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Dupont-Aignan

  • Dupont-Aignan comme Villiers

    Après ses grandes déclarations d’indépendance, Nicolas Dupont-Aignan, qui avait claqué la porte de l’UMP au début de la campagne présidentielle, revient à la maison, comme Philippe de Villiers. Député de l’Essonne, il  est candidat à sa propre succession sous l’étiquette « Debout la République majorité présidentielle », et il est officiellement soutenu par l’UMP...

  • Dupont-Aignan ne choisit pas

    A l’issue de la réunion de ses partisans, samedi à Paris, Nicolas Dupont-Aignan a indiqué qu’il ne donnait pas de consigne de vote pour le premier tour de la présidentielle. Mais qu’il prendra position pour le second tour, sur les bases d’un « pacte pour la France » qui a été adopté lors de cette réunion. Il demande un référendum sur le futur traité européen, l’institution du référendum d’initiative populaire, et une dose de proportionnelle. Parmi les candidats susceptibles de figurer au second tour,  il n’y a que Jean-Marie Le Pen qui propose cela. Mais Jean-Marie Le Pen est exclu du spectre politique de Dupont-Aignan, qui s’arrête à « l’extrême droite » villiériste...

    D’autre part, le groupuscule de Dupont-Aignan Debout la République, en rupture de ban avec l’UMP, va être érigé en parti politique, pour devenir une « force gaulliste républicaine »...

  • Dupont-Aignan et Bayrou

    Nicolas Dupont-Aignan est plus disert vis-à-vis de l’AFP que sur son blog. Il n’exclut pas en effet de voter pour François Bayrou. Il rappelle que la question sera tranchée le 31 mars lors de l’assemblée générale de son groupuscule, mais il précise : « La question posée est de savoir si nous, les gaullistes, nous devons choisir au premier tour entre un libéral (Sarkozy), un centriste (Bayrou), la droite extrême (Villiers), ou ne pas choisir. »

    Or François Bayrou a « l’avantage énorme » de proposer un référendum sur le prochain traité constitutionnel. « C’est un élément clef » à considérer, souligne-t-il. Tandis que Sarkozy veut le faire voter par le Parlement, ce qui est « une perspective rédhibitoire ». Et qu’il serait peu intéressant de soutenir Philippe de Villiers, qui « n’est pas en état de l’emporter, et qui en plus dérive vers la droite extrême » (sic).

    De fait, le choix « des gaullistes » souverainistes est donc entre le plus européiste des candidats et rien. C’est surréaliste.

    On constate que pour Nicolas Dupont-Aignan Jean-Marie Le Pen n’existe même pas. C’est pourtant, qu’il le veuille ou non, le candidat qui est le plus proche de ce qu’il pense. Mais peu importe. Les quelques électeurs potentiels de Dupont-Aignan, s’ils sont cohérents (eux) voteront Le Pen, et Dupont-Aignan retournera chez Sarkozy, après avoir rêvé en vain d’être ministre de Bayrou...

  • Dupont-Aignan : attendons

    La nouvelle a vite fait le tour des internautes, puis des rédactions : Nicolas Dupont-Aignan se rallie à François Bayrou. Si c'était vrai, ce serait en effet spectaculaire: le souverainiste du gaullisme appelant à voter pour le plus européiste des candidats...

    « Nicolas Dupont-Aignan va très probablement appeler à voter dès le premier tour en faveur de François Bayrou », aurait dit dimanche Christian Després, délégué du mouvement de Dupont-Aignan pour la Champagne-Ardenne, à Michel Tanner, qui ajoutait : « Des contacts auraient d'ailleurs été déjà pris avec l'UDF et, en cas de victoire de François Bayrou, Nicolas Dupont-Aignan pourrait être ministrable. A l'aménagement du territoire et au développement durable, par exemple ».

    Dans Le Monde, on avance même que ce ralliement est officiel.

    Mais ce n’est pas ce que dit le principal intéressé dans son blog :

    « Je ne suis en aucun cas dans une logique de ralliement et je refuse cette idée selon laquelle, dès l’impossibilité d’être présent au 1er tour, je devrais m’aligner automatiquement et de manière individuelle derrière un candidat. Quant à mon positionnement personnel par rapport au 1er tour, je ne prendrai pas de décision avant le 31 mars, date à laquelle j’entendrai les militants de Debout la République. »

  • Dupont-Aignan

    Ce n’est pas une surprise que Nicolas Dupont-Aignan ne soit pas candidat à la présidentielle. Selon mes informations, il a certes recherché des promesses de parrainage, mais il n’a rien fait ensuite pour les concrétiser. Et l’on sait, tant chez Le Pen que chez Bové et quelques autres, qu’il faut organiser une longue et lourde et pénible chasse aux signatures pour tenter de les avoir réellement.

    Précision. Quelque temps après l’annonce qu’il quittait l’UMP (le jour du show Sarkozy à la Porte de Versailles), nous remarquions à la suite de Vox Galliae que Dupont-Aignan était toujours UMP dans tous les organigrammes. Ce n’est plus le cas. Sur le site de l’Assemblée nationale, il n’est plus député UMP, et sur le site du parti, il n’est plus le candidat investi dans la 8e circonscription de l’Essonne (encore que la place soit vacante…).

  • Dupont-Aignan, candidat UMP

    Le 13 janvier dernier, Nicolas Dupont-Aignan annonçait qu’il quittait l’UMP, et comme on ne l’avait guère entendu, ce jour du sacre de Sarkozy, il réitérait sa décision le 17. Or le blog Vox Galliae (auquel on se reportera pour les liens permettant de vérifier les informations qui suivent) constate que Nicolas Dupont-Aignan est toujours répertorié comme député UMP à la fois sur le site de l’Assemblée nationale et sur le site du groupe UMP. Qu’il est toujours « conseiller exécutif » de l’UMP sur le site du parti. Qu’il est toujours le candidat investi par l’UMP dans la 8e circonscription de l’Essonne. Que les responsables de son mouvement Debout la République et ses principaux soutiens sont toujours à l’UMP. Que deux de ses proches sont également investis par l’UMP pour les prochaines législatives…

    Cela permet d’apprécier à sa juste valeur le discours qu’il a tenu dimanche devant ses partisans à Paris. Dans lequel il s’est posé comme « le seul candidat républicain du non » à la Constitution européenne, a appelé tous les Français qui ont voté non « à se rassembler derrière » lui, et a rejeté les « appels du pied des partis de l’extrême » (à savoir l’appel à rejoindre l’union patriotique).