François Fillon admet que la croissance ne pourra pas être de 2,25%, hypothèse du budget 2008 tenue jusqu’ici bec et ongles, mais se situera « entre 1,7 et 2% ». ( La Commission européenne prévoit 1,7%, le FMI 1,5%, l’OCDE 1,8%.)
Mais, ajoute-t-il, « cette révision n’aura aucun effet sur le budget 2008, construit pour résister à une variation de croissance de cet ordre-là ».
Ah bon.
François Fillon admet d’autre part que le montant des déficits publics pour 2007 sera « sans doute un peu supérieur aux 2,4% du PIB initialement prévus », et que le gouvernement devra donc « nécessairement » réviser son objectif pour 2008, fixé jusqu’ici à 2,3%. Reste à baisser la tête en attendant le coup de bâton de la Commission européenne...