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Le blog d'Yves Daoudal - Page 740

  • Ferrand la honte

    Lundi, le député suisse Guillaume Barazzone twittait :

    Honte à vous @RichardFerrand!- ignare - qui venez de déclarer à l’Assemblée nationale sur la droit de référendum helvétique : ”les thèmes soumis sont très souvent le fait de cliques affairistes et de quelques lobbyistes démasqués“. Le peuple suisse appréciera.

    Richard Ferrand twittait en retour :

    Cher monsieur @BarazzoneG, je démens formellement avoir pensé ou tenu ces propos que vous me prêtez. Quelles sont vos sources ? Évitez svp les #FakeNews !

    Barazzone twittait alors la vidéo où Richard Ferrand disait effectivement cela, et il ajoutait :

    Voici vos propos @RichardFerrand contre la démocratie demi-directe helvétique..@tdgch @ArthurFlash Allez-vous présenter des excuses? Bonne journée.

    Richard Ferrand, odieux comme à son habitude, ne présentera pas d’excuses. Pour lui c’était une « taquinerie ». Qu’il avait « formellement démentie »…

    (En fait Guillaume Barazzone s’est trompé de date. La séquence vidéo diffusée le 17 décembre reprenait un propos de Richard Ferrand à l’Assemblée en juillet dernier. Mais il est incontestable qu’il a dit ce qu’il a dit, qui est une calomnie pure et simple, et qu’il a prétendu ne jamais l’avoir dite.)

  • Tiens donc…

    On nous avait seriné sur tous les tons que Chérif Chekatt, l’auteur de la fusillade de Strasbourg, était un Strasbourgeois né à Strasbourg, un Alsacien né en Alsace, un Français né en France.

    Son père vient de demander le « rapatriement » du corps de son fils en Algérie.

  • En Chine

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    Décidément, l’accord entre le Saint-Siège et la Chine fonctionne. C’est désormais presque chaque jour que les autorités communistes s’en prennent à des catholiques. Sans réaction du Vatican, puisque ce sont des catholiques fidèles…

    Avant-hier, des religieuses de Qiqihar (province de Heilongjinag) ont reçu un avis d’expulsion de leur couvent. Au motif qu’il est « illégal » et qu’il abrite des « réunions religieuses illégales ». A 11 heures du soir la police est entrée dans le couvent et a donné une heure aux religieuses pour déguerpir, alors qu’il gelait dehors, et des ouvriers ont aussitôt commencé à détruire les bâtiments, en commençant par les portes et les fenêtres. Alerté, l’évêque du diocèse, Mgr Wei Jingyi, de l’Eglise clandestine mais qui a de bons rapports avec les autorités légales, a négocié avec elles et a obtenu que les religieuses conservent la chapelle et un des bâtiments. Ce matin, Mgr Wei Jingyi a annoncé que les religieuses avaient trouvé un nouvel endroit pour s’installer.

  • O Clavis David

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    Capitule

    Dedi te in foedus populi, in lucem gentium, ut aperires oculos cæcorum, et educeres de conclusione vinctos, de domo carceris sedentes in tenebris.

    Je t’ai établi en alliance du peuple, en lumière des nations, pour que tu ouvres les yeux des aveugles, et que tu tires des fers ceux qui sont enchaînés, de la prison ceux qui sont assis dans les ténèbres. (Isaïe 42, 6-7, version de la Vulgate, avec vinctos au pluriel au lieu de vinctum au singulier, sans doute par attraction de sedentes.)

    Antienne

    O clavis David, * et sceptrum domus Israël ; qui áperis, et nemo claudit ; claudis, et nemo áperit : veni, et educ vinctum de domo cárceris, sedéntem in ténebris, et umbra mortis.

    O Clef de David, * et sceptre de la maison d’Israël ; qui ouvrez, et nul ne peut fermer ; qui fermez, et nul ne peut ouvrir : venez, et tirez de la prison le captif qui est assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort.

    Collecte (celle de la troisième semaine de l’Avent)

    Aurem tuam, quæsumus, Domine, precibus nostris accommoda : et mentis nostræ tenebras gratia tuæ visitationis illustra : Qui vivis.

    Seigneur, prêtez l’oreille à nos prières : et par la grâce de votre visite illuminez nos ténèbres.

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    Bréviaire de Paris, XIIIe siècle, BNF.

  • La grande finance telle qu’en elle-même

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    Le Financial Times fait de George Soros sa « personnalité de l’année ». Avec cette légende : « Le philanthrope (sic) est devenu un porte-drapeau de la démocratie libérale, une idée assiégée par les populistes. »

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  • Macron au Conseil

    Manfred Weber, président du groupe PPE au Parlement européen, et super tête de liste aux prochaines européennes (Spitzenkandidat, comme on dit dans la langue européenne, celle de la Großdeutschland) est membre de la CSU. Il est donc très à droite par rapport aux standards de la droite libérale, et pour se dédouaner il lui faut donc taper plus que les autres sur la Pologne et sur la Hongrie, d’autant que la gauche l’accuse d’être proche d’Orbán.

    Dans une grande interview réalisée par la branche polonaise d’Euractiv, Manfred Weber insiste sur le fait qu’il faut mettre au pas la Pologne et la Hongrie, et que pour cela il faut que le Conseil européen se saisisse de la question. Or, dit-il, on n’en parle jamais, et Emmanuel Macron, si disert ailleurs, ne dit rien au Conseil :

    Aujourd’hui, Emmanuel Macron se plaint publiquement de Viktor Orbán, mais lorsqu’ils siègent ensemble à la réunion du Conseil, il n’y a aucun point à l’ordre du jour qui concerne l’article 7 et l’état de droit en Hongrie. Ou en Pologne. Vous savez, le cas de la Pologne n’a même pas encore atteint le niveau du Conseil. Les ambassadeurs européens en parlent, mais pas les chefs d’État et de gouvernement. Au minimum, je voudrais que les dirigeants parlent de ces questions fondamentales. (…) Emmanuel Macron devrait regarder Viktor Orbán et Mateusz Morawiecki dans les yeux et leur dire ce qu’il pense. Je crois qu’il est préférable de se parler dans le cadre européen que de se plaindre par le biais des médias tout en ne faisant rien.

  • En Belgique

    Le Premier ministre belge Charles Michel a remis hier soir sa démission, constatant qu’il ne pouvait plus gouverner.

    J’avais trouvé très étrange que la démission des ministres de la NVA pour cause de pacte de Marrakech, donc la mise en minorité du gouvernement au Parlement, ait été considéré comme un simple accident de parcours qui ne changeait rien. Sinon que Charles Michel allait à Marrakech « à titre personnel »…

    Cette histoire belge a donc pris fin hier soir. Et la Belgique se retrouve une fois de plus sans gouvernement. Sans gouvernement central, faut-il préciser, et c’est sans grande importance…

  • Les cloches de Balangiga

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    Samedi dernier 15 décembre, les trois cloches de l’église Saint-Laurent de Balangiga, aux Philippines, ont retrouvé leur clocher.

    Elles avaient été confisquées par les Américains en… 1901, en réponse à une attaque philippine qui avait coûté la vie à près de 50 de leurs soldats. Depuis lors les « cloches de la discorde » étaient un thème récurrent et figuraient dans les livres d’histoire des écoles.

    En 1957, le jésuite Horacio de la Costa, grand historien des Philippines (et qui deviendra supérieur provincial et conseiller du supérieur général), est le premier à écrire aux Américains pour demander la restitution des cloches, qui ont été financées par les habitants de Balangiga. D’autres demandes seront formulées et resteront lettre morte. Dans les années 1990, le président Fidel Ramos demandera officiellement la restitution d’une seule cloche. Bill Clinton refusera net.

    L’an dernier, le tonitruant président Rodrigo Duterte, au cours de son discours sur l’état de la nation, s’était adressé aux diplomates américains présents : « Les cloches de Balangiga sont à nous. Rendez-nous nos cloches ! »

    En août dernier, Jim Mattis secrétaire à la Défense de Donald Trump, a signé les documents de retour des cloches, alors que jusqu’ici la réponse était que seul le Congrès pouvait le décider.

    Devant une foule enthousiaste, Rodrigo Duterte, invité d’honneur de la cérémonie de remise officielle, a déclaré : « Nous avons pu récupérer les cloches grâce aux prières et à la ferveur de notre nation tout entière », et il a rendu hommage à « la générosité américaine ».

    (C'est le même Duterte qui quelques jour auparavant appelait à tuer les évêques, ce « ramassis  d'imbéciles qui ne sert à rien» sinon à critiquer. Mais l'évêque du lieu est l'un de ceux qui ne le critiquent pas...)

  • En Chine

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    Le 60e anniversaire de la première ordination épiscopale sans mandat du pape, c’est-à-dire la naissance de l’Eglise officielle schismatique de Chine, a été célébré lundi par une grande réunion à Nanjing, avec 48 évêques, plus de 100 prêtres et 200 religieuses.

    Wang Zuoan, vice-président du Front uni (le parti communiste et les partis autorisés fantoches), et ancien directeur de l’Administration d’Etat pour les Affaires religieuses, a de nouveau souligné que les principes d’indépendance et d’autogestion (de l’Eglise de Chine) ne seront éliminés « à aucun moment et en aucune circonstance ».

    Mgr Ma Yinglin, président de la Conférence épiscopale non reconnue par Rome, mais qui par la grâce de François n’est plus excommunié, a remarqué que sur les 98 diocèses (officiels) du pays près de la moitié sont vacants, et que plusieurs autres ont de très vieux évêques. Sous-entendu : il est urgent de sacrer de nouveaux évêques patriotiques.

  • Adieu Toblerone

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    Oui, c’est très bon, quoique un peu trop sucré à mon goût. Mais désormais c’est fini, on ne mangera plus de Toblerone. Du moins si l’on n’est pas favorable à l’islamisation. Car Toblerone est désormais halal, surveillé par les imams, qui ne le font pas gratuitement. Il ne peut donc plus être question de Toblerone, en particulier à Noël.

    C’est depuis avril dernier que Toblerone est certifié halal. La société qui le produit n’en a pas soufflé mot, et le certificat n’apparaît pas sur l’emballage. Parce qu’on a (encore) peur des réactions des Européens, et d’abord des Suisses, puisque c’est un chocolat suisse, fabriqué à Berne, dans une usine désormais terre d’islam.

    L’information vient d’être révélée par Blick, le quotidien de Zurich. Lequel souligne que plus de 100 usines de Nestlé dans le monde, soit une sur quatre « produit sous la supervision des muftis ». Et que chez le premier producteur suisse de produits laitiers, Emmi, 100 produits sont halal. Parce qu’il faut gagner le marché des pays arabes, de la Malaisie et de l’Indonésie.