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  • Sarkozy comme Prodi

    Si l’on veut savoir jusqu’où va l’européisme de Nicolas Sarkozy, on en a eu l’illustration hier à l’issue de la rencontre entre le Président français et le président du conseil italien Romano Prodi, ancien président de la Commission européenne et européiste forcené.

    En effet, Romano Prodi s’est dit en accord avec le contenu du « traité simplifié » que propose Sarkozy. Et il a précisé les points d’accord : présidence stable de l’Union, ministre des Affaires étrangères, suppression de la règle de l’unanimité, reconnaissance de la personnalité juridique de l’Union européenne. Prodi a ajouté qu’ils avaient examiné ensemble les problèmes qui seront abordés lors du prochain sommet européen (21-22 juin), « pour lesquels nous sommes unis par une commune volonté de renforcer les institutions européennes ». Et l’on ne peut renforcer les institutions européennes qu’en affaiblissant les institutions nationales. Du reste, si l’on supprime la règle de l’unanimité, les institutions nationales ne sont plus que de simples relais des institutions européennes. « La suppression de la règle de l’unanimité est la suppression de tout ce qui reste des souverainetés nationales », souligne Jean-Marie Le Pen dans un communiqué sur « l’européisme extrémiste de Sarkozy ».

    Les deux dirigeants ont également marqué leur accord pour « renforcer la gouvernance économique de la zone euro », ce qui est dans la logique de la monnaie unique, autrement dit de la suppression de la souveraineté économique.

    Jean-Marie Le Pen constate que Sarkozy « veut aller encore plus loin que la Constitution européenne, que les Français ont pourtant rejetée par référendum », et avertit que « si les électeurs veulent garder la France, ils doivent impérativement voter aux législatives pour les candidats du Front National ».

    Romano Prodi a enfin manifesté son accord avec le projet d’Union méditerranéenne de Nicolas Sarkozy (avec la Turquie comme « pivot »...), et à sa proposition d’une réunion préliminaire des « sept pays méditerranéens » de l’UE pour « donner une signification au niveau opérationnel à la politique méditerranéenne ». Ainsi Romano Prodi accepte-t-il sans sourciller de voir dans les « pays méditerranéens » le Portugal, qui ne connaît d’autre mer que l’océan Atlantique, mais pas la Slovénie , dont la côte touche pourtant celle de l’Italie...

  • Mardi de Pentecôte

    On a vu hier que Luther avait gardé l’octave de la Pentecôte. Bien entendu les orientaux ont aussi cette octave. A une époque où l’on met tant en avant l’œcuménisme, on a là, dans le nouveau calendrier romain, un exemple frappant, parmi tant d’autres, d’une réforme anti-œcuménique…

    Les Byzantins ne parlent pas d’octave. C’est tout simplement la fête qui dure toute la semaine. Il leur serait impensable d’abolir cela. Car le lundi de Pentecôte est la célébration spéciale du Saint-Esprit, selon la règle qui veut qu’on célèbre le lendemain de la fête le protagoniste principal de cette fête (ainsi le 26 décembre c’est la fête de la Mère de Dieu, le 26 mars la fête de saint Gabriel, etc.). De ce fait la Pentecôte, au-delà du récit de ce qui s’est passé en ce jour, est d’abord la fête de la Trinité, puisque la descente du Saint-Esprit boucle la révélation de la Trinité. Et cette Pentecôte qui dure toute la semaine s'achève le dimanche suivant dans la Toussaint, puisque c’est le Saint-Esprit qui fait les saints.

    Chaque jour de cette semaine on dit ce tropaire :

    « Béni sois-tu, Christ notre Dieu, qui as rendu maîtres en sagesse de simples pêcheurs, leur envoyant l’Esprit Saint, et par eux, prenant au filet l’univers entier. Gloire à toi ! »

    Et ce kondakion, qui souligne que la bénédiction de la Pentecôte est le contraire de la malédiction de Babel :

    « Lorsque jadis il était descendu sur terre, le Très-Haut avait confondu les langues et dispersé les peuples. Maintenant qu’il distribue les langues de feu, il appelle tous les hommes à l’unité. Glorifions d’une seule voix l’Esprit Très-Saint. »

  • Le Malien et RESF

    Le vol Paris-Bamako (Mali) d'Air France au départ de l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle a été annulé samedi après-midi, après l'intervention de passagers contre l'expulsion d'un homme en situation irrégulière. Peu avant le départ, la personne devant être expulsée s'est levée, nécessitant l'intervention des agents de police l'accompagnant, a appris l'AFP auprès de Laurent Cantet, membre du… Réseau éducation sans frontières (RESF), présent dans l'appareil… Plusieurs passagers se sont alors indignés des « conditions de traitement » du clandestin. « Le commandant de bord a estimé que les conditions de sécurité n'étaient pas remplies », déclare Air France.

    Il n’y a eu aucun commentaire du ministre de l’Intérieur ou de quelque autre personnalité gouvernementale…

    On peut se demander pourtant où est la « rupture » en la matière, puisque, comme auparavant, il suffit d’alerter un lobby pour faire échec à l’application des lois nationales.

  • L’école catholique… catholique ?

    Faride Hamana, le président de la FCPE, première fédération de parents d'élèves, qui tenait son congrès à Montpellier, s'est inquiété dimanche d'une « éclosion d'écoles religieuses, signe d'un repli identitaire et communautaire dont nous ne pouvons qu'être soucieux pour l'avenir », et a appelé à reconstruire un camp laïque « plus fort ». « On observe une forte tendance à la “reconfessionnalisation“ des écoles privées catholiques sous contrat mais il y a aussi des velléités des autres religions de créer leur propre enseignement", a-t-il souligné.

    Pour cet intégriste du laïcisme, l’école catholique devrait donc être laïque…

    On retiendra surtout cette perception du renouveau religieux et « identitaire »des écoles catholiques par un observateur qui en est l’ennemi. Puisse-t-il avoir raison.

  • L’avortement palme d’or

    Christine Albanel, ministre de la Culture et de la Communication, salue la palme d’or du festival de Cannes attribuée au film du Roumain Cristian Mungiu 4 mois, 3 semaines et 2 jours, qui est « un témoignage bouleversant de l'histoire européenne récente ». Ce film est « un récit cru et puissant d'un avortement interdit sous le régime communiste », souligne l’AFP. « 4 mois, 3 semaines et 2 jours est une chronique saisissante des années Ceaucescu à travers le portrait de deux jeunes femmes solidaires dans l'accomplissement d'un avortement clandestin » selon l’AP.

    Reuters explique : « Le film se déroule dans la Roumanie de Ceaucescu, où l'avortement est interdit. Une jeune étudiante, Gabita (Laura Vassiliu), entreprend d'interrompre sa grossesse avec l'aide d'Ottila (Anamaria Marinca), sa camarade de chambrée. Les deux femmes font appel à M. Bébé (Vlad Ivanov) pour opérer, discrètement dans une chambre d'hôtel. Il se fera payer non pas en argent, mais en nature. L'espace d'une nuit, Cristian Mungiu, cinéaste d'une nouvelle vague roumaine, va nous faire partager les affres et les angoisses d'Ottila, qui met tout en oeuvre, au-delà de l'abnégation, pour aider son amie. »

    Le cinéaste a décidé de consacrer son deuxième film aux avortements sous le régime communiste en apprenant que ceux-ci auraient coûté la vie à un demi-million de femmes roumaines, a-t-il expliqué à Cannes. «À cause des pressions exercées par le régime, les femmes et les familles étaient si inquiètes de ne pas se faire prendre pour avortement illégal qu'elles ne consacraient pas une seule minute à se poser des questions morales», a-t-il dit.

    Bref, ce film montre qu’il est criminel d’interdire l’avortement, et que cette interdiction ne peut être le fait que d’un régime totalitaire.

    Le Salon Beige souligne que le film a également reçu le Prix de l'Education nationale, en raison de son « intérêt pédagogique ». Il fera l’objet « d'un dvd-rom pédagogique qui en facilitera l'approche et invitera à l'analyse et au débat avec les élèves »."A l'analyse et au débat"... avec un pluralisme digne de la Roumanie de Ceaucescu, sans doute, commente opportunément Le Salon Beige.

  • Le retour des points non négociables

    Dans certains blogs et journaux, les « trois points non négociables » tirés d’un texte de Benoît XVI sont devenus le critère quasiment unique, en tout cas primordial, pour juger les candidats aux législatives, comme c’était déjà le cas pour la présidentielle. Au lendemain du premier tour de la présidentielle, j’avais expliqué ce que j’en pensais, et je disais : « Je prends les devants pour les législatives. Comme ça ce sera fait, une fois pour toutes. »

    Si j’y reviens néanmoins, c’est d’une part pour rappeler ma position, d’autre part pour signaler la spécificité des élections législatives.

    Il s’agit d’élire des députés à l’Assemblée nationale. Or plus de 70 % des lois votées par l’Assemblée nationale ne sont que la transposition de directives européennes. Un taux qui ne cesse de monter, et qui va monter encore si Nicolas Sarkozy et ses collègues européens imposent un traité qui généralise le vote à la majorité qualifiée au conseil européen. Car il ne s’agit même plus d’« étendre » le vote à la majorité qualifiée, mais de le « généraliser ». Ce qui va plus loin que ce que prévoyait la Constitution européenne.

    A partir du moment où le vote à la majorité est « généralisé », c’est donc la décision majoritaire qui est appliquée dans tous les domaines et dans tous les pays, et les Parlements nationaux ne sont plus que des chambres d’enregistrement.

    Or l’idéologie majoritaire dans les institutions européennes est celle de la subversion anti-naturelle, à un degré plus fort encore que ce qu’elle est dans les institutions françaises. Pour prendre un seul exemple, on sait depuis l’affaire Buttiglione qu’un commissaire européen ne peut pas être, fût-ce à titre strictement privé, hostile aux relations homosexuelles. Cela est encore toléré dans le gouvernement français, comme le montre la présence de Christine Boutin. Mais si « l’Europe » décide de faire de la jurisprudence Buttiglione une règle universelle, il n’y aura plus de Christine Boutin. Laquelle déjà n’aura que le droit de se taire, en tant que ministre, sur les « points non négociables ».

    Il ne sert à rien d’avoir un député qui défende les « points non négociables » et qui soit favorable à la généralisation du vote à la majorité qualifiée dans l’Union européenne. Il se paralyse d’avance. Pire : il accepte d’avance ce que les institutions européennes décideront en matière de culture de mort et de politique anti-familiale.

    La priorité n’est donc pas de voter pour des candidats qui respectent les « points non négociables », mais pour des candidats qui veulent le rétablissement de la souveraineté nationale.

    Cela paraît être un paradoxe, mais ce ne l’est pas : il vaut mieux voter pour un candidat « nationaliste » qui ignore les « points non négociables » que pour un candidat européiste qui les défend. Car la souveraineté du Parlement est une condition sine qua non. Si le Parlement est souverain, il se donne la possibilité d’œuvrer pour la vie et pour la famille. S’il ne l’est pas, il est aux ordres de la culture de mort, quelles que soient les opinions de tel ou tel député.

    Comme pour moi il est évident qu’au-dessus de la politique il y a la morale, et qu’au-dessus de la morale il y a la religion, j’ai mis longtemps à comprendre le « politique d’abord » de Maurras. On a ici une parfaite illustration de ce principe.

  • Lundi de Pentecôte

    Luther n’avait pas eu l’impiété de supprimer l’octave de la Pentecôte. De ce fait, à Leipzig comme dans le reste de la chrétienté, le lundi et le mardi de la Pentecôte étaient fériés, et le peuple chrétien, protestant ou catholique, continuait de méditer sur le grand mystère.

    Pourquoi, à Leipzig ? Parce que si Luther avait fait comme Paul VI et ses experts, nous aurions été privés de cinq cantates de Jean-Sébastien Bach. Il en a en effet composé trois pour le lundi de Pentecôte, deux pour le mardi (du moins c’est ce qui nous reste).

    Or, en outre, l’une de ces cantates, la BWV 68 pour le « deuxième jour de la Pentecôte » de 1725, est l’une des plus belles.

    Le chœur d’entrée, d’une lumineuse sérénité, est composé sur le choral Also hat Gott die Welt geliebt, qui reprend le début du discours de Jésus à Nicodème dans l’évangile du jour : Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique… Dans ce « don » d'amour se récapitule tout le parcours de Jésus-Christ, et toute l’année liturgique, depuis la Nativité jusqu’à la Pentecôte. Et dans sa prière musicale, Bach le montre en faisant allusion à la Nativité de façon très subtile : la mélodie originelle du choral est imperceptible à celui qui n’y fait pas attention, mais elle est soulignée par un cor discret : le cor est l’instrument que Bach utilise pour symboliser l’incarnation.

    La Nativité sera ensuite célébrée de façon plus directe dans l’air de basse : Du bist geboren mir zugute : Tu es né pour mon bien, et ce sont tous les bienfaits apportés par le Christ qui sont ici célébrés, affirmés avec autorité, dans leur globalité.

    Mais il y a d’abord l’air de soprano, d’une joie aussi spontanée que sans mélange, et qu’accompagne un violoncelle piccolo jubilant : Mon cœur plein de foi, exulte, chante, réjouis-toi, ton Jésus est là… Cet air se termine de façon insolite par un trio hautbois, violon, violoncelle, qui est une merveilleuse dentelle sonore, comme un vitrail d’église de campagne sur lequel joue le soleil de printemps.

    Entre les deux airs, le récitatif de basse fait allusion à l’épître du jour : Je suis comme Pierre…

    Le chœur final est composé sur une des paroles du Christ à Nicodème : Celui qui croit en lui ne sera pas jugé, mais celui qui ne croira pas en lui est déjà jugé, car il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. C’est une fugue à deux sujets qui s’affrontent (celui qui croit, celui qui ne croit pas), avant de se conclure sereinement sur le premier thème. Cette fugue, où l’orchestre s’enrichit de trois trombones, a une saveur étrangement archaïque par rapport aux deux airs qui ont précédé. On peut y voir une allusion au fait que la Pentecôte de la nouvelle alliance accomplit la Pentecôte de l’ancienne alliance, dans le nom de Jésus qui sauve.

    Désolé, mais je préfère ce lundi de Pentecôte luthérien en musique à l’anonyme « lundi de la 8e semaine du temps ordinaire »

  • Pentecôte

    La solennité de ce jour, mes bien-aimés, doit être vénérée parmi les fêtes principales, tous les cœurs catholiques le savent. Combien nous devons révérer ce jour que l'Esprit Saint a consacré par le miracle suprême du don de lui-même !

    Ce jour est en effet le dixième après celui où le Seigneur est monté au-dessus de toute la hauteur des cieux pour s'asseoir à la droite de Dieu le Père. Il est le cinquantième jour à briller pour nous depuis sa résurrection, en qui il a commencé. Ce jour contient en lui-même de grands mystères, ceux de l'économie sacrée ancienne et ceux de la nouvelle. Il y est en effet clairement montré que la grâce avait été annoncée par la Loi, et que la Loi a été accomplie par la grâce.

    En effet, c'est cinquante jours après l'immolation de l'agneau que jadis le peuple hébreu, libéré des Égyptiens, reçut la Loi sur la montagne du Sinaï. De même, après la passion du Christ, qui fut l'immolation du véritable agneau de Dieu, le cinquantième jour après sa résurrection, l'Esprit Saint fondit sur les Apôtres et sur le peuple des croyants. Le chrétien attentif reconnaîtra donc facilement que les débuts de l'Ancien Testament étaient au service des débuts de l'Évangile, et que la seconde alliance fut constituée par le même Esprit qui avait fondé la première.

    A partir de ce jour, la trompette de la prédication évangélique se mit à retentir. Dès ce moment, les ondées de charismes, les flots de bénédictions arrosèrent tout désert et toute terre aride parce que, pour renouveler la face de la terre, l'Esprit de Dieu était porté sur les eaux. Pour chasser les anciennes ténèbres, une lumière nouvelle jetait des éclairs. De l'éclat des lampes étincelantes naissaient et le Verbe du Seigneur qui illumine, et la parole enflammée qui, pour créer l'intelligence et consumer le péché, a le pouvoir d'illuminer et la force de brûler.

    (saint Léon le Grand)

  • Sarkozy « beaucoup moins à droite que sa campagne »

    Les grandes manœuvres pour réunifier le parti radical ont été repoussées après les législatives. Le PRG entend d’abord engranger les sièges que le PS lui a promis…

    Mais dans une lettre aux militants de son parti, Jean-Michel Baylet réitère que « l’inventaire des convergences et divergences » entre le PRG et le nouveau gouvernement, qui est un « préalable » à toute perspective de discussion, peut « être plus facilement conduit et complété dans un dialogue entre les radicaux de gauche et les radicaux valoisiens ». C’est ce qu’il a dit à Nicolas Sarkozy lors de leur entretien du 15 mai, souligne-t-il, ajoutant ceci qui justifie sa nouvelle position et qui est fort instructif : au cours de cet entretien, le Président « m’a exposé sa conception du pays : beaucoup moins à droite que sa campagne »…

  • Le Pen et les benêts

    Propos de Jean-Marie Le Pen lors d’une conférence de presse à Hyères :

    « C'est par répulsion pour la gauche essentiellement que M. Sarkozy a été élu (...) J'ai été cocufié par un certain nombre de nos électeurs qui ont préféré voter pour M. Sarkozy par crainte du Parti socialiste. (…) Ceux-là, je leur dis : ne vous laissez pas emporter par le sentiment moutonnier à voter pour l'UMP ! Parce que c'est évident que les 365 députés UMP de l'Assemblée nationale n'ont pas les mérites ni le dynamisme de M. Sarkozy. Reconnaissons lui tout de même une dimension exceptionnelle, sous-tendue par une formidable ambition personnelle. (…) Si M. Sarkozy avait été vraiment “lepénisé“, j'en serais satisfait, mais comme un élève copie sur son copain lors d'un examen, M. Sarkozy a emprunté très largement à notre patrimoine politique. Il avait commencé sa campagne comme libéral et atlantiste, et puis, il a compris qu'il était sur une voie qui le conduisait à l'échec et il est revenu sur une voie nationale, voire même nationaliste. Cela ne correspond pas à ce qu'il pense et ce n'est pas ce qu'il va faire. » Mais, a-t-il ajouté, « les quelques jours qui nous séparent des élections législatives ne vont pas permettre aux benêts de s'apercevoir qu'ils ont été trompés ».

    Aux candidats du FN de montrer aux électeurs qu’ils ont déjà été trompés, et de réduire autant que faire se peut le nombre des benêts…