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« Sur 55 dépistages que j’ai faits chez mes patients d’origine comorienne, 34 étaient positifs au Covid-19. Mon associé comorien a fait exactement le même constat, ainsi que mes confrères de l’hôpital Nord, de l’hôpital Européen et de Laveran. Environ 70% des lits occupés en réanimation dans ces hôpitaux sont d’origine comorienne. »
Deux hôpitaux de l’Ontario, à Ottawa et à Hamilton, ont arrêté leurs activités d’euthanasie « après un examen minutieux des principes visant à prévenir la transmission du COVID-19 et à préserver les ressources en matière de soins de santé, et en accord avec la réduction progressive des services électifs dans la province ».
En revanche à Toronto il n’est pas question d’y renoncer, parce que, comme l’avortement, l’euthanasie est prioritaire : « Nous avons dû prendre des décisions très difficiles concernant d'autres services et programmes qui ont été mis en attente ou fermés pendant cette pandémie, mais nous avons considéré ce service comme essentiel. »
Au Texas. Le juge fédéral du district ouest du Texas, Lee Yeakel, a suspendu hier l’ordonnance du gouverneur du Texas exigeant, en raison de la pandémie de coronavirus, le report de « tous les actes chirurgicaux qui ne sont pas immédiatement médicalement nécessaires ». Le procureur général de l’Etat, Ken Paxton, avait souligné que l’avortement faisait partie de ces actes. Le juge Yeakel entend empêcher que les « patientes subissent un préjudice grave et irréparable » : « L’interprétation de l’ordonnance par le procureur général empêche les femmes du Texas d'exercer ce que la Cour suprême a déclaré être leur droit constitutionnel fondamental d'interrompre une grossesse avant que le fœtus soit viable. »
Le juge Lee Yeakel a été nommé par… George W. Bush. Et il a déjà suspendu deux lois du Texas qui limitaient l’avortement.
Dans l’Ohio. Le juge fédéral Michael Barrett du district sud de l'Ohio a décrété que l'ordonnance du ministère de la Santé de l’Etat mettant fin aux procédures non essentielles « impose probablement un “fardeau indu” au droit d'une femme de choisir un avortement avant que le fœtus soit viable, et viole ainsi son droit à la vie privée garanti par le quatorzième amendement." Il a ajouté que « son application causerait en soi un préjudice irréparable" »…
Le juge Michael Barrett a également été nommé par George W. Bush…
Dans l’Alabama. Le juge fédéral Myron Thompson, du district central de l'Alabama, a suspendu l’ordonnance du ministère de la Santé de l’Etat, qui interdisait les actes chirurgicaux non urgents. « Parce que la loi de l’Alabama impose une limite de temps pour les femmes qui veulent obtenir un avortement, l’ordonnance du 27 mars est susceptible d’empêcher totalement certaines femmes d’exercer leur droit à obtenir un avortement. »
Le juge Myron Thompson a été nommé par Jimmy Carter.
Au Texas, Ken Paxton a immédiatement déclaré qu’il faisait appel du jugement.
Le Mississippi, l’Iowa et l’Oklahoma ont également pris des mesures d’interdiction des « actes chirurgicaux non urgents ».
Dans ce chapitre de l’Évangile, mes frères, notre Seigneur Jésus-Christ se manifeste plus particulièrement à notre foi sous le rapport de son humanité.
Toutes ses paroles et toutes ses actions le révèlent à notre foi comme Dieu et comme homme : comme Dieu qui nous a faits, comme homme qui nous a recherchés ; Dieu toujours avec son Père, homme avec nous dans le temps. Il n’aurait point recherché l’homme qu’il avait fait, s’il n’était devenu lui-même cet homme qu’il avait créé. Cependant souvenez-vous-en et que cette pensée ne sorte point de votre esprit : le Christ fait homme n’a point cessé d’être Dieu, Celui qui a fait l’homme s’est fait homme lui-même en restant Dieu.
Lorsqu’il s’est caché comme homme il n’a point perdu sa puissance, gardons-nous de le croire ; mais il a voulu donner un exemple à notre faiblesse. On ne s’est emparé de lui que quand il l’a voulu, il a été mis à mort quand il l’a voulu. Mais comme plus tard ses membres, c’est-à-dire ses fidèles, ne devaient pas avoir la puissance qu’il possédait, lui, notre Dieu, en se cachant, en se dérobant à la fureur des hommes comme pour éviter la mort, il donnait à entendre que ses membres agiraient ainsi, en qui il est, lui-même.
Car il n’est point vrai que le Christ soit dans le chef sans être dans le corps ; il est tout entier dans le chef et dans le corps de son Église. Ce qui donc s’attribue à ses membres, il le faut attribuer à lui-même ; mais tout ce qui lui convient à lui, ne convient pas pour cela à ses membres. Si ses membres n’étaient pas lui-même, il n’aurait pas dit à Saul : « Pourquoi me persécutes-tu ? » Car ce n’était pas lui en personne que Saul persécutait sur la terre : c’étaient ses membres, c’est-à-dire ses fidèles. Il n’a point cependant voulu dire mes saints, mes serviteurs, ou ce qui est plus honorable encore, mes frères ; mais il dit : moi ; c’est-à-dire mes membres, dont je suis le chef.
Saint Augustin, homélie 28 sur saint Jean, lecture des matines.
Jacques Delors sort de son silence : « Le climat qui semble régner entre les chefs d’Etat et de gouvernement et le manque de solidarité européenne font courir un danger mortel à l’Union européenne. Le microbe est de retour » @afpfr#EUCouncil#CoronaVirus#Conseileuropeenpic.twitter.com/FhZhSjZn1w
— Jacques Delors Institute (@DelorsInstitute) March 28, 2020
Le 20 février dernier l’église du village de Dombås en Norvège a été incendiée. L’intérieur a entièrement brûlé. Le 20 mars a eu lieu une tentative d’incendie de l’église de Sel, à quelques kilomètres de là. La police a arrêté le coupable, qui a avoué les deux délits. Le tribunal de district a déclaré : « Comme raison de ses actes, il a expliqué qu’il était en colère et vexé parce qu’un Norvégien avait brûlé un exemplaire du Coran, sans que la police n’intervienne. »
L’homme, jugé « mentalement instable », a été mis en prison pour quatre semaines.
Geoffroy Boulard, diplômé des universités du Havre, de Rennes, de Cergy-Pontoise et de l’ESSEC, conseiller de Paris, conseiller du Grand Paris, maire du 17e arrondissement, écrit :
#RIP à la famille, aux proches de Patrick Devedjian ainsi qu’à mes amis maires @hautsdeseinefr
L’étrange charabia Twitter n’excuse pas tout. Souhaiter RIP à la famille de Devedjian et à ses amis maires, cela ne veut strictement rien dire. A moins qu’il leur souhaite le même sort… Mais il est vraisemblable que ce Boulard ne sait pas ce que veut dire RIP…
Anne Hidalgo quant à elle se désole de la mort d’un Arménien :
C’est une immense tristesse, j’adresse toutes mes condoléances à son épouse et à sa famille. Je pense à nos amis Arméniens qui perdent aujourd’hui un de leur frère.
Euh… à ma connaissance Patrick Devedjian, né à Fontainebleau, était français. Son père était certes un arménien de Turquie, venu (de Constantinople) en France en 1919 (et non pendant le génocide), mais sa mère s’appelait Monique Wallois, née à Boulogne sur Mer. Devedjian était certes attaché à la cause arménienne, mais parler d’un homme politique français, un adversaire qui plus est, comme d’un Arménien, ne peut relever que d’une pitoyable tentative de récupération électoraliste, et en surfant sur le communautarisme...
Vere dignum et iustum est, æquum et salutáre, nos tibi semper et ubíque grátias ágere: Dómine, sancte Pater, omnípotens ætérne Deus: Qui salútem humáni géneris in ligno Crucis constituísti: ut unde mors oriebátur, inde vita resúrgeret: in quo ligno vincébat, in ligno quoque vincerétur: per Christum Dóminum nostrum. Per quem majestátem tuam laudant Angeli, adórant Dominatiónes, tremunt Potestátes. Cæli cælorúmque Virtútes, ac beáta Séraphim, sócia exsultatióne concélebrant. Cum quibus et nostras voces, ut admítti júbeas deprecámur, súpplici confessióne dicéntes:
Depuis hier la préface de la messe est la préface de la Croix, Præfatio de sancta Cruce :
Vous avez placé le salut du genre humain dans le bois de la Croix : pour, là-même où la mort était née, y faire surgir la vie : et pour que celui qui avait vaincu par le bois fût aussi vaincu par le bois.
En latin, et particulièrement dans la Vulgate, le mot lignum désigne aussi bien l’arbre que le bois. Le premier lignum de la Préface désigne l’arbre de la connaissance du bien et du mal, par le fruit duquel le diable fit sombrer le monde dans le péché originel et par le péché dans la mort. Le second désigne le bois de la croix, sur lequel le Christ vainquit le diable. La croix est ainsi l’arbre de vie, dont le Christ est le fruit qui donne la vie éternelle.
C’est aussi ce que l’on trouve dans l’hymne des matines de ce temps :
De parentis protoplasti fraude factor condolens, quando pomi noxialis morsu in mortem corruit: Ipse lignum tunc notavit, damna ligni ut solveret.
Attristé de l'égarement de notre premier père, qui tomba dans la mort en mordant le fruit néfaste, le Créateur choisit lui-même un arbre pour réparer la malédiction de l'arbre.
Hoc opus nostræ salutis ordo depopiscerat ; multiformis proditoris ars ut artem falleret, et medelam ferret inde, hostis unde læserat.
Cette œuvre de salut, l'ordre divin l'exigeait, pour vaincre par la ruse la ruse multiforme du Malin, et porter le remède d'où venait la blessure.
C’était jeudi à Częstochowa. Dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, le président polonais Andrzej Duda a participé à la prière du soir devant l’icône de la Reine de Pologne, l’Appel de Jasna Góra, et la « Supplication » Saint Dieu, Saint Fort, Saint immortel aie pitié de nous.
Mgr Wacław Depo, archevêque de Częstochowa, a notamment déclaré : « Aujourd’hui, à l’approche de la béatification du fils de la terre polonaise, le cardinal Wyszyński, nous confirmons devant votre image que la foi de notre nation baptisée et les liens religieux ne sont pas une affaire privée et un monument du passé, mais un don de la grâce de Dieu et en même temps une mission… Par la foi et la prière en l’amour du Christ et de Sa Sainte Mère, nous voulons tirer la force pour une espérance fiable sur les chemins difficiles de la patrie et du monde… Nous croyons que le Christ crucifié, qui a lui-même expérimenté le pouvoir destructeur de la souffrance et de la solitude au Calvaire, présente à chacun son amour victorieux à travers la résurrection. »
Andrzej Duda, en souvenir de cette prière, a donné au sanctuaire de la Mère de Dieu un chapelet avec une croix d'ambre et une inscription commémorative « en mémoire d’une prière commune pour la patrie et les compatriotes du monde entier au sanctuaire de Notre-Dame de Częstochowa à Jasna Góra ».