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  • Johanna 2020

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    Johanna 2020, ce sont deux jours d’hommage à Sainte Jeanne d’Arc, à l’occasion du centenaire de sa canonisation, les 1er et 2 mai 2020 à Rouen. Au programme : messes traditionnelle (ICRSP), pèlerinage et conférences (notamment de Patrick Buisson - avec son film Dieu m'y garde - et de Jacques Trémolet de Villers) « pour célébrer, implorer et (re)découvrir la sainte patronne de la France, héroïne de la Guerre de Cent ans et modèle de sainteté ».

    Demandez le programme !

  • Pro Ecclesiis Orientalibus (ou contra)

    A ceux qui s’intéressent aux Eglises catholiques orientales, je conseille le très intéressant article de Sandro Magister « Depuis l’Orient, non pas la lumière mais les ténèbres. Étranges remplacements dans la Curie romaine ».

    En bref, François a viré Mgr Cyril Vasil de son poste de secrétaire de la Congrégation pour les Eglises orientales catholiques, qui est authentiquement un évêque oriental, pour le remplacer par Mgr Giorgio Demetrio Gallaro, évêque de la petite Eglise italo-alabanaise, latin d’origine, et qui, disait Sandro Magister à l’époque, avait été nommé par François en 2016 pour latiniser cette Eglise de rite grec avant de la supprimer.

    Mgr Vasil, coupable d’avoir été critique de la dérive des synodes sur la famille, a été renvoyé chez lui en Slovaquie avec le titre d’administrateur apostolique de l’éparchie de Košice. Parce que l’évêque, Mgr Milan Chautur, est accusé par une femme de l’avoir touchée il y a 30 ans.

    François a également nommé un nouveau sous-secrétaire : un… Italien, l’abbé Flavio Pace, du diocèse de Milan, qui n’a strictement aucune compétence en la matière.

    Cela dit, parmi les accusations de latinisation de l’Eglise italo-albanaise, Sandro Magister dit que Mgr Gallaro a interrompu la lignée des curés albanais de la Martorana à Palerme. De fait le curé actuel a un nom italien, mais je peux témoigner que sa divine liturgie est dans la plus pure tradition byzantine grecque, et que sous et devant les mosaïques du roi Roger c’est une inoubliable merveille.

  • Eglises indépendantes

    Le cardinal Giovanni Battista Re, doyen du Sacré Collège, a été chargé de répondre aux critiques récurrentes du cardinal Zen sur la politique chinoise de François.

    On passera sur le mensonge d’une politique qui est dans la continuité de celle de Jean-Paul II et de Benoît XVI, tellement gros qu’on dirait une blague, pour citer une ahurissante nouveauté, invention de l’Eglise bergoglienne, révolution absolue  de l’ecclésiologie : la posibilité d’Eglises indépendantes en communion avec Rome :

    (…) l’expression « Église indépendante » ne peut plus être interprétée de manière absolue comme une « séparation » d’avec le Pape, comme c’était le cas dans le passé.

    Car, précise-t-il, nous sommes confrontés à un « changement historique » dont dérivent des conséquences « à la fois sur le plan doctrinal et pratique ».

    Sur le plan doctrinal : il s’agit donc bien d’une nouvelle doctrine ecclésiologique, selon laquelle une Eglise indépendante dirigée par un parti communiste peut être en communion avec Rome. Prépare-t-on la reconnaissance de l’Eglise indépendante d’Allemagne, ou d’abord celle d’Amazonie ?

  • Samedi après les Cendres

    Le Samedi est un jour plein de mystères : c’est le jour du repos de Dieu ; c’est le symbole de la paix éternelle que nous goûterons au ciel après les labeurs de cette vie. L’Église aujourd’hui, en nous faisant lire ce passage d’Isaïe, veut nous apprendre à quelles conditions il nous sera donné de prendre part au Sabbat de l’éternité. Nous sommes à peine entrés dans la carrière de la pénitence que cette Mère tendre vient à nous, pleine de paroles consolatrices. Si nous remplissons de bonnes œuvres cette sainte Quarantaine durant laquelle sont suspendues les préoccupations du monde, la lumière de la grâce se lèvera du milieu même des ténèbres de notre âme. Cette âme trop longtemps obscurcie par le péché et par l’amour du monde et de nous-mêmes, deviendra éclatante comme les splendeurs du midi, la gloire du Christ ressuscité sera la nôtre ; et si nous sommes fidèles, la Pâque du temps nous introduira à la Pâque de l’éternité. Édifions donc ce qui en nous était désert, relevons les fondements, réparons les brèches ; retenons notre pied pour ne pas violer les saintes observances ; ne suivons plus nos voies, ne recherchons plus nos volontés, contrairement à celles du Seigneur ; et il nous donnera un repos qui n’aura pas de fin, et il remplira notre âme de ses propres splendeurs.

    La barque de la sainte Église est lancée sur la mer ; la traversée durera quarante jours. Les disciples du Christ rament à l’encontre du vent, et déjà l’inquiétude s’empare d’eux ; ils craignent de ne pas arriver au port. Mais Jésus vient à eux sur les flots ; il monte avec eux dans la barque ; leur navigation sera désormais heureuse. Les anciens interprètes de la Liturgie nous expliquent ainsi l’intention de l’Église dans le choix de ce passage du saint Évangile pour aujourd’hui. Quarante jours de pénitence sont bien peu de chose pour toute une vie qui n’a pas appartenu à Dieu ; mais quarante jours de pénitence pèseraient à notre lâcheté, si le Sauveur lui-même ne venait les passer avec nous. Rassurons-nous : c’est lui-même. Durant cette période salutaire, il prie avec nous, il jeûne avec nous, il exerce avec nous les œuvres de la miséricorde. N’a-t-il pas inauguré lui-même la Quarantaine des expiations ? Considérons-le, et prenons courage. Si nous sentons encore de la faiblesse, approchons de lui, comme ces malades dont il vient de nous être parlé. Le contact de ses vêtements suffisait à rendre la santé à ceux qui l’avaient perdue ; allons à lui dans son Sacrement, et la vie divine dont le germe est déjà en nous se développera de plus en plus, et l’énergie qui commençait à faiblir en nos cœurs se relèvera toujours croissante.

    Dom Guéranger

  • C'était mercredi

    à la Maison Blanche:

    Melania et moi souhaitons à tous ceux qui observent le mercredi des Cendres une journée paisible et de prière.

    Pour les catholiques et de nombreux autres chrétiens, le mercredi des Cendres marque le début de la période du Carême, qui se termine par la joyeuse célébration du dimanche de Pâques.

    Aujourd’hui, des millions de chrétiens porteront sur leur front le signe de la croix. L’imposition de cendres est une invitation à passer du temps pendant le carême à jeûner, prier et s’engager dans des actes de charité.

    Cette tradition puissante et sacrée nous rappelle notre commune condition mortelle, l’amour salvifique du Christ et la nécessité de nous repentir et d’accepter l’Évangile plus pleinement.

    Nous nous joignons à la prière de tous ceux qui observent ce jour saint et nous vous souhaitons un voyage de Carême dans la prière.

    Puissiez-vous vous rapprocher de Dieu dans votre foi en cette saison bénie.

    Donald Trump

  • Vendredi après les Cendres

    Les dispositions dans lesquelles le jeûne doit être accompli, tel est l’objet de la lecture que nous venons de faire dans le prophète Isaïe. C’est le Seigneur lui-même qui parle, le Seigneur qui lui-même avait prescrit le jeûne à son peuple. Il déclare que le jeûne des aliments matériels n’est rien à ses yeux, si ceux qui s’y livrent n’arrêtent pas enfin le cours de leurs iniquités. Dieu exige le sacrifice du corps ; mais il ne peut l’accepter, si celui de l’âme n’est pas offert en même temps. Le Dieu vivant ne peut consentir à être traité comme les dieux de bois et de pierre qu’adoraient les Gentils. Des hommages purement extérieurs étaient tout ce qu’il leur fallait ; car ces dieux étaient aveugles et insensibles. Que l’hérétique cesse donc de reprocher à l’Église ses pratiques qu’il ose traiter de matérielles ; c’est lui-même qui, en voulant affranchir le corps de tout joug, s’est précipité dans la matière. Les enfants de l’Église jeûnent, parce que les saintes Écritures de l’Ancien et du Nouveau Testament recommandent le jeûne à chaque page, parce que Jésus-Christ lui-même a jeûné quarante jours ; mais ils n’estiment cette pratique qui leur est imposée de si haut, qu’autant qu’elle est relevée et complétée par l’hommage d’un cœur qui a résolu de réformer ses penchants vicieux. Il ne serait pas juste, en effet, que le corps, qui n’est devenu coupable que par la perversité de l’âme, lût dans la souffrance, tandis que celle-ci continuerait le cours de ses mauvaises œuvres. De même aussi, ceux que la faiblesse de leur santé empêche de se soumettre , en ce saint temps, aux satisfactions qui pèsent sur le corps, ne sont point dégagés de l’obligation d’imposer à leur âme ce jeûne spirituel qui consiste dans l’amendement de la vie, dans la fuite de tout ce qui est mal, dans la recherche de toute sorte de bonnes œuvres.

    Sœur de la prière et du jeûne, l’aumône est la troisième des œuvres fondamentales qui constituent la pénitence chrétienne. C’est pour cette raison que l’Église aujourd’hui nous propose les enseignements du Sauveur sur la manière dont nous devons accomplir les œuvres de miséricorde. Jésus-Christ nous impose l’amour de nos semblables, sans distinction d’amis et d’ennemis. Il nous suffit que Dieu, qui les a tous créés, les aime lui-même, pour que nous soyons dans le devoir d’être miséricordieux envers tous. S’il daigne les supporter, lors même qu’ils sont dans le mal, et attendre leur retour jusqu’à la fin de leur vie, en sorte que pas un ne périt si ce n’est par sa propre faute, que ferons-nous, nous qui sommes pécheurs et qui sommes leurs frères, tirés comme eux du néant ? C’est donc un hommage dont le cœur de Dieu est flatté, que de le servir et de l’assister dans les hommes dont il daigne se regarder comme le père. La reine des vertus, la Charité, renferme essentiellement l’amour du prochain, comme une application de l’amour même de Dieu ; et la Charité, en même temps qu’elle est un devoir sacré pour les membres de la grande famille humaine, est aux yeux de Dieu, dans les actes qu’elle inspire, une œuvre de pénitence, à raison des privations que l’on s’impose et des répugnances que l’on peut avoir à vaincre dans son accomplissement. Remarquons aussi comment le Sauveur nous répète, à propos de l’aumône, le conseil qu’il nous a donné sur le jeûne : celui de fuir l’éclat et l’ostentation. La pénitence est humble et silencieuse, elle ne cherche point les regards des hommes ; l’œil de celui qui voit dans le secret lui suffit pour témoin.

    Dom Guéranger

  • Les îles se révoltent

    Il y avait déjà eu des manifestations sur les îles grecques contre l’invasion des clandestins. Mais la colère est montée d’un cran, et même de plusieurs : le projet de construction de nouveaux centres d’accueil a mis le feu aux poudres.

    Hier c’était la grève générale à Lesbos, Chios et Samos. Mais de violentes manifestations ont eu lieu dès lundi. Hier, les émeutes ont atteint une violence jamais vue dans les îles. Des manifestants ont attaqué divers endroits, dont une caserne et des fabricants de matériel pour centres d’accueil. Quelque 52 policiers ont été blessés par des jets de pierres. La police anti-émeute dépêchée sur place riposte avec des lacrymogènes et des grenades aveuglantes.

    « Nous sommes en temps de guerre. Elle a les armes, nous avons nos cœurs et nos âmes », déclare un prêtre à un journaliste.

  • Jansa, le retour

    Le président slovène Borut Pahor a désigné Janez Jansa, président du parti démocrate slovène (SDS), Premier ministre. La nomination devra être confirmée par le Parlement, mais ce ne sera qu’une formalité, puisque si Jansa a été désigné c’est parce qu’il a constitué une majorité parlementaire.

    Janez Jansa, étiqueté souverainiste et anti-migrants (et même « nationaliste »... par un site européiste), est un ami de Viktor Orban. Son parti a gagné les dernières élections, mais c’est la gauche qui avait réussi à constituer une coalition, de cinq partis. Coalition fragile, au point que le Premier ministre Marjan Sarec a démissionné, espérant revenir plus fort après des élections anticipées. Mais le Président en a décidé autrement.

    Janez Jansa a trouvé comme alliés trois petits partis, Nova Slovenjia (avec lequel il a déjà gouverné), le parti du centre moderne (sic), et le parti des retraités. Ce qui lui donne 48 des 90 sièges.

    L’accord de coalition prévoit un renforcement des contrôles aux frontières, un durcissement de la politique d'asile et la réintroduction d'un service militaire.

  • Jeudi après les Cendres

    Hier, l’Église nous remettait devant les yeux la certitude de la mort. Nous mourrons : la parole de Dieu y est engagée, et il ne saurait venir dans l’esprit à un homme raisonnable que sa personne puisse être l’objet d’une exception. Mais si le fait de notre mort est indubitable, le jour auquel il nous faudra mourir n’est pas moins déterminé. Dieu juge à propos de nous le cacher, dans les motifs de sa sagesse ; c’est à nous de vivre de manière à n’être pas surpris. Ce soir, peut-être, on viendra nous dire comme à Ézéchias : « Donne ordre aux affaires de ta maison ; car tu vas mourir ». Nous devons vivre dans cette attente ; et si Dieu nous accordait une prolongation de vie comme au saint Roi de Juda, il faudrait toujours en venir tôt ou tard à cette heure suprême, passé laquelle il n’y a plus de temps, mais l’éternité. En nous faisant ainsi sonder la vanité de notre existence, l’Église veut nous fortifier contre les séductions du présent, afin que nous soyons tout entiers à cette œuvre de régénération, pour laquelle elle nous prépare depuis bientôt trois semaines. Combien de chrétiens ont reçu hier la cendre sur la tête, et qui ne verront pas ici-bas les joies pascales ! La cendre a été pour eux une prédiction de ce qui doit leur arriver, avant un mois peut-être. Ils n’ont cependant pas entendu la sentence en d’autres termes que ceux qu’on a prononcés sur nous-mêmes. Ne sommes-nous pas du nombre de ces victimes vouées à une mort si prochaine ? Qui de nous oserait affirmer le contraire ? Dans cette incertitude, acceptons avec reconnaissance la parole du Sauveur qui est descendu du ciel pour nous dire : Faites pénitence ; car le Royaume de Dieu est proche.

    Les saintes Écritures, les Pères et les Théologiens catholiques distinguent trois sortes d’œuvres de pénitence : la prière, le jeûne et l’aumône. Dans les lectures qu’elle nous propose, durant ces trois jours qui sont comme l’entrée du Carême, la sainte Église veut nous instruire sur la manière d’accomplir ces différentes œuvres ; aujourd’hui, c’est la prière qu’elle nous recommande. Voyez ce centurion qui vient implorer auprès du Seigneur la guérison de son serviteur. Sa prière est humble ; c’est du fond de son cœur qu’il se juge indigne de recevoir la visite de Jésus. Sa prière est pleine de foi ; il ne doute pas un instant que le Seigneur ne puisse lui accorder l’objet de sa demande. Avec quelle ardeur il la présente ! La foi de ce gentil surpasse celle des enfants d’Israël, et mérite l’admiration du Fils de Dieu. Ainsi doit être notre prière, lorsque nous implorons la guérison de nos âmes. Reconnaissons que nous sommes indignes de parler à Dieu, et cependant insistons avec une foi inaltérable dans la puissance et dans la bonté de celui qui n’exige de notre part la prière qu’afin de la récompenser par l’effusion de ses miséricordes. Le temps où nous sommes est un temps de prière ; l’Église redouble ses supplications ; c’est pour nous qu’elle les offre ; ne la laissons pas prier seule. Déposons en ces jours cette tiédeur dans laquelle nous avons langui, et souvenons-nous que si nous péchons tous les jours, c’est la prière qui répare nos fautes, et qui nous préservera d’en commettre de nouvelles.

    Dom Guéranger

  • Euthanasie allemande

    La Cour constitutionnelle allemande a décidé que la loi de 2015 qui interdit l’assistance « organisée » au suicide est inconstitutionnelle. Au motif que cette loi prive le patient du « droit de choisir sa mort », droit qui « inclut la liberté de s’ôter la vie et de demander de l’aide pour le faire ».