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  • Salaire du Premier ministre : Jospin contredit Sarkozy

    Répondant à la polémique sur son salaire de président de la République, qu’il dit avoir aligné sur celui du Premier ministre, Nicolas Sarkozy précisait mardi dans un entretien au Parisien : « Qui a fixé le salaire du Premier ministre ? Lionel Jospin. Quand Lionel Jospin a dit que le Premier ministre doit gagner 20.000 euros, il n’y a pas de polémique parce qu’il est de gauche... »

    Lionel Jospin a envoyé une lettre au Parisien, dans laquelle il assure que « c’est faux » et que Nicolas Sarkozy a fondé son argumentation « sur deux contre-vérités » : « Mon salaire était fixé comme celui des ministres par décret du président de la République », et que ce salaire était de 59.000 F net, soit 9.000 euros, quand il est arrivé à Matignon.

  • Sarkozy réconcilie les Tchadiens...

    Nicolas Sarkozy est passé par le Tchad avant d’aller en Afrique du Sud. On s’attendait à une annonce tonitruante de la grâce du président Deby accordée aux zozos de l’Arche. Mais il n’a été question que du sort des opposants tchadiens disparus et de l’opposition tchadienne en général.

    Aux journalistes qui lui demandaient ce qu’il en était des zozos, il a répondu : « J’ai parlé de l’Arche de Zoé cinq minutes sur l’heure et demie (de l’entretien avec Deby). Je suis venu ici pour réconcilier les Tchadiens, ce qui n’a rien à voir avec l’Arche de Zoé. »

    Etrange...

  • Le moral des ménages troue la chaussette

    L’indicateur du « moral des ménages » élaboré par l’INSEE a battu un nouveau record absolu à la baisse en février, à -35 (moins 35) contre -34 en janvier. C’est la huitième baisse consécutive.

    Comme il n’y a qu’un point d’écart, les différences d’opinion sur les divers points de l’indicateur sont peu sensibles. Il est intéressant toutefois de noter que l’opinion sur les perspectives d’évolution du chômage se dégrade encore légèrement, alors que mois après mois le gouvernement nous annonce triomphalement une nouvelle baisse du chômage.

  • National Hebdo N° 1232

    En une : « Casse-toi, alors, pauvre con ! » Avec la photo de Nicolas Sarkozy. Chacun comprendra ce qu’il veut comprendre…

    Topoline rapporte « l’événement » du salon de l’agriculture à sa manière et fait état des craintes de Buckingham Palace quant à la prochaine visite de Sarkozy, accompagné de Carla dont un journal britannique dit qu’elle aurait l’intention d’apporter sa guitare pour chanter sa chanson qui dit : « Mon monde est meilleur quand tu es avec moi parce que tu es ma reine… »

    Topoline s’en prend aussi avec autant de verve que de vigueur à la prétendue et subite diminution des infarctus depuis l’interdiction du tabac dans les bars. Et quand on sait que Topoline ne supporte pas la fumée…

    Mon édito porte sur la réaction de Nicolas Sarkozy à la censure du Conseil constitutionnel concernant la « rétention de sûreté ».

    Michel Limier parle de Christine Ockrent, « les pieds dans le PAF ».

    Alexandre Martin narre « la grande évasion fiscale » au Liechtenstein, qui ne concerne pas que l’Allemagne…

    Jean Roberto ausculte les conflits à la tête de l’Iran, entre Ahmadinejad et Rafsandjani, entre les Pasdarans et les ayatollahs.

    Béatrice Pereire salue « la môme Piaf ».

  • Le chaste Joseph se troubla

    Acathiste à la Mère de Dieu, strophe VI

    L’âme agitée par la tempête de pensées équivoques, le chaste Joseph se troubla en vous voyant, vous encore vierge, et vous soupçonna de secrètes relations, vous qui êtes exempte de tout défaut. Mais instruit de votre conception par l’opération de l’Esprit Saint, il dit : Alléluia !

    Alléluia !

  • Les enfants de la Shoah en CM2 : c’est enterré

    La « décision » de Nicolas Sarkozy de faire parrainer par des CM2 chaque enfant juif de France victime de la Shoah a subi le lot commun des grandes trouvailles du président : elle a été enterrée.

    Interrogée par les journalistes à l’issue de la réunion de la « mission » créée pour la mettre en forme, sa présidente Hélène Waysbord-Loing a tout bonnement répondu : « Il n'en a pas été question ce matin. » Elle a ajouté : « Il ne faut pas faire de la commémoration, du rituel, parce que l'école n'est pas le lieu de cela. L'école est le lieu où l'on construit un savoir, où l'on apprend aux élèves à rechercher, à enquêter. »

    La mission fera des propositions d’ici deux mois. « Il n'y a rien de très précis de décidé, mais la volonté de tous d'arriver à améliorer ce qui est déjà très bien fait par les professeurs », a dit Simone Veil.

     

    La réaction de Marine Le Pen

    Interrogée par l’AFP à son arrivée au salon de l’agriculture, Marine Le Pen a répondu : « La maman de jeunes enfants de bientôt 10 et 9 ans se réjouit de cette décision. Je regrette que Nicolas Sarkozy lance des idées dont plusieurs sont éminemment néfastes, sans aucune concertation, en écoutant des conseillers qui n'ont aucune qualité particulière, comme Mme Mignon, en créant une espèce de sentiment anxiogène. J'espère qu'il en tirera des conséquences et cessera ce comportement impulsif et négatif. »

    Elle a suggéré qu’en revanche « chaque classe de CM2 parraine un héros de l'histoire de France, qu'il soit célèbre ou anonyme », afin de « recréer une fierté à l'égard de la France ». Il pourrait s'agir de « héros connus ou inconnus comme les Justes », a-t-elle précisé.

    Alors qu'on lui demandait s'il fallait améliorer le travail de mémoire sur la Shoah (ce qui reste l’objectif de la mission), elle a mis en garde contre « une compétition entre les mémoires, au moment où il faut appuyer plus sur ce qui nous unit ».

    Addendum

    Dans la soirée, l’Elysée et le gouvernement tentaient de brouiller les pistes et de faire croire que l’affaire se déroulait conformément à ce qu’avait décidé Sarkozy...

    Dans un communiqué, Xavier Darcos affirmait de nouveau que le travail sur la Shoah en CM2 « s’appuiera sur l’histoire et l’exemple particulier, étudié en classe, de chacun des 11.400 enfants juifs de France morts en déportation » ; il soulignait sur RTL que « l’appropriation » de la mémoire d’un enfant se ferait « dans le contexte d’une classe, et non pas d’un élève séparé qui devrait porter seul la mémoire d’un enfant particulier victime de la Shoah  ». Il ne craignait pas d’ajouter : « Je ne crois pas que le président de la République ait pensé autre chose depuis le début ». Alors c’est que Nicolas Sarkozy s’exprime très mal. Car l’interprétation obvie de son discours est qu’il s’agissait de chaque enfant.

    Le communiqué de l’Elysée était quant à lui nettement moins catégorique : « Le président de la République se réjouit de l’issue très positive de la rencontre organisée ce matin (...) Il constate qu’après les polémiques (...) la nécessité de transmettre la mémoire de la Shoah aux jeunes générations fait l’objet d’un consensus très largement partagé. »

    C’est une confirmation que l’affaire est enterrée, mais soigneusement masquée par le baroud d’honneur du bon grognard Darcos.

    Lequel est tout de même un fieffé hypocrite. Car dans la lettre de mission qu’il a remise à la présidente du groupe de réflexion, il n’est pas question une seconde du parrainage d’un enfant de la Shoah , ni par un élève, ni par une classe...

  • Un groupe assyrien veut devenir catholique

    Le 17 janvier dernier, l’évêque du « diocèse apostolique catholique assyrien » (ACAD), Mar Bawai Soro, ses six prêtres et trente diacres ont signé une déclaration par laquelle ils expriment leur résolution à « entrer en pleine communion avec l’Eglise catholique » et à « retrouver l’unité ecclésiale avec l’Eglise chaldéenne catholique ».

    Le 31 janvier, l’évêque chaldéen de San Diego, avec son clergé, a rencontré Mgr Soro et son clergé pour définir les prochaines étapes de mise en œuvre de la déclaration du 17.

    Mgr Soro est depuis très longtemps un acteur important du dialogue œcuménique entre l’Eglise assyrienne et l’Eglise de Rome, ainsi qu’entre les Eglises d’Orient. Entre 1994 et 2005 il a été co-président de la commission syriaque de la fondation Pro Oriente de Vienne, co-secrétaire du comité de dialogue théologique entre l’Eglise catholique et l’Eglise de l’Orient (c’est ainsi que les assyriens désignent habituellement leur Eglise), et entre 1997 et 2005 co-secrétaire général de la commission pour l’unité entre l’Eglise chaldéenne et l’Eglise assyrienne. En 1994, il a été l’un des signataires de la déclaration christologique commune entre le patriarche Dinkha IV et Jean-Paul II. (En 1975, l’Eglise assyrienne avait renoncé à toute référence au nestorianisme. En fait elle n’a jamais été vraiment nestorienne. Le schisme du Ve siècle était plus un acte de défiance politique envers Byzance.)

    Né en 1954 à Kirkuk, Mgr Soro a obtenu un doctorat en théologie à l’Angelicum (Rome). Il a été ordonné à Chicago en 1982, et est devenu évêque à San José (Californie) puis à Seattle. Fin 2005, il a été déposé par le synode assyrien, et il a fondé avec ses fidèles un « diocèse apostolique catholique assyrien » indépendant, avec l’intention de concrétiser l’unité à laquelle il travaille depuis longtemps.

    Vue de loin, cette affaire paraît anecdotique. Elle pourrait pourtant être d’une grande importance pour le catholicisme oriental (bien que tout se passe aux Etats-Unis, le patriarche assyrien résidant à Chicago...). L’Eglise assyrienne, qui compte moins de 300.000 fidèles dans le monde, est une branche de l’antique Eglise de Perse, souvent appelée Eglise « nestorienne » après son refus du concile d’Ephèse en 431, et qui deviendra autour du VIIIe siècle la plus grande Eglise du monde, s’étendant de la Mésopotamie à l’Inde et jusqu’à la Chine. Au XVIe siècle une partie importante de cette Eglise rejoignit l’unité avec Rome, devenant l’Eglise chaldéenne, très majoritaire en Irak. Si Mgr Soro, dont on a vu qu’il est très connu dans les instances de dialogue entre Eglises orientales et avec Rome, rejoint avec son clergé et ses fidèles l’Eglise chaldéenne catholique, cela pourrait convaincre d’autres assyriens de faire de même. D’autant que l’Eglise assyrienne a été victime en 1968 d’une nouvelle scission, de plusieurs évêques qui refusaient le calendrier grégorien, adopté trois ans plus tôt, qui ont élu un patriarche résidant à Bagdad.

    L’un des reproches faits à Mgr Soro par le synode assyrien est qu’il veut traduire la liturgie en langue vernaculaire. L’Eglise assyrienne tient à conserver sa liturgie en syriaque (il ne s’agit pas de la langue du Christ, comme on le dit souvent, mais d’une branche de la langue araméenne telle qu’elle était parlée en Mésopotamie autour du Xe siècle, le syriaque dit classique, ou aramaïque). Mgr Soro fait valoir qu’il n’y a guère plus d’1% des fidèles, clergé compris, ajoute-t-il, qui comprennent cette langue.

    De fait, en Irak, les chaldéens célèbrent la liturgie surtout en arabe, comme les « syriens », ou les maronites au Liban (dont la langue liturgique est également le syriaque). Ils gardent toutefois divers chants de la liturgie dans la langue originelle. Il serait dommage que ce patrimoine sacré disparaisse (il faut espérer que ce ne soit pas le vœu de Mgr Soro), mais l’intransigeance du synode assyrien fait davantage penser à un conservatisme étriqué qu’à un souci de préserver la tradition. Toutes les liturgies orientales sont au moins partiellement célébrées en langue vernaculaire depuis très longtemps, et cela s’inscrit dans leur structure même. (Avec toutefois une nuance, en Orient : l’arabe utilisé dans la liturgie est l’arabe classique, qui n’est ni une langue sacrée ni une langue vernaculaire.)

    D’autre part, la déposition de Mgr Soro apparaît comme une injustice, quels que soient les griefs qui ont été ajoutés pour tenter de le discréditer (ils ont été balayés dans le procès que lui a intenté le synode et qu’il a gagné) ; et c’est le synode assyrien qui se discrédite en ne parlant de Mgr Soro que sous son nom de laïc et en l’appelant ex-évêque, ce qui est une erreur théologique grave, car un évêque reste évêque pour l’éternité.

  • Paris-Berlin : rien ne va plus

    Le sommet franco-allemand du 3 mars a été reporté au... 9 juin, pour des « raisons de calendrier », annonçait l’Elysée il y a quelques jours. L’explication était fort peu convaincante, et la presse allemande en faisait des gorges chaudes. Or voici qu’une autre réunion franco-allemande, entre les ministres des Finances, vient d’être également reportée « pour des raisons d’agenda ».

    Cette fois il n’est plus possible de cacher qu’il y a un très sérieux malaise entre la France et l’Allemagne. Et selon l’AFP on reconnaît à l’Elysée qu’en effet la polémique monte à propos de ces reports et qu’il y a des sujets sur lesquels « des éclaircissements sont nécessaires »...

    Il y a longtemps en fait (plus de six mois) que le ton monte entre la France et l’Allemagne. La principale pomme de discorde est la fameuse Union méditerranéenne de Sarkozy, dont les Allemands ne veulent absolument pas, car ils y voient, à juste titre (dans la logique européiste), un motif de division entre les Etats du sud et les Etats du nord.

    Désormais, la France ne parle plus d’Union méditerranéenne, mais d’Union pour la Méditerranée  : à première vue on ne voit pas la différence, mais elle est essentielle : il ne s’agit plus d’une union des pays méditerranéens, mais d’une union de pays (dont tous ceux de l’Union européenne) sur le thème de la Méditerranée. Sarkozy a mangé son chapeau.

    Toutefois, cela ne suffit pas à rassurer les Allemands. D’autant qu’Angela Merkel n’est pas conviée au lancement du projet, le 13 juillet prochain à Paris, mais seulement le... lendemain, avec les autres Etats membres appelés à l’approuver... Ce qui est évidemment considéré outre-Rhin comme un outrage.

    On sait d’autre part que les Allemands ne supportent pas les critiques incessantes de Nicolas Sarkozy sur la Banque centrale européenne et ses appels à une politique économique qui aurait autorité sur la BCE.

    Il y a encore d’autres différends, notamment sur le calendrier de retour à l’équilibre des comptes publics français.

    Et il y a l’animosité personnelle d’Angela Merkel envers Nicolas Sarkozy, qu’elle appelle Monsieur Blabla et dont elle ne supporte pas l’agitation permanente. Une séquence télévisée tournée lors du sommet de Lisbonne en décembre dernier en est une illustration très parlante. Les chefs d’Etat et de gouvernement sont entourés de journalistes. L’un d’eux demande à Nicolas Sarkozy si c’est toujours la lune de miel entre Angela Merkel et lui-même. Nicolas Sarkozy hèle de façon vulgaire Angela Merkel, qui se trouve non loin de lui. « Hé ! Angela ! Viens ici ! », lance-t-il avec son sourire le plus chafouin. Et lorsqu’elle arrive, Sarkozy lui dit : « Hein, entre nous, c’est la lune de miel ! » Et il traduit : « Honeymoon ! ». Angela Merkel lui tourne aussitôt le dos en laissant tomber : « Oh... we just collaborate. »

    Et l’on voit que même cette collaboration distanciée est désormais sujette à caution.

  • La Vierge se hâta vers Elisabeth

    Acathiste à la Mère de Dieu, strophe V

    La Vierge portant Dieu dans son sein, se hâta vers Elisabeth, dont l’enfant, reconnaissant le salut de la Mère de Dieu, se réjouit et se mit, par son tressaillement, comme c’eut été en chantant, à lui crier :

    Salut, branche au bourgeon inflétrissable. Salut, terre au fruit impérissable.

    Salut, vous qui avez donné le vigneron ami des hommes. Salut, vous qui avez enfanté Celui qui plante notre vie.

    Salut, terre qui avez produit une abondance de miséricorde. Salut, table garnie abondamment de propitiation.

    Salut, vous qui redonnez vie au jardin paradisiaque. Salut, car vous préparez le port des âmes.

    Salut, ô parfum agréé de l’intercession. Salut, vous qui sollicitez le pardon pour l’univers entier.

    Salut, bienveillance de Dieu envers les mortels. Salut, vous par qui les mortels trouvent grâce auprès de Dieu.

    Salut, ô épouse sans époux !

    Salut, ô épouse sans époux !

  • Persécutions anti-chrétiennes en Algérie : on attend toujours certaines réactions

    Communiqué de Bernard Antony, président de Chrétienté-Solidarité

    Après la condamnation le mois dernier à un an de prison avec sursis du père Wallez pour le « délit » d’avoir prié « hors d’un lieu de culte autorisé » avec des camerounais, hier c’est le pasteur Hugh Johnson, président depuis des dizaines d’années de l’église protestante, qui a été expulsé d’Algérie. Chrétienté-Solidarité reçoit de ce pays des nouvelles très alarmantes pour la sécurité des chrétiens et le terme de « tracasseries » utilisé dans le Figaro de ce jour pour titrer un article sur cela est pour le moins inadéquat. La réalité est en effet celle de la persécution : persécution sanglante par les assassinats perpétrés par les fanatiques islamistes mais aussi celle de toutes  les mesures étatiques de surveillance et de restriction des libertés de culte et d’interdiction totale de la liberté de conversion.

    Ajoutons que l’Etat algérien soutient les islamistes salafistes qui ne le combattent pas et qui préfèrent traquer les chrétiens en Kabylie notamment. On attend toujours devant ces violations des Droits de l’homme  les protestations du gouvernement français. On attend toujours les protestations du Conseil Français du Culte Musulman et surtout celle de son président le recteur Boubakeur de la Mosquée de Paris.

    La doctrine d’application des droits de l’homme et de l’ingérence est décidément à géométrie variable…

    On attend aussi les protestations des hommes politiques français. A ce jour, strictement aucun dirigeant de parti ne s’est exprimé sur le sujet.

    Que penser enfin du silence accablant des autorités religieuses chrétiennes en France mais aussi de la presque totale indifférence de la plupart des paroisses de France devant la situation de leurs frères des pays que domine l’islam, discriminés toujours, persécutés souvent, sans oublier les génocides qui ont déjà anéanti ou finissent d’anéantir des églises et leurs peuples, de la Turquie au Soudan, du Pakistan à l’Irak.