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« Mal-logés » du DAL : pourquoi on n’en parle plus

Voilà bien longtemps que les « 376 familles » du campement du DAL rue de la Banque ne font plus parler d’elles.

A en croire Jean-Baptiste Eyraud, on s’achemine vers un règlement de l’affaire. C’est-à-dire qu’après avoir tempêté qu’il n’était pas question de privilégier les protégés africains du DAL sur les milliers de familles qui attendent depuis longtemps un meilleur logement, Christine Boutin serait en train de trouver discrètement le moyen d’accorder des passe-droits… (Selon le même processus qui consiste à régulariser les clandestins un par un après avoir refusé de les régulariser en masse).

Jean-Baptiste Eyraud a en effet été reçu hier au ministère du Logement, et devait y être de nouveau reçu aujourd’hui. « On a bon espoir que le travail aboutira à des solutions de relogement satisfaisantes pour toutes les familles, à plus ou moins long terme », a-t-il déclaré hier aux 150 Africaines et Africains qui se trouvaient rue de la Banque.

Addendum. Toutefois, dans la soirée, Christine Boutin a déclaré sur France Info : "La raison pour laquelle je n'ai pas voulu aller là-bas, c'est parce que je ne peux pas accepter, dans une situation aussi grave de logement que nous avons, d'aller voir des femmes, des enfants surtout, sur un trottoir alors que ces personnes sont logées, certes mal logées, mais elles sont logées alors que j'ai des gens à loger qui n'ont rien et dorment dans leur voiture. La situation de pénurie de logement est telle aujourd'hui que je suis obligée de répondre à l'urgence et la première des urgences ce n'est pas de loger des gens mal logés, c'est de loger les gens qui n'ont pas de logement."

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