Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 22

  • Pèlerins de la Sainte Tunique

    Du bulletin du service de presse de l’UNEC (www.radio-silence.tv)

    Vous êtes déjà 23 « pèlerins mensuels à la Sainte Tunique » pour y prier le rosaire, surtout les mystères douloureux, « pour la France et pour l'Europe chrétiennes ». Chacun peut choisir le jour du mois qui lui convient, pour au moins 12 mois à venir, en sachant que la Basilique d'Argenteuil est ouverte pour les visites de la Sainte Tunique tous les jours de 15h. à 17h., et le week-end de 16h. à 18h. Pour les nouveaux, faites nous connaître le jour que vous aurez choisi (par ex. chaque 3e mardi du mois, chaque 1er samedi du mois, etc..), et vous recevrez votre « carte du pèlerin ». Dès que nous serons 30, c'est-à-dire qu'une permanence quotidienne est assurée tous le jours du mois, nous inviterons ces 30 pèlerins pour réfléchir ensemble comment faire revivre l'ancienne Confrérie de la Sainte Tunique. Quel honneur pour nous d'être si près d'elle et de pouvoir ainsi « monter la garde », au nom de toute la Chrétienté ! Le Miracle viendra de là, du Saint Sang de NSJC, il n'y a aucun doute.

    Notez dès maintenant, s.v.p., que nous organiserons la procession de la Sainte Tunique, en traversant tout le centre d'Argenteuil comme dans les anciens temps, le 1er dimanche de la Passion, c'est-à-dire le 9 mars 2008, comme nous l'avons fait ce même dimanche en 2006 et 2007. L'an dernier nous étions plus de 300 pèlerins, espérons d'être cette fois-ci 500 ! Dès à présent plusieurs paroisses de l'extérieur du Val-d'Oise ont signalé qu'elles enverraient des pèlerins. Honneur aux Saintes Reliques que N.S. Jésus-Christ a confiées à la France ! Nous sommes prêts à donner des conférences (diaporamas) préparatoires dans les prieurés et paroisses, si vous nous le demandez.

    UNEC, BP 70114, 95210 St-Gratien, unec@wanadoo.fr. Tél./Rép./Fax 01 34 12 02 68.

  • Anne-Lorraine

    Les obsèques d’Anne-Lorraine ont eu lieu cet après-midi à la cathédrale de Senlis.

    Anne–Lorraine a été sauvagement assassinée dimanche 25 novembre dans le RER par un homme d’origine turque qui voulait la violer. Ce même dimanche 25 novembre était béatifiée sœur Lindalva Justo de Oliveira, Fille de la Charité, assassinée le 9 avril 1993 à Salvador de Bahia pour avoir défendu sa virginité.

    Le père d’Anne-Lorraine, Philippe Schmitt, a diffusé une lettre par laquelle il annonçait la messe de funérailles de Senlis et remerciait pour les chaînes de prière et les messes.

    Il ajoutait ceci :

    « La perte d'un être cher est toujours très douloureuse, mais ce sont les circonstances de la disparition d'Anne-Lorraine qui nous anéantissent. Nous n'osons pas imaginer le "film" d'horreur qui s'est déroulé dans ce wagon fermé du RER D.

    « Sans haine, mais avec détermination nous sommes en droit de nous interroger : Pourquoi un individu déjà condamné pour des agressions sexuelles a-t-il pu récidiver ? Dans 5, 10, 15 ans chacun sait qu'il sera de nouveau libre. Quadragénaire, il aura tout loisir de recommencer. Je tremble déjà pour vos filles, je suis inquiet pour Béatrice et Bénédicte. Dans les semaines qui viennent, pour que le sacrifice d'Anne-Lorraine ne soit pas vain, ce sera mon combat. Je lui dois bien cela... »

  • Sainte Marie

    Sainte Marie, tu appartenais aux âmes humbles et grandes en Israël qui, comme Syméon, attendaient « la consolation d'Israël » (Lc 2, 25) et qui, comme Anne attendaient « la délivrance de Jérusalem » (Lc 2, 38). Tu vivais en contact intime avec les Saintes Écritures d'Israël, qui parlaient de l'espérance – de la promesse faite à Abraham et à sa descendance (cf. Lc 1, 55). Ainsi nous comprenons la sainte crainte qui t'assaillit, quand l'ange du Seigneur entra dans ta maison et te dit que tu mettrais au jour Celui qui était l'espérance d'Israël et l'attente du monde. Par toi, par ton « oui », l'espérance des millénaires devait devenir réalité, entrer dans ce monde et dans son histoire. Toi tu t'es inclinée devant la grandeur de cette mission et tu as dit « oui »: « Voici la servante du Seigneur; que tout se passe pour moi selon ta parole » (Lc 1, 38). Quand remplie d'une sainte joie tu as traversé en hâte les monts de Judée pour rejoindre ta parente Élisabeth, tu devins l'image de l'Église à venir qui, dans son sein, porte l'espérance du monde à travers les monts de l'histoire. Mais à côté de la joie que, dans ton Magnificat, par les paroles et par le chant tu as répandu dans les siècles, tu connaissais également les affirmations obscures des prophètes sur la souffrance du serviteur de Dieu en ce monde. Sur la naissance dans l'étable de Bethléem brilla la splendeur des anges qui portaient la bonne nouvelle aux bergers, mais en même temps on a par trop fait en ce monde l'expérience de la pauvreté de Dieu. Le vieillard Syméon te parla de l'épée qui transpercerait ton cœur (cf. Lc 2, 35), du signe de contradiction que ton Fils serait dans ce monde. Quand ensuite commença l'activité publique de Jésus, tu as dû te mettre à l'écart, afin que puisse grandir la nouvelle famille, pour la constitution de laquelle Il était venu et qui devrait se développer avec l'apport de ceux qui écouteraient et observeraient sa parole (cf. Lc 11, 27s.). Malgré toute la grandeur et la joie des tout débuts de l'activité de Jésus, toi, tu as dû faire, déjà dans la synagogue de Nazareth, l'expérience de la vérité de la parole sur le « signe de contradiction » (cf. Lc 4, 28ss). Ainsi tu as vu le pouvoir grandissant de l'hostilité et du refus qui progressivement allait s'affirmant autour de Jésus jusqu'à l'heure de la croix, où tu devais voir le Sauveur du monde, l'héritier de David, le Fils de Dieu mourir comme quelqu'un qui a échoué, exposé à la risée, parmi les délinquants. Tu as alors accueilli la parole: « Femme, voici ton fils! » (Jn 19, 26). De la croix tu reçus une nouvelle mission. À partir de la croix tu es devenue mère d'une manière nouvelle: mère de tous ceux qui veulent croire en ton Fils Jésus et le suivre. L'épée de douleur transperça ton cœur. L'espérance était-elle morte? Le monde était-il resté définitivement sans lumière, la vie sans but? À cette heure, probablement, au plus intime de toi-même, tu auras écouté de nouveau la parole de l'ange, par laquelle il avait répondu à ta crainte au moment de l'Annonciation: « Sois sans crainte, Marie! » (Lc 1, 30). Que de fois le Seigneur, ton fils, avait dit la même chose à ses disciples: N'ayez pas peur! Dans la nuit du Golgotha, tu as entendu de nouveau cette parole. À ses disciples, avant l'heure de la trahison, il avait dit: « Ayez confiance: moi, je suis vainqueur du monde » (Jn 16, 33). « Ne soyez donc pas bouleversés et effrayés » (Jn 14, 27). « Sois sans crainte, Marie! » À l'heure de Nazareth l'ange t'avait dit aussi: « Son règne n'aura pas de fin » (Lc 1, 33). Il était peut-être fini avant de commencer ? Non, près de la croix, sur la base de la parole même de Jésus, tu étais devenue la mère des croyants. Dans cette foi, qui était aussi, dans l'obscurité du Samedi Saint, certitude de l'espérance, tu es allée à la rencontre du matin de Pâques. La joie de la résurrection a touché ton cœur et t'a unie de manière nouvelle aux disciples, appelés à devenir la famille de Jésus par la foi. Ainsi, tu fus au milieu de la communauté des croyants qui, les jours après l'Ascension, priaient d'un seul cœur pour le don du Saint-Esprit (cf. Ac 1, 14) et qui le reçurent au jour de la Pentecôte. Le « règne » de Jésus était différent de ce que les hommes avaient pu imaginer. Ce « règne » commençait à cette heure et n'aurait jamais de fin. Ainsi tu demeures au milieu des disciples comme leur Mère, comme Mère de l'espérance. Sainte Marie, Mère de Dieu, notre Mère, enseigne-nous à croire, à espérer et à aimer avec toi. Indique-nous le chemin vers son règne! Étoile de la mer, brille sur nous et conduis-nous sur notre route!

    Benoît XVI, dernier paragraphe de l’encyclique Spe salvi.