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  • Routine

    Pendant le coronavirus la persécution continue. La Commission européenne a lancé hier une nouvelle procédure d’infraction, la… quatrième, contre les réformes judiciaires en cours en Pologne.

    Il s’agit cette fois de la loi entrée en vigueur en février, concernant le régime disciplinaire des juges, qui selon la Commission européenne présente des « risques évidents » de contrôle et d’influence politiques sur les décisions judiciaires.

    Le gouvernement polonais a deux mois pour répondre, avant le dépôt d’une plainte auprès de la Cour de justice de l’Union européenne...

    En ce qui concerne la Hongrie, a déclaré la commissaire Věra Jourová, le contexte de préoccupations persistantes concernant le recul démocratique de la Hongrie (à force de reculer on se demande jusqu’où ça va aller…) « accroît les préoccupations lorsque nous examinons la loi d'urgence ». Mais pour l’heure on se contente d’examiner la façon dont elle est appliquée. Dans une Europe où presque partout des lois dites d'urgence sanitaire permettent de suspendre une bonne partie des libertés, il est difficile de faire autrement…

  • En Slovaquie

    Conformément à la décision du gouvernement slovaque de reporter toutes les opérations prévues dans les hôpitaux en dehors de celles qui visent à sauver des vies, les hôpitaux ont donc cessé de pratiquer des avortements.

    Alertée par des associations de défense des « droits de l’homme », la médiatrice Maria Patakyova a demandé au ministre de la Santé de garantir l’accès des femmes à l’avortement pendant la pandémie…

  • Une image insolite du grand remplacement

    La Cour constitutionnelle fédérale allemande a donné raison à une association religieuse qui contestait l’interdiction de tout rassemblement y compris pour le culte public.

    Les magistrats ont infirmé la décision d’un tribunal de Basse-Saxe qui s’appuyait sur la législation du Land et ont renvoyé l’affaire devant un autre tribunal, lui demandant de prendre en compte « l’intrusion » du tribunal dans la liberté de religion, qui est inscrite dans les droits fondamentaux.

    La Cour était saisie par une association… musulmane.

    Si par le plus grand hasard quelqu’un trouvait une réaction des évêques allemands, ça m’intéresse…

  • Sainte Catherine de Sienne

    On a dit longtemps que c’est le pape Pie II en personne qui, canonisant Catherine de Sienne, composa les hymnes de sa fête qui figurent au bréviaire dominicain. Il semble qu’il y ait aujourd’hui un consensus pour les attribuer à Thomas Schifaldo, un dominicain « humaniste » sicilien du XVe siècle (qui en revendiquait du reste la paternité). Voici l’hymne des vêpres avec la traduction de dom Guéranger, qui n’appréciait guère ce genre de poésie mais se gardait de le dire dans son Année liturgique. Il faut reconnaître toutefois que ça sonne bien, même si ça sonne creux : en dehors de l’allusion aux stigmates rien ne parle spécifiquement de la dominicaine de Sienne…

    Haec tuae Virgo monumenta laudis,
    Quae tuis laeti Catharina sacris
    Hoc quidem pacto modulamur omnes,
    Perfer Olympo.

    Les cantiques d’honneur que nous chantons en chœur à ta louange, dans la joie que nous inspire ta fête, ô vierge Catherine, présente-les au ciel.

    Si satis digne nequeant referri,
    Annuas nobis veniam, precamur:
    Non sumus tanti ingenii, fatemur,
    Optima Virgo.

    S’ils ne sont pas dignes d’y être accueillis, daigne pardonner à notre faiblesse : c’est que notre génie ne saurait s’élever à la hauteur de tes mérites, ô vierge remplie de bonté !

    Quis fuit dignas modulatus unquam
    Virginis laudes ? Quis in orbe toto
    Feminae invictae peritura nunquam
    Carmina pandet ?

    Mais qui a pu jamais porter ton éloge aussi haut que tes mérites ? Quel mortel en ce monde pourrait, dans des vers impérissables, chanter dignement tes grandeurs, ô femme dont rien n’a pu vaincre le courage ?

    Praedita exemplis Catharina claris,
    Moribus praestans, sapiens abunde,
    Temperans, fortis, pia, justa, prudens,
    Aethera scandis.

    Tes exemples, ô Catherine, rayonnent par toute la terre ; ta vertu supérieure est à l’égal de ta sagesse ; en toi brillent la tempérance, la force, la piété, la justice, la prudence ; et tu montes dans les cieux.

    Quem latet virtus facinusque clarum,
    Quo nequit dici sanctius per orbem?
    Vulnerum formam miserata Christi
    Exprimis ipsa.

    Nul ici-bas n’ignore ta vertu, tes nobles actions ; nul en ce monde n’a surpassé ta sainteté ; ta compassion envers le Christ souffrant a imprimé sur tes membres jusqu’à ses blessures.

    Nam brevis, maestae, miseraeque vitae,
    Et malis cunctis penitus refertae
    Fortiter spernens pretiosa quaeque
    Sidera adisti.

    Pauvre, affligée, menant une vie remplie de toutes les douleurs, ton cœur généreux a méprisé tout ce que les hommes estiment précieux ; le ciel pouvait seul être un séjour digne de toi.

    Gratias summas habeamus omnes
    Filio magni Genitoris almo:
    Spiritum sanctum veneremur, et sit
    Laus tamen una. Amen.

    Rendons avec transport nos actions de grâces à l’auguste Fils de l’éternel Père ; offrons à l’ Esprit-Saint l’hommage de notre adoration ; aux trois, louange égale ! Amen.

  • Saint Pierre de Vérone

    Saint Pierre de Vérone a souvent été représenté dans la peinture italienne mais aussi flamande. On le voit soit avec le fendoir qui lui fend le sommet du crâne, soit seulement avec sa blessure. Et c’est ainsi que, martyr dominicain, gloire de l’ordre, il apparaît souvent dans les peintures de Fra Angelico. Notamment dans les fresques du couvent, et il est même le seul saint représenté, discrètement, dans la fresque de l’Annonciation.

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  • Saint Paul de la Croix

    Deux extraits de lettres de saint Paul de la Croix.

    Qu’ils sont immenses, les trésors que renferme la divine Eucharistie ! Je vous engage vivement, vous-mêmes qui vivez dans le monde, à communier souvent, mais avec de grands sentiments de piété. La sainte communion est le moyen le plus efficace pour s’unir à Dieu. Préparez-vous toujours bien à ce saint banquet. Ayez un cœur bien pur, et veillez beaucoup sur votre langue, car c’est elle qui touche la première le Saint-Sacrement. Portez-le chez vous après votre action de grâces, et faites que votre cœur soit un tabernacle vivant pour Jésus-Christ. Visitez-le souvent au dedans de vous-mêmes, et offrez-lui les hommages, les sentiments et les remerciements que vous inspirera le saint amour.

    Les assauts d’amour que la bonté divine vous livre, conservez-les soigneusement dans votre intérieur, puisque, après la sainte communion, Jésus possède votre cœur. Vous ne pourriez l’aimer, si vous n’aviez avec vous la source vive du saint et pur amour, c’est-à-dire le Saint-Esprit. C’est le divin Rédempteur qui nous l’apprend. Celui qui croit en moi, dit-il, verra sortir de son sein des fleuves d’eau vive, selon l’expression de l’Écriture (Joan. VII. 38.). Or, ajoute l’Évangéliste, il faisait allusion à l’Esprit-Saint que les fidèles devaient recevoir. C’est pourquoi, quand Dieu vous livre ses assauts qui sont des faveurs particulières de l’amour divin, amour qui est saint, pur et sans tache, laissez-vous disparaître dans le Bien infini par la grâce, et là, agissez en enfant, et endormez-vous d’un sommeil de foi et d’amour dans le sein du céleste Époux.

  • Saint Pierre Canisius

    Homélie de saint Pierre Canisius, au bréviaire romain, le jour de sa fête.

    J’aime et vénère les Apôtres envoyés par le Christ et leurs successeurs, si zélés à répandre la semence de l’Évangile, infatigables propagateurs et coopérateurs de la divine Parole, qui peuvent à juste titre se rendre ce témoignage : Les hommes nous doivent estimer ministres du Christ et dispensateurs des mystères de Dieu. C’est que le Christ, en Père de famille très vigilant et très fidèle, a voulu que, par de tels ministres et de tels envoyés, fût allumé ici-bas au feu venu du ciel, le flambeau évangélique et qu’allumé il ne fût pas placé sous le boisseau mais sur le chandelier, d’où cette lumière répandrait de tous côtés sa splendeur, et triompherait à jamais de toutes les ténèbres et erreurs régnant tant parmi les Juifs que parmi les Gentils.

    En effet, il ne suffit pas au docteur évangélique d’éclairer les peuples par sa parole, de faire entendre une voix criant dans le désert, d’aider de ses discours beaucoup d’âmes à progresser dans la piété, de peur que s’il omettait la prédication, devoir de son ministère, il ne soit de ces chiens muets incapables d’aboyer que stigmatisa le Prophète. Mais il doit encore être plein de ferveur lui-même, afin que, riche en œuvres et en charité, il fasse honneur à son ministère évangélique et suive les traces de Paul son Maître. Celui-ci, en effet, non content d’adresser à l’évêque d’Éphèse cette recommandation : Avertis et instruis, combats comme un bon soldat du Christ Jésus, évangélisa lui-même constamment amis et ennemis et pouvait dire en bonne conscience aux évêques assemblés à Éphèse : Vous le savez, il n’y a rien d’utile que j’aie négligé de vous annoncer et de vous enseigner tant en public que dans vos maisons, affirmant devant les Juifs et les Gentils la nécessité de la pénitence vis-à-vis de Dieu, et de la foi en notre Seigneur Jésus-Christ.

    Tel en effet doit être le Pasteur de l’Église : à l’exemple de saint Paul, qu’il se fasse tout à tous, afin qu’en lui le malade trouve le remède ; l’affligé, la joie ; le désespéré, la confiance ; l’ignorant, l’instruction ; l’indécis, le conseil ; le pécheur repentant, pardon et consolation ; chacun enfin, tout ce qui est nécessaire à son salut. Aussi le Christ lorsqu’il voulut constituer les Chefs de la terre et les Docteurs de l’Église, dans sa sagesse ne se contenta pas de dire à ses disciples : Vous êtes la lumière du monde ; mais ajouta ceci encore : Une ville fondée sur la montagne ne peut demeurer cachée et on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau mais sur le chandelier, afin qu’elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Ils se trompent en effet, les ecclésiastiques qui pensent pouvoir satisfaire aux obligations de leur charge plus par l’éclat de leur science que par la pureté de leur vie et l’ardeur de leur charité.

  • 2e dimanche après Pâques

    C’est le dimanche « du bon Pasteur », qui est explicitement évoqué à la messe dans l’épître, l’alléluia, l’évangile et la communion, et dans l’office aux deux Magnificat et au Benedictus, et aux matines par le sermon de saint Grégoire qui commente l’évangile, avec son répons : « Le bon pasteur qui donne sa vie pour ses brebis, et qui a daigné mourir pour son troupeau, est ressuscité : Alléluia, alléluia, alléluia. »

    Mais l’introït, sans le dire, l’évoque aussi, car qui d’autre pourrait réunir ce que dit le verset de psaume : celui qui a affermi les cieux par sa parole est aussi celui qui a rempli la terre de sa miséricorde.

    Il est d’abord tout en demi-teinte pour chanter la miséricorde avec la tendresse que permet le 4e mode, puis le ton s’affermit et le premier alléluia chante le triomphe du bon Pasteur.

    Misericórdia Dómini plena est terra, allelúia : verbo Dómini cæli firmáti sunt, allelúia, allelúia.
    Exsultáte, justi, in Dómino : rectos decet collaudátio.

    La terre est remplie de la miséricorde du Seigneur, alléluia ; les cieux ont été affermis par la parole du Seigneur, alléluia, alléluia.
    Justes, réjouissez-vous dans le Seigneur ; c’est aux hommes droits que sied la louange.


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  • L’inverse ça marche aussi…

    Grosse polémique depuis plusieurs semaines contre le gouvernement polonais parce qu’il ne veut pas reporter l’élection présidentielle : le président en place veut profiter du coronavirus pour se faire réélire.

    Grosse polémique depuis la rumeur propagée par Biden contre Donald Trump qui aurait l’intention de reporter l’élection : le président en place veut profiter du coronavirus pour garder le pouvoir…

  • Les privilèges

    C’est officiel. Les fidèles de la religion d’Etat ont une dérogation pour célébrer le ramadan comme ils l’entendent. En famille. En tribu. Y compris dehors. Ramdam compris :

    « Sauf atteinte aux personnes ou atteinte grave aux biens (dégradations par moyen dangereux pour les personnes, de bâtiment, véhicule), il n'y a pas lieu d'intervenir dans les quartiers à forte concentration de population suivant le ramadan, pour relever un tapage, contrôler un groupement de personnes rassemblées après le coucher de soleil pour s'alimenter. »