Le premier nouvel hôpital de Marioupol, construit par l'armée russe en 85 jours, est opérationnel:
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Le premier nouvel hôpital de Marioupol, construit par l'armée russe en 85 jours, est opérationnel:
La une du magazine suisse Die Weltwoche (dont le rédacteur en chef est un élu de l'UDC):
Les sanctions contre la Russie se retournent
Gagnants et perdants de la guerre économique mondiale contre Poutine
Une religieuse combonienne, Maria De Coppi, a été tuée dans l'attaque de la mission de Chipene, dans la province de Nampula, au nord du Mozambique, dans la nuit du 6 au 7 septembre. Agée de 84 ans, la religieuse italienne était au Mozambique depuis 1963. C’est elle qui avait fondé la mission.
Les assaillants ont détruit l'église, l'hôpital, l'école (primaire et secondaire) et les voitures. Sœur Maria a reçu une balle dans la tête alors qu'elle tentait de rejoindre le dortoir où se trouvaient les quelques étudiantes qui ne s’étaient pas enfuies.
L’Etat islamique a revendiqué l’attaque, indiquant que ses combattants « ont tué quatre chrétiens dont une religieuse italienne ».
Il est avéré qu’au moins un homme é été tué dans la mission, où se trouvaient des personnes ayant fui les attaques jihadistes.
La province de Nampula, après celle de Cabo Delgado, a connu une recrudescence d'attaques djihadistes ces derniers mois. « En réalité, dit Mgr Saure, archevêque de Nampula, les groupes jihadistes continuent à opérer à Cabo Delgado, mais dans notre province, les attaques ont forcé la population à fuir. Nous ne savons pas combien de personnes ont cherché refuge dans la forêt. C'est un drame terrible et encore difficile à quantifier. »
Grâce à la télévision nationale ukrainienne qui la dénonce comme une insupportable propagande russe, on découvre cette affiche ornée du nouveau blason de Kherson et qui dit :
Notre priorité est la famille
Capital maternel
Réelle garantie de la Fédération de Russie
Oblast de Kherson
Nous sommes ensemble avec la Russie.
Addendum. Voir le commentaire de Grog ci-dessous.
La femme sur la photo est une pasionaria de la culture de mort. Elle s’appelle Michelle Lujan Grisham et elle est gouverneur de l’Etat américain du Nouveau-Mexique. Elle vient de signer un décret ordonnant à son ministère des Finances de débloquer 10 millions de dollars pour l’édification d’une « clinique de soins de santé reproductive », c’est-à-dire un avortoir industriel, dans le comté de Doña Ana, et à « étendre l’accès à l’avortement dans les zones rurales de l’Etat, rendre les médications abortives disponibles dans les cliniques publiques, et réduire le temps d’attente et accroître l’accès dans tout l’Etat ».
Le comté de Doña Ana n’est pas choisi au hasard : c’est à la frontière du Texas, où l’avortement est interdit.
Le sénateur du Nouveau-Mexique David Gallegos a déclaré que c’est une initiative « vraiment tragique » qui va faire de cet Etat « la capitale mondiale de l’avortement ».
Le patriarche de Serbie Porphyre a remis, le 5 septembre, au siège du gouvernement hongrois à Budapest, la plus haute distinction de l’Église orthodoxe serbe, l’ordre de saint Sava, au Premier ministre hongrois Viktor Orbán, selon les mots du saint synode « en signe de reconnaissance pour la promotion des valeurs chrétiennes traditionnelles, pour le soutien désintéressé au diocèse de Budapest de l’Église orthodoxe serbe et pour son apport personnel exceptionnel au renforcement de l’amitié des deux peuples voisins ».
Le patriarche a déclaré :
« Votre Excellence, je rends grâce à Dieu, et mon cœur se réjouit pour avoir l’occasion de vous adresser quelques mots au sujet de la décision de l’Église orthodoxe serbe de vous décorer de sa plus haute distinction, l’ordre de saint Sava du premier degré, sur la proposition de Son Excellence l’évêque de Budapest Lucien. Nous savons tous que chaque individu et chaque communauté a son système de valeurs. C’est par celles-ci que sont organisées la vie privée, la vie sociale et la vie culturelle, que se forme la morale publique, que sont définies les priorités et les standards, que s’édifient les relations avec les autres et les personnes différentes, en un mot que s’édifie et se nourrit une identité authentique. Or, nous faisons face aujourd’hui à des vagues de nouveaux systèmes de valeurs qui, souvent, s’imposent de façon agressive, globalement, à l’échelle mondiale, avec pour but de faire s’effondrer tout ordre naturel existant et tout ordre civilisationnel, et d’établir de nouveaux paradigmes. Dans ce tourbillon, l’intention est de détruire les fondements identitaires et les piliers des individus et des communautés, afin que tout devienne relatif, fragile et fluide. Or, vous vous prononcez pour le système chrétien de valeurs qui émergent de l’Évangile, que Dieu a établies. Ce sont les valeurs qui ont été construites tant par le peuple hongrois que par le peuple serbe, des valeurs qui ont créé l’Europe comme nous la connaissions jusqu’hier, et comme nous l’avons apprécié jusqu’hier. À ce sujet, nous sommes les mêmes, il n’y a pas de différences entre nous.
Votre Excellence, peu nombreux sont ceux qui dans leur dictionnaire politique utilisent les mots : Dieu, foi en Dieu, Église, spiritualité, valeurs chrétiennes, unité de tous les chrétiens, missions de l’Église ; tandis que le mot « âme » est entièrement oublié dans le discours contemporain, mais dans votre approche, il est encore plus concret par la phrase « combat pour l’âme de l’Europe ». Ces mots, lorsque vous les prononcez, ne sont pas des banalités politiques, des expressions démagogiques pour recevoir des suffrages. Non. Vous, Monsieur Orbán, vous vivez de la même façon que vous parlez. Aussi, vous êtes un homme d’État qui, avant tout, méritez la confiance de votre peuple.
C’est aussi pourquoi, Votre Excellence, les regards de nombreux autres Européens sont tournés vers vous. Mon peuple orthodoxe serbe suit également attentivement quelle sera votre position sur un sujet quelconque, souvent les sujets les plus importants, sociaux, économiques, voire politiques, qui sont actuels et qui secouent l’Europe et le monde contemporain. Grâce à votre labeur et celui de vos collaborateurs, comme celui du président serbe Aleksandar Vučić et ses collaborateurs, les relations entre nos deux peuples, hongrois et serbe, sont probablement les meilleurs de ces quelques derniers siècles.
Pour toutes ces raisons, nous vous décorons aujourd’hui de la plus haute distinction, l’ordre qui porte le nom de saint Sava, le premier primat de l’Église orthodoxe serbe autocéphale, pour vos mérites primordiaux dans les relations entre nos deux peuples, et aussi pour le soutien généreux et désintéressé que, de différentes façons, la Hongrie accorde à l’Église orthodoxe serbe au diocèse de Budapest et aux institutions éducatives et culturelles serbes en Hongrie. Outre l’ordre le plus éminent de notre sainte Église, nous vous offrons à cette occasion le facsimilé de l’Évangile de Miroslav, le manuscrit serbe le plus ancien qui a été conservé du XIIe siècle. Nous implorons la bénédiction divine pour votre peuple hongrois. Nous prions Dieu pour vous, Monsieur Orbán, pour vos collaborateurs, et particulièrement pour votre famille. Que le Seigneur Christ, par les prières de saint Sava de Serbie et de saint Étienne, roi de Hongrie, garde et fasse progresser l’entente et la coopération entre Hongrois et Serbe pour de nombreuses années bénies ».
Les remerciements de Viktor Orbán :
« Je serai fier jusqu’à la fin de ma vie pour cet ordre, cette distinction, et ce pour trois raisons. Premièrement, parce que j’ai reçu cette distinction d’un frère chrétien. La deuxième raison est que j’ai reçu cette décoration d’un frère orthodoxe, et la troisième parce que j’ai reçu celle-ci d’un Serbe. Ces trois raisons sont fort importantes pour moi. Je vous remercie particulièrement parce que vous prierez pour moi et ma famille. J’espère que le Seigneur Dieu vous aidera de même qu’Il m’a aidé au cours des années écoulées. Je ne pourrais pas décrire plus précisément la situation en Europe que vous l’avez décrite par vos paroles. Nous sommes des hommes de paix, nous souhaitons la paix, mais malheureusement nous nous trouvons au milieu d’une guerre, et c’est, comme vous l’avez dit vous-même, une bataille pour l’âme de l’Europe. Nous n’avons pas le choix dans nos vies, dans celles de nos enfants et petits-enfants et il faut que nous acceptions ce que Dieu a ordonné. Quand il y a beaucoup d’eau qui entre, c’est à ce moment-là qu’il faut construire de grands barrages. Je suis personnellement convaincu que nous ne pouvons parvenir à remporter cette bataille sans l’unité des chrétiens. En outre, nous ne pouvons la gagner sans nos frères orthodoxes. Nous aurons beaucoup besoin de vous et nous comptons sur votre soutien spirituel. Nous vous prions, ainsi que vos collaborateurs, de nous accorder tout votre soutien afin que nous puissions obtenir assez de force pour lutter contre les épreuves. Je suis conscient qu’il s’agit d’une distinction exceptionnelle et j’en suis heureux, mais la question se pose pour moi avec perplexité : cette distinction est-elle trop élevée ou trop grande pour moi ? Ai-je réellement mérité une distinction si éminente ? Il est évident que nous ne pouvons y apporter une réponse. Je peux seulement espérer et prier Dieu pour qu’Il me donne la force d’être digne de cet ordre, ce que je considère comme un défi et un devoir. »
Monastère de Daphni, XIIe siècle.
Nous célébrons la naissance de la bienheureuse Vierge Mère, de qui la Vie de tous a pris naissance. Aujourd’hui est née la Vierge de qui le Salut de tous a voulu naître, afin de donner à ceux qui étaient nés pour la mort, le pouvoir de naître pour la vie. Aujourd’hui est née la nouvelle mère qui a détruit la malédiction de la première mère, afin que, par elle, la bénédiction devienne la possession et l’héritage de ceux qui, par l’autre, étaient nés condamnés d’avance à la malédiction éternelle. Oui, une mère nouvelle, qui a apporté la rénovation à ses fils en leur vieillesse, et qui a guéri le mal de la vétusté qui leur est innée et de celle qu’ils lui ont surajoutée. Oui, une mère nouvelle, qui enfante par un prodige si nouveau qu’elle enfante et demeure vierge ; et elle enfante Celui qui a créé toutes choses, et en elles, sa Mère elle-même.
Guerric d’Igny
Natalem beatissimae Virginis matris celebramus, de qua Vita omnium accepit natalem. Nata est hodie Virgo, de qua Salus omnium voluit nasci, ut natis ad mortem, daret ad vitam posse renasci. Nata est hodie Mater nova, quae primae matris maledictionem dissolvit; ut per istam benedictionem haereditate possideant, qui per illam sub praejudicio maledicti aeterni fuerant nati. Prorsus nova mater, quae novitatem attulit filiis inveteratis, vitiumque sanavit tam ingenitae, quam superadditae vetustatis. Prorsus nova mater, quae tam novo miraculo parit, ut pariat, et virgo sit; ipsumque pariat, qui omnia matremque ipsam inter omnia creavit. Mirabilis quidem novitas fecundae virginitatis, sed longe mirabilior novitas editae prolis. Nulli enim incredibile jam erit Virginem permansisse quae peperit, qui Deum agnoverit esse qui natus fuit. Nullatenus siquidem cum injuria maternae nasceretur integritatis, qui etiam corrupta redintegrare consuevit: nec veritas assumpti corporis potentiae praejudicavit Creatoris, quominus servaret sibi, quod pluribus dedit creaturis. Multas nempe creaturas invenies nasci sine corruptione gignentium, et quadam voce sua Creatori super inviolabili partu suo perhibere testimonium.
Cette Bible est le résultat d’un travail mené par un père de famille américain depuis… 2008.
C’est ni plus ni moins que la résurrection de la Vulgate de référence publiée en 1901 par Desclée et Lefebvre à Tournai. Outre le texte biblique, on y trouve les préfaces de saint Jérôme (toutes regroupées en tête du volume comme c’était le cas dans la Vulgate clémentine), et plusieurs index, dont un index biblique et un index des citations de l’Ancien Testament dans le Nouveau.
Le fac-similé est parfait, et le travail d’édition remarquable.
Le prix est correct : 60$. Malheureusement il faut ajouter des frais de port importants, qui font monter la note à 100€. Et à l’arrivée le facteur vous fait savoir que vous devez vous acquitter de 27€ de frais de douane… Autrement dit les frais sont plus chers que le livre…
Mais c’est une belle Vulgate, même si les caractères sont très petits pour le lecteur d’aujourd’hui. (Et pour le lecteur d'aujourd'hui peut-être convient-il de préciser que c'est le texte latin seul.)
Les Missionnaires de la Charité de Dacca (Bengladesh) ont voulu célébrer les 25 ans de la mort de Mère Teresa en invitant (exclusivement) 50 soi-disant « transgenres ». Chacun ou chacune et chacune et chacun a reçu en cadeau un sari, deux savonnettes, un paquet de biscuits et un peu d’argent…
Le saint synode de l’Eglise orthodoxe serbe s’était déjà exprimé sur l’annulation de l’Europride à Belgrade par le gouvernement serbe. Le patriarche Porphyre a publié hier son propre communiqué :
Non seulement en Serbie, mais partout où vit le peuple serbe, de grandes polémiques, divisions, controverses et conflits ont été provoqués par l'annonce de la tenue d'un événement appelé Europride dans la capitale Belgrade. Ce sujet nous est artificiellement imposé et est totalement contraire au système de valeurs de notre peuple, ainsi qu'à nos frères et sœurs d'autres religions et nations avec qui nous vivons. Des représentants d'Églises traditionnelles et de communautés religieuses m'en ont témoigné directement. Par conséquent, je considère que l'annulation de cet événement est une bonne chose.
Dans l'âme de nous chrétiens orthodoxes, l'enseignement de l'Église est exprimé dès les premières pages de la Bible, où il est écrit que Dieu a créé l'homme en deux sexes, mâle et femelle, ce qui signifie que le mariage et la famille, depuis le début du monde jusqu'à aujourd'hui et jusqu'à la fin du monde, est défini comme l'union d'amour entre un homme et une femme avec leurs enfants. Nous comprenons parfaitement la grande préoccupation fondamentalement justifiée de notre peuple qui, face à la promotion et à l'imposition grossières de politiques et d'idéologies visant à détruire les piliers sur lesquels notre identité s'est construite pendant des siècles, à tout rendre fragile, relatif et fluide, a ressenti une menace profonde et systématique pour toutes les valeurs fondamentales auxquelles il est fidèle depuis des siècles, en particulier le caractère sacré du mariage et de la famille.
Pour ces raisons, nous avons répété à plusieurs reprises lors d'une conversation directe avec les plus hauts représentants de l'État les raisons pour lesquelles nous estimons qu'il est nécessaire et justifié d'annuler l'Europride.
En même temps, je vous rappelle que l'Église du Christ respecte la liberté donnée par Dieu à chaque être humain et s'oppose donc à toute forme de violence, de stigmatisation publique et de persécution de quiconque. Le mal n'est pas guéri ou vaincu par la violence, il ne fait que se multiplier de cette façon.
Nous prions le Christ Seigneur qu'avec les prières de Saint Sava de Serbie, à un moment où notre Patrie et notre peuple sont confrontés à diverses épreuves et problèmes, il nous débarrassera de ce qui est nuisible et inutilement imposé.
Patriarche serbe
PORPHYRE