La loi canadienne sur l’euthanasie, dite « aide médicale à mourir », est entrée en vigueur en juin dernier. Mais l’Association Médicale Canadienne découvre que son application ne passe pas aussi facilement que prévu. Dans l’Ontorio, 137 médecins étaient inscrits comme volontaires. or 24 d’entre eux ont demandé leur retrait de la liste, et une trentaine d’autres « ont placé leurs noms en indisponibilité » parce qu’ils ont besoin d’une « période de réflexion ».
En donnant légalement la mort, ces médecins ont éprouvé un « stress émotionnel », voire la « crainte d’être poursuivis » ! En bref ils « ont trouvé l’expérience trop difficile pour accorder cette assistance à nouveau », car « l’acte est trop pénible »…