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Bravo AC le feu

Je n’ai qu’une estime assez modérée (litote) pour le collectif « AC le feu ». Mais il a bien raison de dénoncer les propos tenus par Fadela Amara au conseil des ministres du 7 septembre, et de demander à la secrétaire d’Etat à la Politique de la ville de « parler français » (sic).

On se souvient que le président de la République avait salué la prestation « absolument remarquable » de Fadela Amara.

Celle-ci avait ensuite publié sur son blog le texte de son intervention.

Extraits :

« La politique de la ville a besoin de franchise. Entre nous, on ne va pas se la raconter... » « Je vous le dis cash... » « Objectif : tolérance zéro pour la glandouille... »

AC le feu dénonce la « stigmatisation » et la « dévalorisation » des « jeunes sans activité », qui « passent du statut de racaille à celui de glandouilleur », et ajoute : « Si l’objectif de Mme Amara est d’être représentative des quartiers lorsqu’elle emploie ce langage pour le moins vulgaire et insultant, il est clair qu’elle se trompe lourdement sur l’incroyable richesse intellectuelle et culturelle qui s’y trouve. »

En fait, la richesse intellectuelle et culturelle qui s’y trouve a plutôt tendance à aller s’exercer ailleurs. Quoi qu’il en soit, il est en effet intolérable qu’un ministre s’exprime de cette façon, et AC le feu touche ici, peut-être involontairement, à un point essentiel : si l’on veut aider les « jeunes », on doit commencer par ne pas parler comme eux, et surtout par ne pas faire semblant de parler comme eux.

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