J’ai plusieurs fois critiqué des déclarations du cardinal Bertone. Il est juste que je salue son sermon de Fatima, samedi dernier. Voici les extraits qu’en a donnés l’AFP d’après l’agence de presse portugaise Lusa.
Le cardinal Bertone a dénoncé les "soi-disant seigneurs de ce temps (que l'on retrouve dans le monde de la culture et de l'art, de l'économie et de la politique, de la science et de l'information) qui exigent et sont prêts à acheter, voire même à imposer, le silence des chrétiens en invoquant les impératifs d'une société ouverte".
Devant des milliers de pèlerins, réunis au sanctuaire de Fatima, il a également critiqué ceux qui, "au nom d'une société tolérante et respectueuse, imposent comme unique valeur commune la négation de toute valeur réelle et permanente".
"Face à de telles prétentions, le minimum que nous puissions faire est nous rebeller avec la même audace que les Apôtres", a déclaré le secrétaire d'Etat du Vatican.
Le cardinal Bertone, légat spécial du pape Benoît XVI, a également mis en garde ceux qui imaginent que "la victoire dépend essentiellement du talent, de l'habileté, de la valeur de ceux qui écrivent dans les journaux, de ceux qui parlent dans les réunions, de ceux qui ont un rôle visible, et qu'il serait suffisant d'encourager et d'applaudir ces chefs comme on encourage et on applaudit les joueurs sur un stade".
"Il n'existe pas d'erreur plus redoutable et désastreuse", a affirmé le cardinal.