Les fanatiques néerlandais de la culture de mort n’ont finalement trouvé en Europe que la Belgique, le Danemark et la Suède pour leur opération de levée de fonds au profit des organisations internationales avortueuses afin de contrer les effets du décret de Donald Trump.
Ces quatre gouvernements organisent une conférence « She Decides » demain à Bruxelles. Un scandale supplémentaire est que l’Union européenne sera représentée, alors qu’elle n’a aucune compétence en la matière.
Dans une vidéo (en anglais) intitulée « La dictature du donneur riche », Obianuju Ekeocha, présidente de Culture de la vie Africaine, s’insurge contre cette initiative :
De nombreux pays occidentaux, dont le Canada et les Pays-Bas, ont décidé de se rassembler pour lever des fonds. Ces fonds ne sont pas destinés à une aide alimentaire en Afrique. Ces fonds ne sont pas destinés à l’eau en Afrique. Ces fonds ne sont pas destinés aux Africains pour qu’ils en fassent ce qu’ils veulent. Non. Ils se rassemblent pour lever des millions de dollars pour ce qu’ils appellent l’avortement sans risque. Ce qui est en fait le plus décourageant, c'est que ces pays occidentaux n'ont même pas songé à demander aux Africains ce qu'ils veulent !
Rappelant que la grande majorité des Africains sont contre l’avortement, elle ajoute :
Ce que nous demandons, c’est votre aide pour les accouchements sans risque des bébés africains !
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Obianuju Ekeocha, catholique nigériane, est une militante de choc contre l’avortement. Dans ses discours aux Américains, elle fait notamment un remarquable parallèle avec l’esclavage. Si vous trouvez que l’esclavage c’est mal, l’avortement c’est bien pire, puisque c’est un meurtre. L’esclavage aussi a été légal, et il y avait les « pro-choix », ils n’étaient pas forcément personnellement et idéologiquement pour l’esclavage, mais puisque le voisin prospérait grâce à ses esclaves, il fallait bien en avoir aussi. L’esclavage c’était commode, comme l’avortement. Et c’était une industrie qui faisait gagner des milliards de dollars, comme l’avortement. Les deux pratiques ont comme point commun de déshumaniser leurs victimes et de profiter d’une légalité inhumaine. Un jour l’histoire dira que nous étions la génération où l’on tuait les enfants dans les hôpitaux. Il y aura un musée où l’on verra, sous le logo du Planning familial, les portraits des jeunes, jolies et souriantes assistantes qui conduisaient les enfants à la mort. Il faut se dresser maintenant et faire quelque chose pour mettre fin à cet holocauste, à ce génocide. (Résumé d’un compte rendu de Lifesitenews).
Commentaires
Le parti démocrate-chrétien fait partie du gouvernement belge. Jusqu' à ce jour, pas encore une réaction officielle, publique désapprouvant l ' initiative du ministre libéral de la coopération (ou plutôt de l extermination) qui soutient son collègue néerlandais.
Parallèle inspiré, qu'on pourrait étendre à l'euthanasie, à la GPA, voire à l'immigrationnisme. Si le personnage qui occupe la chaire de saint Pierre parlait comme cette sainte dame laïque, on pourrait l'appeler pape.
typique de nos gauchistes antiracistes : pourquoi demanderait-on leur avis à des nègres ?
on sait mieux qu'eux ce qui est bon pour eux
la comparaison avec l'esclavage n'est pas forcément la bonne : celui-ci avait un but très concret que partageaient les fournisseurs africains, alors que nous sommes ici dans la pure idéologie
Aussi bien ce discours ne s'adresse-t-il pas à Théofrède mais à ceux pour qui l'esclavage est une abomination et l'avortement une liberté.
je ne pense pas que l'esclavage soit une bonne chose, encore que je le conçoive très mal, en particulier pour l'origine de ses victimes;
il faudrait quand même s'entendre sur les mots : parle-t-on d'un statut juridique ou d'une situation effective ? dans l'empire ottoman, les hauts fonctionnaires à l'exception du Grand Muphti, les janissaires, les épouses du sultan étaient tous juridiquement des esclaves, y compris en conséquence la sultane validé qui était souvent le gouvernant effectif; dans l'empire romain, le pouvoir a souvent appartenu à des affranchis, c'est à dire d'anciens esclaves, et l'empereur Pertinax, qui n'avait pas pris le pouvoir par la force mais par le choix du Sénat, était fils d'un affranchi; en Egypte, les sultans mamelouks étaient aussi des esclaves, et on pourrait trouver d'autres cas semblables au moins dans le monde musulman
saint Paul, qui a pourtant traité du sujet, ne semble pas avoir condamné l'esclavage en lui-même
« She Decides » : le français est une langue extraordinaire.
On pourrait dire « She Deicide » ou « Elle Déicide », qui comme Hérode, cherche à tuer le Christ dans le petit enfant qui est mis à mort.
Fort pertinent , le jeu de mot . Peut-être même à dessein de la part de ces assassins occidentaux.
Demander aux africains? Bien vu , et fort juste. Et donc: l'avis des peuples à qui on fait les poches, en les mouillant dans l'exportation de ces crimes?
Pourquoi n'est-on jamais consultés, en particulier concernant l'avenir de la vie humaine...