On se demandait pourquoi le Parlement libanais n’organisait pas l’élection du président de la République, puisque tout le monde a fini par se mettre d’accord sur le nom du général Sleimane (qui n’était pas candidat).
C’est qu’on ne veut pas l’élire avant d’avoir mis au point le futur gouvernement. Il faut désormais un accord entre les parties sur la répartition des postes clefs, et les négociations sont ardues entre la majorité anti-syrienne et le Hezbollah qui veut renforcer son influence (par lui-même ou par son allié Michel Aoun).
De ce fait, la réunion du Parlement, prévue vendredi, devrait être une nouvelle fois reportée…