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Le Pen sur Sarkozy et sur les élections

Dans un entretien à l’AFP, Jean-Marie Le Pen estime que, neuf mois après l’installation de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, « on peut porter un jugement sur l’exercice du pouvoir ». Il espère que les Français ont « pris conscience de la distance immense qui sépare les promesses de M. Sarkozy des réalisations » : « Malgré la brillance de ses discours, il n’a pas changé fondamentalement les choses, car il ne s’attaque pas au vrai grand problème de la France qui est l’immigration massive », cause principale des « déficits vertigineux des finances françaises », de la crise du logement ou de l’insécurité.

Toutefois, ajoute-t-il à propos des municipales et des cantonales, « j’ai peur que ce soit la gauche qui bénéficie » de la situation, « sans avoir aucun mérite particulier, simplement par le fait d’exister, d’être implantée et d’avoir son filet ouvert ». Mais la gauche « ne mérite pas d’être l’alternative du pouvoir sarkozyen. J’espère que les Français vont se rendre compte que le FN est nécessaire dans la vie publique et lui donner les moyens de s’exprimer. »

Commentaires

  • C'est un excellent résumé de la situation, et c'est aussi le problème du Front National : une majorité de Français est en phase avec les grandes lignes du FN, mais, en raison du marteau-pilon médiatique et quotidien assénant sa haine, un puissant verrou subconscient empêche bon nombre d'électeurs de voter pour lui.

    Souhaitons qu'avec le temps, les Français ouvrent les yeux.

  • Je viens encore d'en faire l'expérience aujourd'hui. Mon interlocutrice approuvant à 99% mes idées, jusqu'au moment fatidique où je lui ai recommandé de voter Le Pen...Alors là, patatras, tout s'écroule.
    Que faire ????

  • D'accord avec JMLP.

    Pour aller jusqu'au bout, il faut - à mon sens - se reconcilier avec le MNR, cela aurait peut être permis de présenter des listes dans davantage de municipalités (sans compter que c'est un souhait de beaucoup).

    Par ailleurs, même si cela est objectivement injuste et immérité, il faut reconnaître que JMLP doit passer le flambeau. Ce n'est même pas une question de "communication" ou de renier JMLP mais de logique inhérente aux changements de génération. Parler dans un langage d'aujourd'hui nos principes fondamentaux, ce qui est notre tâche à venir (facilitée en cela par les interrogations d'intellectuels pourtant qui nous sont très opposés).
    Ce non-renouvellement nous pénalise. Sans doute suis-je utopique mais je suis assez optimiste, si nous arrivons à faire ce changement et ce travail rapidement (je regrette qu'il ne se soit pas fait avant les actuelles élections).
    Par ailleurs à cette occasion, il faudra ajouter sans doute une opération "com" : nouveau nom pour marquer ce changement.

    En prenant une analogie religieuse "le grain de blé qui meurt", dans la mort que cela représente, le détachement de son oeuvre est paradoxalement gage de sa fécondité. Voir le beau livre du P. LEclerc "sagesse d'un pauvre". C'est également vrai de chercher une reconciliation sans jouer du rapport de force qui - à mon avis - est totalement inadapté à la situation déprimée du mouvement national aujourd'hui.


    Cela n'enlève rien à ma gratitude pour JMLP et son courage qui a permis de donner une visibilité politique à notre mouvement. C'est un vrai chef d'état, avec une vision prémonitoire, de la culture rien à voir avec le médiocre personnel illétré et terre à terre ayant la faveur médiatique. Les français ne méritaient pas JMLP.

  • Je suis d'accord avec les précédents commentaires, pleins de bon sens et moi aussi j'estime beaucoup JMLP.Soral a fait observer récemment que ce n'est plus un problème de gauche ou de droite, tout celà est dépassé et d'ailleurs un ancien slogan du front était "ni gauche, ni droite".La population est certes anesthésiée mais si on en était resté aux fondamentaux, si on était resté unis, elle aurait recours à nous aux élections.Bien que j'ai toujours douté de ces dernières, toujours plus ou moins truquées et avec des alliances contre nature, la soif du pouvoir etc.Voyez ce qui se passe à Nice.Même en quittant le fN, Peyrat n'a pas pu agir et il se représente actuellement contre une liste de droite dissidente avec le FN aussi contre lui.Ce qui peut permettre aux marxistes d'emporter la mairie etc.

  • """Pour aller jusqu'au bout, il faut - à mon sens - se reconcilier avec le MNR,"""écrit Antoine...d'accord avec lui, je pense même qu'il aurait fallu rattacher aussi le parti de PdV ( même si certains ne l'apprécient guère..), et tant qu'à faire y mettre quelques mouvements identitaires!!

    cela aurait eu le mérite de montrer aux Français que la vraie droite pouvait exister et passer au dessus de ses "chapelles"

    je ne doute guère que dans ces conditions les voies nationalistes auraient été beaucoup plus nombreuses et les résultats de mister bling bling nettement moins flatteurs..

    que cela serve de leçon!!

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