Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Européisme frénétique

Le socialiste Roland Ries, qui a remporté les municipales de Strasbourg, veut « créer un vrai eurodistrict, un district européen à statut juridique et fiscal particulier qui accueillerait les grandes institutions européennes et les sièges sociaux des grands groupes européens ». Ce district, qui comprendrait la communauté urbaine de Strasbourg et les villes allemandes voisines, « bénéficierait d’un statut d’extraterritorialité, un peu sur le mode de Washington DC », la capitale fédérale des Etats-Unis.

La communauté urbaine de Strasbourg et les communes du district allemand de l’Ortenau ont déjà signé en 2005 la création d’un eurodistrict, mais il s’agit désormais de « passer de la coopération à la codécision », dit Roland Ries.

Strasbourg et ses 27 communes avoisinantes ne seraient donc plus françaises ; Offenburg et les autres communes de l’Ortenau ne seraient plus allemandes. Tout cela constituerait la capitale extraterritoriale de l’Europe. Sur le modèle américain, bien sûr.

Roland Ries envisage d’organiser une « consultation populaire » (tout en sachant que cela est interdit par la Constitution allemande)...

Comme si les habitants de Strasbourg pouvaient s’arroger le droit d’enlever leur ville du territoire français...

Commentaires

  • La vérité est que la campagne des municipales à Strasbourg a été une surenchère permanente en faveur de l'Europe supranationale, Fabienne Keller tançant régulièrement Roland Ries pour sa timidité en la matière.
    Vous constatez tous la position européiste de Roland Ries : je vous laisse donc imaginer l'extrémisme de Mme Keller sur ce sujet.
    Ils ont tous les deux voter en faveur du traité de Lisbonne !
    Leur projet à tous c'est de faire de cet Eurodistrict un espèce de Washington D.C..

    Personne ne peut s'arroger le droit d'enlever Strasbourg du territoire français.
    Pas même Sarkozy.
    Constitution française : "Art. 5. - Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l'Etat.
    Il est le garant de l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire et du respect des traités."

    Malheureusement, il existe un précédent : le Général de Gaulle a trahi la Constitution française (alors qu'il en était le "père" et surtout le garant) en laissant l'Algérie devenir indépendante.

    On peut légitimement s'attendre au pire.
    Surtout que l'Armée qui, dans de pareils circonstances, a le Devoir d'intervenir, restera inerte parce qu'encadrée par des officiers francs-maçons acquis à l'idée d'Europe supranationale !

  • Pendant ce temps, panique au référendum. Inquiétant en effet.

Les commentaires sont fermés.