Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 4

  • Accoyer pas content

    Le président de l’Assemblée nationale n’a manifestement pas apprécié que Nicolas Sarkozy (dont il est pourtant un fidèle) ait annoncé devant le Parlement... britannique l’envoi de nouvelles troupes françaises en Afghanistan.

    Il a déclaré sur i-télé qu’il a envoyé une lettre à François Fillon pour lui « demander que le Parlement soit saisi, que nous ayons avec le gouvernement le débat indispensable ».

    Certes, convient-il, la défense nationale relève de l’exécutif. Mais il demande « une application anticipée d’un des éléments de la réforme des institutions qui prévoit que pour les opérations extérieures le Parlement soit saisi et puisse débattre ».

    Une réforme voulue et décidée par Nicolas Sarkozy...

    « Je n’imagine pas qu’il n’y ait pas une réponse positive », ajoute-t-il.

    Addendum. Lors de sa conférence de presse de clôture du sommet franco-britannique, Nicolas Sarkozy a déclaré qu'il "souhaite" ce débat "sans aucune réserve". Mais il n'a rien dit sur le fait qu'il ait fait son annonce devant le Parlement britannique.

  • Persépolis à Beyrouth

    Le dessin animé Persépolis a été interdit au Liban par la Sûreté générale. Car le chef des services de sécurité, le général Wafiq Jizzini, est proche du Hezbollah, et ne veut donc pas autoriser un film qui donne une mauvaise image de l’Iran des mollahs.

    Cette décision provoque de gros remous. Le ministre de la Culture, Tarek Mitri, a demandé au ministère de l’Intérieur de faire lever cette interdiction, soulignant qu’aucun des critères de censure ne pouvait s’appliquer au film.

    « Cette décision est d’autant plus ridicule que l’on peut trouver au Liban, et notamment dans la banlieue sud (de Beyrouth, contrôlée par le Hezbollah), des copies de ce film vendues deux dollars ! », s’exclame Bassam Eid, le directeur de production de la société qui doit le diffuser. « J’ai acheté deux copies dans la banlieue sud et dans le camp de Sabra et Chatila et remis l’une d’elles au ministre Tarek Mitri », ajoute-t-il. Contacté par l’AFP, Tarek Mitri a confirmé qu’il a en effet vu le film grâce à cette copie...

    Addendum. Dans l'après-midi, la Sûreté générale a fait savoir que le ministère de l'Intérieur avait "décidé d'autoriser la diffusion du film".

  • Une offense à la Nation

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Nicolas Sarkozy annonce au Parlement britannique que la France va encore renforcer sa présence militaire en Afghanistan.

    Le peuple français apprend cette nouvelle, qui concerne son armée, lors d’une visite du chef de l’Etat à l’étranger.

    Il en est de même pour le Parlement français.

    Cette désinvolture dans l’empressement à jouer les supplétifs des Anglo-américains est une offense à la Nation.

    En outre, la France n’a rien à faire en Afghanistan. Nos soldats n’ont pas à risquer leur vie pour les manèges géopolitiques de l’Oncle Sam.

  • La diffamation à géométrie variable

    La Cour de cassation a rejeté le pourvoi formé par Jean-Marie Le Pen contre le jugement qui le déboutait dans le procès qu’il avait intenté au Monde.

    Commentant les propos publiés par Rivarol sur l’occupation allemande, Le Monde disait que Jean-Marie Le Pen présentait la Gestapo comme une « police protectrice de la population ». Ce n’était pas du tout ce qu’il avait dit.

    Mais il a été débouté en première instance et en appel, et il est donc désormais définitivement débouté. Car lorsque Le Monde diffame Le Pen, ce n’est pas de la diffamation.

  • « Lundi de Pentecôte »

    Comme prévu, les députés ont voté la proposition de loi UMP visant à rendre de nouveau le « lundi de Pentecôte » férié.

    Il reste aux catholiques à demander que le « lundi de Pentecôte », qui n’est rien d’autre qu’un lundi ordinaire dans le calendrier de Paul VI, redevienne liturgiquement le lundi de Pentecôte. Car c’est la seule raison qu’il soit férié...

  • La mission mystérieuse

    On ne compte plus les « missions » confiées par Nicolas Sarkozy (ou François Fillon) à telle ou telle personnalité. Il est même devenu difficile de les citer toutes au fur et à mesure, tellement il y en a.

    La dernière en date est celle confiée par le président à Pierre Lellouche. Il s’agit d’une « mission concernant les relations franco-turques ». L’Elysée ajoutait seulement, dans son communiqué diffusé hier en début de soirée, que « dans ce cadre, M. Pierre Lellouche se rendra dès aujourd’hui à Ankara pour un premier contact avec les autorités turques ». Sic. Le soir même. Etrange...

    Et ce qui est étrange aussi est que le communiqué ne dit rien d’autre, alors qu’habituellement on nous livre force détails sur ce que devra faire l’homme chargé de la mission.

    (Pierre Lellouche, bien connu pour ses positions passionnément pro-israéliennes, est aussi un fervent partisan de l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne...)

  • National Hebdo N° 1236

    « Israël, islam, ultimes tabous ? » Ce titre fait référence à mon édito, intitulé « Liberté... », où j’évoque les affaires Guigue et Wilders et le baptême de Magdi Allam.

    Eric Pinel dénonce les palinodies sur les « droits de l’homme », à propos du Tibet.

    Topoline s’insurge contre « l’obscénité compassionnelle » médiatique à propos de l’affaire Chantal Sébire.

    Michel Limier brosse le portrait de « Franck, Catherine, Olivier et Jérôme », les responsables de la nouvelle cellule de propagande mise en place par Sarkozy.

    Jean Roberto évoque les chrétiens persécutés en Irak et en Algérie.

    Serge Omara fait le tour des « fraudes et combinazione » qui ont émaillé les dernières élections, et fait état des recours en annulation déposés par des candidats FN.

    Alexandre Martin revient sur « la crise financière, sans fin et sans limites ».

    Béatrice Pereire rend hommage à Pierre Desproges, mort il y a vingt ans.

  • La femme du petit matin et du juste pressentiment

    Au matin de Pâque, Marie-Madeleine découvrira un corps glorifié. Elle aura bien du mal à la reconnaître. Celui qu’elle prend pour le jardinier devra l’appeler par son nom pour qu’elle l’identifie.

    Ce qu’elle découvre, c’est un corps qui a transité par la mort et qui en garde les cicatrices. Les blessures sont devenues stigmates. Elles ont été traversées par l’Amour. (…)

    Ce corps dénudé et crucifié qu’elle est venu tôt matin parfumer.

    Ce corps transfiguré, qu’elle voudrait saisir et retenir dans son élan vers le Père et comme contenir, ne lui appartient par car il est à l’Église.

    C’est ce sens du corps que Marie-Madeleine nous enseigne aujourd’hui. Le corps qui est révélation de la personne, de son intériorité, de son mystère. Ce corps fait pour le don de soi. Ce corps fait pour la gloire depuis que le Fils fait chair est ressuscité. (…)

    Il y a deux manières d’aller au Christ :

    - Une manière masculine, celle de Pierre, faite de détermination, d’engagement volontaire et résolu. « On retrousse les manches ». Mais nous en découvrons les limites. Au pied de la croix, il ne s’agit plus de faire, mais de se laisser faire. Cette manière masculine est marquée par le reniement, la trahison et l’abandon.

    - Il y a une manière féminine de suivre le Christ. Plus intuitive, plus perspicace, plus disponible, plus en creux parce que plus intérieure : - Celle de Marie, la Mère de Jésus, terre d’accueil de la grâce ; - Celle des saintes femmes ; - Celle de Marie-Madeleine : Marie-Madeleine a le visage du désir, et Jésus a allumé un feu dans son coeur ; elle est la femme du petit matin et du juste pressentiment, l’apôtre des apôtres.

    À travers l’accueil, l’écoute, la liturgie, la prédication et le témoignage évangélique de votre charité fraternelle, à l’école de saint Dominique, votre mission sera donc d’exalter la beauté, la bonté et la vérité du message du Dieu de toute miséricorde que Marie-Madeleine ne cesse depuis 2000 ans de désigner, elle, par qui, comme le chante avec fierté un cantique local, Jésus est né en Provence.

    (Mgr Dominique Rey, évêque de Toulon, homélie à la Sainte-Baume, le 22 juillet 2002.)

  • Grève dans les ports…

    Les ports de Marseille-Fos, du Havre et de Nantes-Saint-Nazaire sont paralysés par la grève, et d’autres fortement perturbés. Il y avait longtemps…

    La grève est naturellement menée par les dockers CGT… qui ne sont pas concernés par le « conflit ».

    Les grévistes sont essentiellement les manutentionnaires, qui refusent le plan de relance des ports français annoncé par Nicolas Sarkozy, plan qui passe, logiquement, par la privatisation de la manutention (grutiers et portiqueurs).

    On se souvient que l’activité des dockers a été privatisée en 1992, sous le gouvernement Bérégovoy. Car c’est la gauche (sous pression européenne) qui a fait ce qu’aucun gouvernement de droite n’aurait osé faire.

    Mais la privatisation ne s’était pas étendue à la manutention. Elle ne s’était pas non plus étendue, si l’on peut dire, au syndicalisme : la CGT est restée le syndicat unique et monopolistique. Ce qui explique en bonne partie pourquoi les ports français sont restés à la traîne et ont continué de se faire prendre des parts de marché par les ports des pays voisins, notamment Hambourg ou Amsterdam. La plus grande partie du commerce extérieur de la France se fait par des ports étrangers…

    La privatisation de la manutention est censée redonner du dynamisme aux ports français.

    Mais le fait que l’activité portuaire reste soumise à une CGT hégémonique qui ne fonctionne pas comme un syndicat, mais comme une caste corporatiste fermée, avec ses privilèges, son népotisme, etc., risque fort d’empêcher tout véritable redressement. Dans l’esprit des armateurs, les ports français sont ceux où des dockers intouchables font grève plus souvent qu’à leur tour, donc à fuir.

    Ce n’est pas la paralysie des ports, par des manutentionnaires obéissant à 100% aux consignes de la CGT des dockers, qui vont les faire changer d’avis…

  • « Sédation palliative » et euthanasie

    La « sédation palliative » ou « sédation profonde » peut être une forme d’euthanasie et elle permet notamment aux Pays-Bas de faire croire que le nombre d’euthanasies est en baisse. Elle peut au contraire être une bonne pratique palliative.

    La différence est dans l’intention de faire mourir ou non. En pratique, dans le premier cas on « sédate » pour ensuite laisser le patient mourir de soif, et dans l’autre cas on continue de l’hydrater.

    Des précisions sur le blog de Jeanne Smits, ici, et .