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A la SNCF

François Fillon a signé le décret « portant nomination des représentants de l’Etat au conseil d’administration de la SNCF ainsi que des personnalités y siégeant en raison de leurs compétences ». Guillaume Pepy y figure en tant que représentant de l’Etat. Ce qui veut dire qu’il va être nommé président de la SNCF au prochain conseil des ministres.

Anne-Marie Idrac, qui ne présidait la SNCF que depuis vingt mois, est donc virée, et remplacée par le numéro 2, qui lorgnait la place depuis longtemps et apparaissait déjà, sur le plan médiatique, comme le patron.

Naturellement, Guillaume Pepy est de gauche. Il est un ami proche de Martine Aubry, dont il a été le directeur de cabinet lorsqu’elle était ministre du Travail. Il a donc de bonnes relations avec les syndicats, alors que Mme Idrac avait une mauvaise image. Elle était surtout dans le collimateur de Nicolas Sarkozy car, pendant la campagne des présidentielles, elle avait osé critiquer le projet de service minimum. « La présidente de la SNCF fera ce que son actionnaire lui dira de faire. Si elle n’est pas d’accord, elle en tirera certainement toutes les conséquences », avait répliqué Sarkozy. Elle ne l’a pas fait. Sarkozy le fait pour elle.

Commentaires

  • Comme je le disais avant son élection,Sarközy, c'est Chirac en pire !
    Un "mini président" pour une France réduite aux acquets.Il est aux ordres de son ambition dévorante et ne gesticule que par mimétisme avec les Puissances qui le manipulent.
    Que ceux qui se sont moqués des consignes de JM LE PEN le 1er mai 07 pour se précipiter d'aller voter pour Bling Bling Pinochio fassent leur méa-culpa...

  • Quelle importance que le patron de la SNCF soit de gauche ! Ce qu'on lui demande, c'est d'assurer l'équilibre financier de la SNCF, et de faire en sorte que les trains arrivent à l'heure. C'est tout.

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