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4e dimanche après l’Epiphanie

L’évangile est celui de la tempête apaisée.

Quand les juifs prenaient connaissance de ce passage de l’évangile de saint Matthieu, ils pensaient immédiatement à ces versets du psaume 106 :

Ceux qui descendent sur la mer dans des navires, et qui font leur ouvrage sur les vastes eaux,

ceux-là ont vu les œuvres du Seigneur, et ses merveilles dans les profondeurs.

Il a dit, et le souffle de la tempête s’est levé, et les flots de la mer se sont soulevés.

Ils montent jusqu'au ciel, et descendent jusqu'aux abîmes ; leur âme défaillait dans le malheur.

Ils ont été troublés et agités comme un homme ivre, et toute leur sagesse a été anéantie.

Et ils ont crié au Seigneur dans leur tribulation, et il les a sauvés de leur destin.

Il a changé la tempête en une brise, et les flots de la mer se sont tus.

Ils se sont réjouis que les flots se soient tus, et Dieu les a conduits au port de leur désir.

Contrairement à la plupart des versets de psaumes qui racontent quelque chose, ceux-ci ne font allusion à aucun événement relaté dans l’Ancien Testament. Et c’est fort insolite. Ils ne font allusion qu’à l’épisode évangélique de la tempête apaisée, qu’ils prophétisent de façon précise.

La péricope évangélique se termine ainsi : « Les hommes en étaient émerveillés, et ils disaient : Qui est celui-ci, à qui les vents et la mer obéissent ? »

La question n’en est pas vraiment une, car la réponse est contenue dans le verset évangélique, en rapport avec le psaume : « Les hommes » se demandent qui est « celui-là » : celui-là n’est pas l’un des hommes, il est beaucoup plus qu’un homme : il est celui qui dans le psaume commande aux vents et à la mer : il est le Seigneur, il est Dieu.

C’est pourquoi l’épisode de la tempête apaisée est aussi une épiphanie.

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