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  • Le chanoine d’honneur du Latran félicite les diacres du Bon Pasteur...

    Nicolas Sarkozy, chanoine d’honneur de la basilique Saint-Jean de Latran, a envoyé un message de félicitations à quatre séminaristes de l’Institut du Bon Pasteur (deux Français, un Italien un Polonais) qui ont été ordonnés diacres samedi par Mgr Louis de Magistris.

    L’abbé Laguérie, rapporte i-media, citée par l’AFP, a précisé que Nicolas Sarkozy a « confié le soin à son chef de cabinet » de souligner combien il avait été « sensible » à la nouvelle de ces ordinations et de transmettre « personnellement tous ses vœux et ses félicitations aux futurs diacres ».

    Apparemment c’est vrai, bien que la dépêche de l’AFP soit plus que sujette à caution, puisqu’on y lit que les ordinations ont été conférées par « Mgr Laguérie »...

  • Les petits patrons n’ont pas le moral

    Selon le baromètre trimestriel Fiducial-Ifop, 67% des petits patrons (moins de 20 salariés) n’ont « pas le moral », contre 46% en juillet.

    « Ils ne sont plus que 33% à être optimistes sur la situation en France », contre 40% en octobre et 54% en juillet.

    Ils ne sont plus que 17% à souhaiter se développer en 2008 en augmentant leurs effectifs, contre 25% l’an dernier. Parmi les handicaps, 75% d’entre eux évoquent le poids des charges.

    La création nette d’emplois dans ces entreprises a été de 0,3% par trimestre en 2007, contre 3% en 2006.

  • Des nouvelles des Maliens du XIIIe

    Depuis le 14 février, on n’avait plus de nouvelles des clandestins maliens arrêtés l’avant-veille dans le XIIIe arrondissement de Paris.

    La Cimade nous fait savoir que sur les 91 qui avaient été placés en rétention administrative, une bonne soixantaine ont été libérés.

    « Beaucoup d’irrégularités de procédure ont été soulevées par les avocats », dit la Cimade.

    On a bon espoir que ceux qui restent soient eux aussi libérés. Mais on ne le saura peut-être même pas...

  • Polynésie : Gaston Flosse !

    Devant l’imbroglio polynésien, le secrétaire d’Etat à l’Outre-Mer Christian Estrosi avait voulu organiser des élections anticipées, en changeant le mode de scrutin pour que puisse se dégager une majorité stable.

    Aux élections, qui se sont tenues les 27 janvier et 10 février, Gaston Tong Sang, l’ancien poulain de Gaston Flosse, faisait élire 27 de ses partisans, l’indépendantiste Oscar Temaru 20 des siens, et Gaston Flosse, qui revenait à la charge, obtenait 10 sièges.

    Et samedi, c’est le perdant Gaston Flosse qui a été élu président de la Polynésie , grâce à une alliance avec son ennemi Temaru contre son ancien poulain...

    Gaston Flosse, 76 ans, sénateur UMP, proche de Jacques Chirac, a déjà gouverné la Polynésie pendant 16 ans.

    L’UMP a dénoncé une « alliance contre nature » et rompu « tout lien » avec le parti polynésien de Gaston Flosse qui lui était « associé »...

    Estrosi a complètement raté son coup. Non seulement il n’a pas réussi à installer Gaston Tong Sang aux commandes, mais en outre la réforme électorale est inopérante : Gaston Flosse a une « majorité » théorique et hétéroclite d’une seule voix.

    Dans le même temps, le président de l’Assemblée, Edouard Fritch, un proche de Gaston Flosse, qui venait d’être élu à ce poste, a démissionné, afin qu’il revienne à un homme d’Oscar Temaru. Car il faut bien renvoyer l’ascenseur...

    Bref, tout continue comme devant...

  • Sarkozy au Mont-Valérien

    Il avait été annoncé que Nicolas Sarkozy rendrait hommage à Honoré d’Estienne d’Orves, samedi au Mont-Valérien.

    C’était une bonne nouvelle. Trop bonne pour être vraie.

    En réalité, Nicolas Sarkozy a rendu hommage à tous les fusillés, citant d’Estienne d’Orves, mais aussi le communiste Joseph Epstein.

    Toutefois, il a aussi exalté la « flamme du réconfort et de l’espérance » entretenue auprès des résistants par l’abbé Franz Stock. Mais uniquement parce que ce prêtre était « l’image d’une réconciliation franco-allemande avant la réconciliation franco-allemande », et parce que le ministre-président du Land de Rhénanie Westphalie était présent à la cérémonie... (Eh oui, encore une première de Sarkozy : c’est la première fois qu’une personnalité politique allemande venait au Mont-Valérien.)

  • Chypre : un président communiste...

    Demetris Christofias, le candidat du « parti progressiste du peuple des travailleurs » (ou « des masses travailleuses »), AKEL, a remporté sans surprise l’élection présidentielle de Chypre.

    Au premier tour, les trois candidats avaient obtenu autour de 30% chacun. Le troisième, donc éliminé, était le président sortant, Tassos Papadopoulos, de « centre droit ». Il avait appelé à voter pour le candidat communiste au second tour, contre le candidat de droite, celui-ci étant le plus favorable à un arrangement avec les Turcs.

    Demetris Christofias était le président du Parlement. Il a fait ses études à l’Académie des « sciences sociales » de Moscou, d’où il est sorti docteur en « philosophie de l’histoire » en 1974, pour prendre aussitôt les rênes de l’organisation des jeunes communistes à Chypre. On le dit aujourd’hui modéré et n’ayant pas l’intention de nationaliser l’économie chypriote. Mais devant le quartier général de son parti, la foule agitait des drapeaux rouges et l’effigie de Che Guevara...

    Sur le plan européen, il pourrait être un grain de sable dans la machine à fabriquer un super-Etat. Mais un tout petit grain de sable : on a déjà vu que l’opinion de Chypre ne comptait guère et qu’il lui était quasiment impossible de faire jouer son droit de veto...

    Addendum. Le président de la Commission européenne en personne, José Manuel Barroso, "encourage fortement" le nouveau président à saisir l'opportunité que constitue son élection pour "démarrer sans tarder des négociations sous les auspices des Nations Unies avec le leader de la communauté chypriote-turque au sujet d'un accord global".

  • Cuba : Castro après Castro

    Il était amusant (si l’on peut dire) de lire les commentaires de ceux qui célébraient déjà les changements à venir à Cuba après l’annonce du retrait de Fidel Castro. Ces gens-là, qui se piquent d’analyses politiques, ne savent donc toujours pas ce qu’est un régime communiste.

    Les voilà donc déçus de voir que rien ne change.

    Le régime est même plus que jamais verrouillé. Fidel a mis à sa place son frère Raul, qui a aussitôt déclaré que Fidel ne disparaissait pas et qu’il s’attacherait à lui demander conseil. Le numéro 2 est José Ramon Machado Ventura, 77 ans, dirigeant historique de la « vieille garde », compagnon de combat de Fidel Castro et de Che Guevara, chef du département à l’organisation du PC depuis 1990, et désormais premier vice-président du Conseil d’Etat. Ricardo Alarcon, 70 ans, reste président du Parlement, un poste qu’il occupe depuis 1993. A la Défense , Raul Castro est remplacé par le général Casas Regueiro, 72 ans, qui était son bras droit. A l’Intérieur est reconduit le général Aberlardo Comé Ibarra, 68 ans, l’un des jeunes de la vieille garde. Etc. Le plus jeune des dirigeants est Felipe Perez Roqua, 42 ans, reconduit au ministère des Affaires étrangères : c’est l’ancien secrétaire personnel de Castro...

  • Kurdistan : c’est une vraie guerre

    Contrairement aux premières incursions de l’armée turque au Kurdistan irakien, l’offensive menée depuis jeudi dernier est une véritable guerre.

    Selon l’état-major de l’armée turque, les opérations ont déjà fait 112 morts parmi les « rebelles » (le PKK), compte non tenu des personnes tuées par les bombardements, et 15 soldats turcs. Le PKK annonce 3 morts de son côté, et 47 chez les soldats turcs. Samedi, le PKK a annoncé avoir abattu un hélicoptère turc. Dimanche, l’armée turque a indiqué qu’un de ses hélicoptères a été « détruit pour une raison inconnue ».

    L’armée turque pilonne des localités kurdes depuis le territoire turc et envoie des troupes par hélicoptère. Les peshmerga (qui ne sont plus aujourd’hui des « rebelles » mais des forces régulières kurdes...) font état de combats dans la région d’Harkuk. Un correspondant de l’AFP a vu plus d’une dizaine d’avions de chasse se diriger vers cette région. L’agence Firat News, proche du PKK, signale des raids aériens et des combats dans la région de Zap.

    Le chef de l’aile militaire du PKK, Bahoz Erdal, a appelé les jeunes Kurdes de Turquie à « rendre la vie insupportable dans les grandes métropoles » et à... « brûler chaque soir des centaines de voitures »... L’organisation de jeunesse du PKK a appelé à des actes de violence dans tous les pays où se trouve une minorité kurde...

    Le « gouvernement » irakien, assurant comprendre les « préoccupations légitimes » de la Turquie, appelle le gouvernement turc à « retirer ses troupes du sol irakien au plus vite », car, dit-il, « l’opération est une menace pour la souveraineté de l’Irak » (sic), et pour « la sécurité et la stabilité de la région ».

    Le « gouvernement » irakien ne peut que gémir tout doucement. Il n’a aucune autorité sur le Kurdistan, que les Américains ont rendu pleinement autonome depuis la première guerre du Golfe, et les Turcs sont ouvertement appuyés par les Américains dans cette opération, notamment en fournissant le travail de renseignement sur la localisation et les déplacements des hommes du PKK.

    Ceux qui sont dans une situation délicate sont les chefs du Kurdistan : le « président » irakien Talabani, et surtout le président de la région autonome, son frère ennemi Barzani, qui est le chef dynastique de la partie du Kurdistan frontalière avec la Turquie, ouvertement protégé par les Etats-Unis et protecteur occulte du PKK...

    Sans doute les Turcs ont-ils de bonnes raisons de vouloir éradiquer le PKK. Sans doute aussi vaudrait-il mieux qu’ils commencent par reconnaître l’identité kurde et donner des droits aux Kurdes de Turquie, plutôt que de se lancer dans une guerre qui ne peut qu’accroître la déstabilisation de cette région poudrière. Une fois encore, les Etats-Unis jouent un très mauvais jeu.

  • Lorsque la Vierge chercha à comprendre l’incompréhensible

    Acathiste à la Mère de Dieu, strophe III

    Lorsque la Vierge chercha à comprendre l’incompréhensible, elle dit à l’envoyé : Dites-moi comment peut-il naître un fils de mes chastes entrailles ? Et lui de répondre avec effroi par ces acclamations :

    Salut, initiée à la décision indicible. Salut, ô silence pour ceux qui sollicitent une preuve.
    Salut, ô prémice des miracles du Christ. Salut, vous êtes le faîte de ses commandements.

    Salut, ô échelle céleste par laquelle Dieu est descendu. Salut, ô pont menant au ciel ceux de la terre.

    Salut, ô étonnement des anges connu de tous. Salut, ô vous qui êtes pour les démons une blessure provoquant leurs lamentations.

    Salut, vous qui avez engendré la lumière d’une façon indescriptible.

    Salut, vous qui n’avez appris à personne à dire « comment ».

    Salut, vous qui dépassez la connaissance des sages. Salut, vous qui éclairez l’intelligence des croyants.

    Salut, ô épouse sans époux !

    Salut, ô épouse sans époux !

  • 3e dimanche de carême

    Extrahentes Joseph de lacu, vendiderunt Ismaëlitis viginti argenteis. Reversusque Ruben ad puteum, cum non invenisset eum, scidit vestimenta sua cum fletu, et dixit : Puer non comparet, et ego quo ibo ? At illi, intincta tunica Joseph in sanguine hædi, miserunt qui ferret eam ad patrem et diceret : Vide si tunica filii tui sit, an non.

    Retirant Joseph de la fosse, ils le vendirent aux Ismaélites pour vingt pièces d’argent. Ruben, revenu au puits, comme il ne le trouvait pas, déchira ses vêtements en pleurant et dit : L’enfant ne paraît plus. Et moi, que vais-je devenir ? Mais eux, ayant trempé la tunique de Joseph dans le sang d’un bouc, envoyèrent un messager qui la porterait à leur père et lui dirait : Vois s’il s’agit de la tunique de ton fils ou non.

    (Répons des matines)