Les grandes manœuvres pour réunifier le parti radical ont été repoussées après les législatives. Le PRG entend d’abord engranger les sièges que le PS lui a promis…
Mais dans une lettre aux militants de son parti, Jean-Michel Baylet réitère que « l’inventaire des convergences et divergences » entre le PRG et le nouveau gouvernement, qui est un « préalable » à toute perspective de discussion, peut « être plus facilement conduit et complété dans un dialogue entre les radicaux de gauche et les radicaux valoisiens ». C’est ce qu’il a dit à Nicolas Sarkozy lors de leur entretien du 15 mai, souligne-t-il, ajoutant ceci qui justifie sa nouvelle position et qui est fort instructif : au cours de cet entretien, le Président « m’a exposé sa conception du pays : beaucoup moins à droite que sa campagne »…