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Les Turcs au Kurdistan

Le gouvernement du Kurdistan irakien avait indiqué hier que des troupes turques étaient entrées sur le territoire, alors que selon nombre d’observateurs la Turquie avait décidé (en accord avec les Américains) de limiter son action aux frappes aériennes contre les positions supposées du PKK.

L’état-major turc a ensuite confirmé avoir mené une opération terrestre en pénétrant de plusieurs kilomètres en territoire irakien, faisant subir un « revers sévère » à un groupe du PKK qui « cherchait à passer la frontière ».

Dans leur communiqué, les forces armées turques soulignent qu’elles « continueront d’assumer leurs responsabilités ».

Concernant les raids aériens de dimanche, l’armée affirme avoir fait subir « de lourdes pertes au PKK en termes d’infrastructures et de ressources humaines ».

L’agence de presse proche du PKK avait affirmé que ces bombardements avaient fait sept morts dont deux civils, et le gouvernement du Kurdistan avait fait état de la destruction de ponts, d’hôpitaux, d’écoles, et d’un millier de personnes fuyant les villages touchés.

La réaction de l’armée turque à ces allégations est lourde de menaces, surtout quand on sait que l’Irak est officiellement un pays « ami » de la Turquie  :

« Ce genre d’informations sont le résultat de la panique et la démonstration du soutien apporté au PKK par certaines personnes influentes du nord de l’Irak et du gouvernement central irakien. »

Petite question : que ferait l’Union européenne, si la Turquie en faisait partie ?

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