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Mardi de Pentecôte

On a vu hier que Luther avait gardé l’octave de la Pentecôte. Bien entendu les orientaux ont aussi cette octave. A une époque où l’on met tant en avant l’œcuménisme, on a là, dans le nouveau calendrier romain, un exemple frappant, parmi tant d’autres, d’une réforme anti-œcuménique…

Les Byzantins ne parlent pas d’octave. C’est tout simplement la fête qui dure toute la semaine. Il leur serait impensable d’abolir cela. Car le lundi de Pentecôte est la célébration spéciale du Saint-Esprit, selon la règle qui veut qu’on célèbre le lendemain de la fête le protagoniste principal de cette fête (ainsi le 26 décembre c’est la fête de la Mère de Dieu, le 26 mars la fête de saint Gabriel, etc.). De ce fait la Pentecôte, au-delà du récit de ce qui s’est passé en ce jour, est d’abord la fête de la Trinité, puisque la descente du Saint-Esprit boucle la révélation de la Trinité. Et cette Pentecôte qui dure toute la semaine s'achève le dimanche suivant dans la Toussaint, puisque c’est le Saint-Esprit qui fait les saints.

Chaque jour de cette semaine on dit ce tropaire :

« Béni sois-tu, Christ notre Dieu, qui as rendu maîtres en sagesse de simples pêcheurs, leur envoyant l’Esprit Saint, et par eux, prenant au filet l’univers entier. Gloire à toi ! »

Et ce kondakion, qui souligne que la bénédiction de la Pentecôte est le contraire de la malédiction de Babel :

« Lorsque jadis il était descendu sur terre, le Très-Haut avait confondu les langues et dispersé les peuples. Maintenant qu’il distribue les langues de feu, il appelle tous les hommes à l’unité. Glorifions d’une seule voix l’Esprit Très-Saint. »

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