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  • Saint Pierre d’Alcantara

    Remède contre les pensées importunes, la constance à les combattre courageusement et l'humilité devant Dieu. - Le remède contre les tentations des pensées importunes qui ont coutume de nous assaillir dans l'oraison, est de les combattre avec courage et avec persévérance. Toutefois cette résistance ne doit pas se faire avec trop de fatigue et d'angoisse d'esprit, parce que ce n'est pas tant une œuvre de la force que de la grâce et de l'humilité. C'est pourquoi, lorsque quelqu'un se trouve dans cet état, attendu qu'en cela il n'y a point de sa faute, ou qu'elle est très légère, il doit, sans scrupule et sans désespoir, se tourner vers Dieu, et lui dire en toute humilité et dévotion : « Vous voyez ici, ô Seigneur de mon âme, ce que je suis. Que pouvait-on attendre de ce fumier, sinon de semblables odeurs ? Que pouvait-on espérer de cette terre que vous avez maudite, sinon des ronces et des épines ? Voilà, Seigneur, le fruit qu'elle peut produire, si vous n'avez la bonté de la purifier. » Et cela dit, qu'il reprenne le fil de son oraison comme auparavant, et qu'il attende avec patience la visite du Seigneur qui jamais ne manque aux humbles. Si cependant les pensées continuent de vous inquiéter, et si de votre côté vous leur résistez avec persévérance, faisant ce qui dépend de vous, vous devez tenir pour certain que vous avancez beaucoup plus par cette résistance, que si vous étiez à jouir de Dieu, le cœur tout inondé de délices.

    (Saint Pierre d’Alcantara, extrait de "La ferveur de l’esprit". L’an dernier j’avais reproduit une belle citation du même saint sur l’humilité.)

  • Une police pour piéger l’automobiliste

    Sur l’A13, le matin, il y a un bouchon dans la côte d’Orgeval (en haut de cette côte, l’autoroute passe de trois à deux voies), puis à partir de Rocquencourt. Entre Orgeval et Rocquencourt, on roule à peu près normalement. Ce matin de grève des transports en commun, il était prévu de gros embouteillages (qui n’ont pas eu lieu). Et c’est ce jour qui a été choisi pour installer une voiture-radar de la police entre Orgeval et Rocquencourt (c’est la première fois que je vois un radar sur ce tronçon). Afin de piéger les automobilistes qui croiraient pouvoir enfin rouler normalement après le bouchon, et de piéger particulièrement ceux qui n’ont pas l’habitude de prendre cette route et n’ont pas remarqué que la vitesse est limitée à 90 km/h au lieu de 110 (en raison de travaux qui ne perturbent en rien la circulation).

    J’avais déjà remarqué plusieurs fois ce procédé. La fois précédente, c’était l’autre dimanche à Paris. Deux dimanches sur trois, l’équipe de Delanoë fait en sorte que telle ou telle entrée de Paris soit très difficile, ou que tel ou tel quartier soit un gigantesque embouteillage. Ce dimanche-là, après avoir galéré dans les embouteillages, enfin voici une voie libre. Et là, un radar mobile. Avec six policiers...

    Cela n’a évidemment plus rien à voir avec la protection routière. Il s’agit de punir l’automobiliste qui se réjouit d’être sorti du magma (et de faire du chiffre le plus facilement qui soit).

    Une police qui n’est pas là pour protéger mais pour piéger n’est pas une police républicaine mais une police totalitaire.

  • Les commentaires des blogs...

    Jean-Luc Romero (un des principaux porte-voix des lobbies de l’homosexualité et de l’euthanasie) a été mis en examen pour diffamation publique envers un citoyen chargé d’un mandat public, pour des propos tenus par un internaute sur son blog visant le député Christian Vanneste.

    En commentaire d’un texte de Jean-Luc Romero demandant l’exclusion de l’UMP de Christian Vanneste, un internaute avait écrit : « Il va nous faire le coup de son habituelle démagogie : Non mais je n’ai rien contre les homos (je souhaite juste leur extermination dans des chambres à gaz). »

    Je cite ce fait juste pour faire prendre conscience à mes lecteurs que leurs commentaires ne sont pas d’ordre privé, et qu’ils en tiennent compte.

    Cela dit, contrairement à ce qui se passe chez Jean-Luc Romero, je n’ai encore eu aucun commentaire de ce type sur mon blog, ce qui montre que mes lecteurs sont des gens intelligents.

  • Une première républicaine

    A midi, le porte-parole de l’Elysée David Martinon, qui tenait un « point de presse », répondait à cinq reprises aux journalistes qu’il n’avait « aucun commentaire » à faire sur les rumeurs de divorce entre Nicolas et Cécilia. A 13h 20, le même porte-parole de l’Elysée David Martinon donnait aux agences de presse le communiqué suivant :

    « Cécilia et Nicolas Sarkozy annoncent leur séparation par consentement mutuel. Ils ne feront aucun commentaire. » (texte intégral)

    On remarque que le communiqué n’utilise pas le mot de divorce, sans doute pour dédramatiser la chose, et ne pas entrer dans la polémique qui s’est engagée entre constitutionnalistes. Car l’article 67 de la Constitution stipule que le chef de l’Etat « ne peut, durant son mandat et devant aucune juridiction ou autorité administrative française, être requis de témoigner, non plus de faire l’objet d’une action, d’un acte d’information, d’instruction ou de poursuites ». Selon certains spécialistes, cette disposition doit être prise au pied de la lettre, et elle interdit donc à toute juridiction, quelle qu’elle soit, de s’intéresser au président de la République. Y compris un juge aux affaires matrimoniales... Y compris en cas de consentement mutuel puisque l’accord doit être homologué par un juge, ce qui relève des actes d’instruction, qu’interdit l’article 67...

    D’autres considèrent qu’il s’agit d’une affaire privée, non d’une affaire d’Etat, et qui ne tombe donc pas sous le coup de l’article 67.

    Quoi qu’il en soit, il s’agit d’une première dans l’histoire de France.

    Et cette séparation est officialisée le jour où Nicolas Sarkozy est confronté à sa première difficulté sociale...

    Addendum. A 15h 15 l'Elysée a précisé qu'il s'agissait d'un divorce...

  • Une grève préventive et politique donc illégale

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Une fois de plus, les syndicats de l’archéosocialisme paralysent le pays par une grève préventive et politique.

    Personne ne souligne que cette grève, une fois de plus, est illégale. Toute grève engagée contre des décisions politiques est illicite, puisque la grève est un conflit entre des salariés et leur employeur, et que l’employeur n’a aucun pouvoir sur les décisions politiques.

    Et il ne s’agit même pas d’une décision politique, mais d’un simple document d’orientation sur les régimes spéciaux de retraite, qui n’a fait l’objet d’aucune discussion puisqu’il a été publié il y a une semaine.

    D’autre part, il ne sert à rien de regretter que la loi sur le service minimum ne soit pas encore en application. En réalité cette loi est une publicité mensongère, elle ne servira à rien.

    Le fossé que l’on constate entre la promesse du candidat Sarkozy et sa réalisation en la matière ne peut que laisser planer un doute quant à la détermination du président de la République sur la question des régimes spéciaux de retraite. Et cela renforce, a contrario, la détermination des syndicats.

    Il fallait d’emblée un signe fort, qui n’est pas venu. L’affaire est donc mal engagée.

  • Evolutionnisme et racisme

    Le biochimiste James Watson a reçu le prix Nobel en 1962 pour ses travaux sur la structure de l’ADN. A l’occasion de la sortie de son nouveau livre, le Times a publié un grand article sur celui qu’on appelle le « grand-père de l’ADN ».

    On y apprend que James Watson est « fondamentalement triste au sujet du devenir de l’Afrique » parce que toutes nos politiques sociales sont fondées sur le fait que leur intelligence est identique à la nôtre, alors que tous les tests disent : pas vraiment ». Il aimerait bien qu’on puisse dire que tous les hommes sont égaux, mais il objecte que « les gens qui ont eu affaire avec des employés noirs se sont rendu compte que ce n’était pas vrai ».

    Et il écrit dans son livre : « Il n’y a aucune raison solide d'avancer que les capacités intellectuelles des peuples géographiquement séparés dans leur évolution prouveraient qu’ils ont évolué de manière identique. Notre désir de tenir une puissance égale de la raison comme une sorte d’héritage universel de l’humanité ne suffit pas à ce qu’il en soit ainsi. »

    C’est en effet un dogme évolutionniste que les êtres vivants évoluent différemment quand ils sont séparés et vivent dans des conditions différentes. Il en résulte donc selon ce cher Watson que les races parviennent à des degrés différents de la raison humaine.

    Cela est évidemment contraire, non pas seulement au politiquement correct qui s’offusque de ces propos, mais surtout à la saine doctrine sur la nature humaine dont l’Eglise catholique est fort heureusement la permanente gardienne.

  • Le traité, c’est urgent !

    Lors des questions au gouvernement, hier à l’Assemblée nationale, Jean-Pierre Jouyet a déclaré que « le président de la République et le Premier ministre souhaitent aller très vite » dans la ratification du nouveau traité européen : « Le projet de loi de ratification parlementaire vous sera présenté dès que possible, c'est-à-dire au début de l'année 2008. La France serait ainsi un des premiers Etats, sinon le premier, à démontrer que l'Europe sort de l'impasse institutionnelle pour la première fois depuis 15 ans et pourra ainsi se consacrer aux préoccupations concrètes de nos concitoyens. Cette ratification doit être notre priorité à tous avant que la France prenne la présidence du conseil de l'Union européenne le 1er juillet 2008, et conforte la relance politique de l'Union à 27. »

    En étant le premier pays à ratifier le traité, la France effacerait la honte d’avoir été le premier pays à rejeter la Constitution européenne.

    La France serait en réalité le premier pays à montrer qu’elle a des gouvernants qui font cyniquement le contraire de ce que leur peuple a démocratiquement décidé.

  • Contre le traité européen de Sarkozy, mobilisons-nous !

    Communiqué de Louis Aliot

    Louis Aliot, Secrétaire Général du Front National, et les élus du Groupe Front National à la région Île-de-France vous appellent à vous joindre à la manifestation organisée par le Comité National « Non, c'est non ! » demain vendredi 19 octobre à 18 heures Place des Victoires (Métro Bourse ou Palais Royal). Unique emblème : drapeau tricolore.

  • National Hebdo N° 1213

    « “Paix“ et “réchauffement“ : le Nobel de l’imposture ». La une de National Hebdo reproduit l’affiche du film d’Al Gore, qui illustre une contre-vérité flagrante à propos du « réchauffement climatique global » (les gaz à effet de serre provoquant des ouragans). Mon édito est consacré à cette question, et je rends compte par ailleurs de l’université du Club de l’Horloge, où, par exemple, un mathématicien spécialiste des modèle mathématique a montré que ceux utilisés par le GIEC sont inopérants.

    Alexandre Martin souligne que l’affaire Gautier-Sauvagnac éclate au moment où le gouvernement exprime sa volonté de modifier les règles de représentativité des syndicats, donc aussi leurs sources de financement. Il rappelle qu’il avait été décidé en 1884, lors de la légalisation des syndicats, qu’il n’y aurait aucun contrôle de leurs caisses par l’Etat. On se souvenait comment la reine Victoria avait cassé une grève très gênante pour le royaume par la très opportune découverte de malversations dans la caisse du syndicat.

    D’autre part, Alexandre Martin examine à la loupe les « bizarreries » de l’affaire EADS, sur fond de règlements de compte entre Sarkozy et Villepin, et qui pourrait se retourner contre le premier...

    Michel Limier fait le portrait de Martin Hirsch, haut fonctionnaire (normalien, énarque, directeur de cabinet de Kouchner à la Santé , conseiller d’Etat) devenu président d’Emmaüs, et aujourd’hui « haut commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté ».

    Jean Roberto montre l’alignement brouillon de Nicolas Sarkozy sur George Bush dans l’affaire iranienne.

    Béatrice Pereire revient sur le « détail » et se penche sur d’autres absurdités sémantiques, notamment à propos de « l’AD-Haine » qui conduit Isabelle Adjani à « entrer en résistance »...

  • Saint Luc

    68410f67bdbf7add8dc57e309559d7d7.jpgOn dit habituellement que saint Luc n’était pas un témoin direct de la vie du Christ, et qu’il rapporte dans son évangile ce dont il s’est soigneusement enquis auprès des témoins et des acteurs des événements. Cette idée reçue vient du prologue de son évangile, traduit ainsi : « après m'être informé exactement de tout depuis les origines », ou « après avoir fait des recherches exactes sur toutes ces choses depuis le commencement »,

    Sylvie Chabert d’Hyères, spécialiste du Codex Bezae, qui contient sans doute le plus ancien texte grec connu et l’un des plus anciens textes latins des Evangiles et des Actes, montre que ces traductions sont fautives. Saint Luc, qui connaissait bien le grec, utilise une expression que l’on trouve chez Démosthène (et aussi chez Flavius Josèphe), dont le verbe, parikolouthikoti, a le sens d’« accompagner de près » : on le trouve aussi, et ainsi traduit, dans deux épîtres de saint Paul (la différence est que chez Démosthène il s’agit comme chez saint Luc d’avoir accompagné les événements, d’avoir suivi de près ce qui s’est passé, tandis que chez saint Paul il s’agit d’accompagner quelqu’un).

    Le sens du prologue est donc le contraire de ce que l’on dit. Saint Luc affirme solennellement qu’il a décidé d’écrire cet évangile parce qu’il a « accompagné tous ces événements de près depuis le début », parce qu’il les a suivis en personne depuis la naissance de saint Jean Baptiste.

    Dans la Vulgate (et dans le texte latin du Codex Bezae), le mot est assecuto. En latin classique, adsequere veut dire atteindre, et l’on ne peut pas le traduire ainsi dans la phrase de saint Luc. Mais si l’on oublie le préfixe ad, il reste secuto, de sequere : suivre. Or on trouve précisément ce verbe, avec le préfixe, dans le sens de suivre, dans la notice sur saint Luc du Canon de Muratori (2e siècle) : « à la mesure de ce qu’il avait pu suivre (asequi) il commença à le dire à partir de la nativité de Jean ».

    S’il en est ainsi, les deux premiers chapitres de l’évangile de saint Luc (annonciation et conception de saint Jean Baptiste, Annonciation et conception du Christ, Visitation, nativité de saint Jean Baptiste, Nativité du Christ, circoncision, Présentation au Temple, Jésus face aux docteurs : il y a là les cinq mystères joyeux du Rosaire) sont encore plus bouleversants.

    (Source : le site de Sylvie Chabert d’Hyères sur le Codex Bezae, qui est passionnant.)

    NB. Le thème traditionnel de saint Luc peignant l'icône de la Theotokos accrédite aussi cette interprétation.