapeutique qui fait scandale et non l'excès de soins.

    Ensuite, la drôle de compassion, la seringue en bandoulière et la piqûre à la boutonnière, qui veut aider à mourir, parce qu'une minute suffit pour piquer, mais qui refus d'aider à vivre, parce que là il faut plus de temps. Car enfin, les 400 personnes qui ont trouvé deux heures pour aller à la messe de Vincent Humbert éliminé n'avaient pas trouvé dix minutes pour aller parler avec Vincent Humbert quand il les attendait. Il le dit et s'en plaint dans son livre qui est un hymne à la vie et le récit d'une avalanche d'égoïsmes qui l'ont acculé.

    Encore l'invocation d'une dignité pourtant tellement refusée aux milliers d'oubliés dans les maisons de retraite, que l'on ne voit pas comment elle serait sincèrement accordée aux enfermés dans la maladie. En vérité, l'euthanasie consiste moins à reconnaître la dignité de l'autre qu'à s'exonérer de sa culpabilité envers les autres. Notamment parce que, depuis vingt ans, on a voté n'importe comment en laissant se créer tellement la pénurie de tout que l'euthanasie organise en final la pénurie de la vie. Quand l'Europe des restrictions impose le choix budgétaire entre investir pour les dieux du stade ou les vieux au dernier stade, on choisit les premiers et on offre l'euthanasie aux seconds.

    Enfin, quand on invoque les droits de l'homme pour refuser aux fils malades de l'homme le droit de rester parmi les autres hommes, le droit à l'euthanasie de l'autre se réduit au droit à l'égoïsme pour soi. C'est si vrai que s'il ne restait sur terre que B. Kouchner et Chantal Sébire, le premier voudrait-il vraiment une "loi d'exception" pour éliminer la seule habitante et se retrouver seul avec son sac de riz ? C'est donc bien que le grand malade a une grande valeur, puisque lorsque Robinson Crusoë n'a plus que lui le vendredi, il ne lui viendrait pas à l'idée de le tuer le samedi. Pour se retrouver seul le dimanche.

    Or les hommes de la terre sont seuls dans l'espace. Les deux sondes spatiales, parties sous la présidence Carter il y a trente ans, ont quitté le système solaire à la recherche de signes de la vie. Et elles n'ont rien capté. La vie terrestre est bien une exception dans l'univers. "Une exception à la loi" de la vie exceptionnelle supprimerai alors l'exception de la vie.

    M. le ministre Kouchner, Mme le ministre Morano, quand un pays commence à faire une "exception à la loi" de Moïse, on sait où le toboggan des exceptions conduit. Moi, j'ai choisi le camp de la vie. Sans aucune exception.

    Jean-Claude MARTINEZ

    Professeur agrégé Université Paris II

  • L’ennemi écrasé par l’humilité

    D'un seul signe de votre redoutable majesté, vous pouviez briser notre ennemi : vous avez préféré l'abattre par votre propre humiliation. Ainsi vous nous avez fait voir que la tyrannie des princes de l'air, qui sont nos ennemis, n'a rien d'irrésistible en présence de votre majesté, lorsque vous n'avez eu besoin que de nos faibles membres pour réduire à néant tout l'orgueil de votre ennemi. Ce superbe adversaire a senti en gémissant toute la profondeur de sa chute, quand il a vu que c'était par l'humilité même qu'il était écrasé. La Sagesse divine a voulu vaincre de cette manière la ruse de l'ancien serpent : ne voulant pas user de violence contre lui, mais plutôt le renverser légalement. Il se vantait de posséder avec justice l'homme transgresseur de la loi divine, parce qu'il l'avait rendu captif, pour prix de sa docilité ; mais il lui a fallu se reconnaître dépossédé par une sentence juste, le jour où il a osé faire périr celui duquel il n'avait rien à réclamer. C'est avec raison qu'il a été privé du pécheur dont il s'était rendu le maître, lorsqu'il n'a pas craint de mettre à mort, par le supplice de la croix, l'Agneau divin qui ôte les péchés du monde. La croix a brisé les chaînes de l'enfer ; elle a renversé les droits de Satan. Désormais ceux qui croient au Christ émigrent vers le ciel avec le Christ ; et ceux-là demeurent en proie aux tourments de l'enfer auxquels il a plu de se laisser dévorer par le diable.

    (Extrait de la préface de Pâques de l’Eglise gothique d’Espagne, citée par Dom Guéranger)