Communiqué de Jean-Marie Le Pen
Une fois de plus, la montagne a accouché d’une souris : après la censure du Conseil constitutionnel, il ne reste quasiment rien du grand projet de Nicolas Sarkozy visant à mettre hors d’état de nuire les plus dangereux récidivistes.
La loi sur la rétention de sûreté devra attendre, pour être appliquée, que le premier criminel dangereux à être jugé à partir de maintenant ait fini de purger sa peine, dans 15 ans peut-être...
D’ici là, la législation aura eu le temps de changer plusieurs fois...
Pour opérer une vraie rupture et résoudre le problème de récidive que posent les plus dangereux criminels, il suffirait de rétablir une véritable échelle des peines, avec au sommet la peine capitale, suivie de la réclusion à perpétuité, qui soit réellement à perpétuité, et non de trente ans.
Tous les bricolages effectués à la lumière glauque du politiquement correct sont voués à l’échec. On vient d’en avoir une nouvelle preuve.
Commentaires
Sans entrer, car j'en suis incapable dans des analyses juridiques, j'observe qu'il est insoutenable d'ajouter une peine à une autre qui n'a pas fait l'objet d'un jugement équitable.Voilà où en est arrivé une société faible incapable d'enseigner la morale, donc criminogène mais aussi de punir de la peine de mort les véritables criminels ! Si l'on doit encore retenir dans des "centres" les dits criminels ayant déjà purgé de lourdes peines (car ces peines, même avec des réductions, sont terrribles pour ceux qui rentrent dans certaines catégories, visées particulièrement : les moeurs avant d'y inclure les opinions politiques !), alors on s'achemine vers des dictatures pires que des sociétés qui savent juger et punir.
Bien d'accord avec Louis, cette loi, officiellement contre les horribles criminels, fait fi des droits de l'homme et risque d'être utilisée comme précédent contre les dissidents de la pensée unique.
Il n'existe aucune raison pour enfreindre les droits de l'homme et l'égalité fondamentale de tous les êtres humains.