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Le Pen et les benêts

Propos de Jean-Marie Le Pen lors d’une conférence de presse à Hyères :

« C'est par répulsion pour la gauche essentiellement que M. Sarkozy a été élu (...) J'ai été cocufié par un certain nombre de nos électeurs qui ont préféré voter pour M. Sarkozy par crainte du Parti socialiste. (…) Ceux-là, je leur dis : ne vous laissez pas emporter par le sentiment moutonnier à voter pour l'UMP ! Parce que c'est évident que les 365 députés UMP de l'Assemblée nationale n'ont pas les mérites ni le dynamisme de M. Sarkozy. Reconnaissons lui tout de même une dimension exceptionnelle, sous-tendue par une formidable ambition personnelle. (…) Si M. Sarkozy avait été vraiment “lepénisé“, j'en serais satisfait, mais comme un élève copie sur son copain lors d'un examen, M. Sarkozy a emprunté très largement à notre patrimoine politique. Il avait commencé sa campagne comme libéral et atlantiste, et puis, il a compris qu'il était sur une voie qui le conduisait à l'échec et il est revenu sur une voie nationale, voire même nationaliste. Cela ne correspond pas à ce qu'il pense et ce n'est pas ce qu'il va faire. » Mais, a-t-il ajouté, « les quelques jours qui nous séparent des élections législatives ne vont pas permettre aux benêts de s'apercevoir qu'ils ont été trompés ».

Aux candidats du FN de montrer aux électeurs qu’ils ont déjà été trompés, et de réduire autant que faire se peut le nombre des benêts…

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