Des figures du mouvement « antilibéral » appellent à la création d'une « nouvelle force politique résolument à gauche », critiquant l'initiative identique d'Olivier Besancenot.
« Le temps presse pour construire une alternative, une force politique pluraliste et moderne: une gauche de gauche » qui « remet en cause la logique d'un capitalisme mondialisé », ont affirmé lors d'un point de presse Claude Debons (ex-coordinateur des collectifs), Clémentine Autain (adjointe au maire de Paris, app. PCF), Roger Martelli (PCF), Christian Picquet (LCR), Eric Coquerel (Mars-Gauche républicaine).
Il faut agir vite « avant que le piège ne se referme sur la gauche », prévient Roger Martelli. Le piège c'est qu'il y ait d'un côté un « PS recentré » et de l'autre « une gauche radicale dont le principal souci sera de résister » et « qui sera vouée à rester minoritaire » : celle de Besancenot.
Car ils accusent Besancenot de vouloir créer un parti autour de la LCR, ce qui ne ferait rien avancer. L'alternative ne peut être construite à partir d'une seule force constituée mais en rassemblant « différentes traditions de la gauche de transformation sociale » : socialistes, communistes, écologistes et autres altermondialistes.
On croyait que c’était aussi l’ambition de Besancenot…
L’adage reste donc toujours vrai : deux trotskistes, ça fait un parti, trois trotskistes, ça fait une scission. Et quand en plus des trotskistes on veut mettre des staliniens, des socialistes, des écologistes, etc., on est sûr de la cacophonie maximum.
Commentaires
Surtout que, du côté d'Egalité et Réconciliation d'Alain Soral et Marc Georges, ça a pas mal remué ce week-end, où j'étais assistant parmis tant de 'transfuges divers'.
Exactement de quoi plaire aux p'tits jeunes qui veulent changer tout ça...
'Le système' a eut les oreilles qui chauffent tout du long,
Et Le Pen dimanche y fut chaudement applaudi, après une intervention millimétrée...
Oui, ils ont du souci à se faire, les 'gauche gauche de la gauche gauchiste rouge antis'...