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Le blog d'Yves Daoudal - Page 327

  • Si vous voulez aider Zelensky…

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    Si vous avez 4,5 millions d’euros, vous pouvez acheter la villa de Zelensky à Forte dei Marmi, sur la côte ligure.

    Cette maison de 480 m2 avec piscine, au centre de ce que les oligarques russo-ukrainiens appellent « la plage de Courchevel », a été achetée par Zelensky (euh, pardon, par la société italienne San Tommaso) en 2015 pour 3,1 millions d’euros.

    Certains disent qu’en août elle a été louée à un couple russe pour 50.000 €. L’agence de location dit que ce ne sont pas des Russes, mais des gens d’origine russe. Une autre agence immobilière dit que la maison est louée 12.000 € par mois, depuis juillet à des Américains qui ont promis de partir en octobre. Aucune agence ne donne d’ailleurs le prix, à moins de visiter la maison et de se montrer intéressé. Le prix de 4,5 millions d’euros n’est donc qu’une indiscrétion.

    Quoi qu’il en soit, à vot’ bon cœur msieurs dames, pour aider le pauvre Zelensky qu’a bien du malheur, même s’il continue de gagner 540.000 € par an, compte non tenu de son très modeste salaire de président (moins de 10.000 € par an !).

  • Démocratie sauce Davos

    Les propos ouvertement dictatoriaux d’Annalena Baerbock, ministre des Affaires étrangères d’Allemagne, sont « un aveu fantastique », comme le dit Lavrov : il ne faut pas oublier que Mme Baerbock est une Young Global Leader, autrement dit une créature du Forum économique mondial de la clique de Schwab :

    « Si je promets au peuple ukrainien "nous sommes à vos côtés aussi longtemps que vous avez besoin de nous", alors je veux tenir parole. Peu importe ce que mes électeurs allemands pensent, je veux tenir parole auprès du peuple ukrainien… Cela signifie que toutes les mesures que je prends, tiennent tant que l'Ukraine a besoin de moi.

    « Nous faisons désormais face à l'hiver, où nous serons mis au défi, en tant que dirigeants politiques démocrates : les gens vont descendre dans la rue et dire "nous ne pouvons pas payer nos factures énergétiques". Mais je ne veux pas dire "d'accord, alors nous stoppons les sanctions contre la Russie". Nous nous tiendrons aux côtés de l'Ukraine, ce qui signifie que les sanctions resteront, également pendant l'hiver. Même si cela devient très difficile pour les dirigeants politiques. »

    Les dirigeants démocrates enverront donc l’armée contre les manifestants, contre leur peuple, pour garder coûte que coûte les sanctions qui détruisent les économies occidentales mais pas celle qui est sanctionnée. Pour tenir parole auprès du peuple ukrainien qui n’a rien demandé et qui se fait détruire par les mêmes élites.

  • Zaporijié

    Significatives réactions des gouvernements russe et ukrainien à la visite de l’AIEA à la centrale nucléaire de Zaporijié :

    - La Russie juge l’inspection de la centrale de Zaporijié par l’AIEA « très positive ».

    - L'Ukraine déclare qu'il serait « difficile » pour l’AIEA de procéder à une évaluation impartiale de la situation à la centrale nucléaire de Zaporizhzhia en raison de l'ingérence russe.

  • "Incroyable"

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    C’est un titre du magazine économique Challenges, qui n’est pas franchement de la propagande russe.

    Pourquoi « incroyable » ? Parce Bruno Le Maire avait dit que la Russie était foutue ? Parce que nos sanctions étaient forcément efficaces puisque c’est nous qu’on les avait inventées ?

    Parce que BHL est un prophète et qu’il faut écouter les prophètes ?

    Mais BHL n’est qu’un vieux disque rayé. Le 29 août, il disait encore sur l’une des principales chaînes de désinformation (LCI) : « L’économie russe s’est effondrée…. La Russie est à genoux... L’appareil productif est à l’arrêt, la population est démoralisée. »

    Allez, hop...

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  • Obsession

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    Nouvelle attaque du pape contre la liturgie traditionnelle. La bonne nouvelle c’est que ces attaques à répétition montrent qu’il se heurte à une certaine résistance.

    Son petit soldat Arthur Roche, qu’il a fait préfet de la Congrégation pour le culte divin et qu’il vient de créer cardinal, s’est répandu en interviews à cette occasion. Il a dit notamment que la nouvelle messe faisait partie d’une réforme nécessaire et que toute opposition signifiait que les opposants risquaient devenir « plus protestants que catholiques ». Il a expliqué que pendant la réforme protestante les martyrs catholiques souffraient pour « deux choses : pour la messe, et par fidélité au Siège de Pierre, par fidélité au pape ». La messe est un « point d’unité » avec le pape. « Si vous prenez cela au sérieux, alors cela soulève pour nous tous un examen de conscience sur la façon dont nous considérons cela : Est-ce vraiment quelque chose que nous prenons au sérieux, ou essayons-nous de créer une autre église ? Essayons-nous d'être protestants au lieu d'être catholiques ? »

    Réponse: Ga-bu-zo-meu.

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  • Saint Etienne de Hongrie

    L'An Mil est en Hongrie une date symbolique : c'est alors que fut posée sur la tête d'Étienne, fils de Géza, descendant d'Árpád, fondateur de la dynastie, la couronne royale. Ce couronnement, placé sous la bénédiction du pape et de l'empereur allemand Otton III, marque l'entrée de la Hongrie dans le monde chrétien.

    Car l'œuvre d'Étienne — œuvre colossale, allant de l'établissement de la monarchie à l'introduction de l'écriture, en passant par celle de la monnaie — reposait sur un postulat : le lien étroit entre l'Église et le roi. C'est ce qui lui permit de jeter les bases territoriales et institutionnelles d'un grand et prospère royaume médiéval. Vénéré comme saint dès le XIIe siècle, Étienne devint rapidement le modèle du roi idéal en Hongrie.

    Ainsi commençait une étude d’Edina Bozoky parue dans le magazine L’Histoire de février 2001.

    Saint Etienne fut aussi le premier roi à faire de la Mère de Dieu patronne de son royaume. Il fit de la fête de l’Assomption le « jour de la Grande Souveraine ». Et il mourut un 15 août…

    La Poste vaticane s’en est souvenue quand elle a édité deux timbres pour le millénaire de la Hongrie :

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    La couronne de saint Etienne.

    La fête nationale de saint Etienne.

  •  Ce qu’on ne vous dira pas

    La délégation de l’AIEA a réussi à visiter la centrale nucléaire de Zaporijié (qui se trouve en fait à Energodar). Le chef de l’AIEA, Rafael Grossi, a dit sobrement qu’il avait vu ce qu’il y avait à voir, et que des agents de l’AIEA allaient rester sur place.

    Ce qu’on ne vous dira pas, c’est que les habitants d’Energodar ont remis à Rafael Grossi une pétition signée par 20.000 habitants de la ville (de 53.000 habitants), appelant à arrêter les provocations ukrainiennes, avec des photos et témoignages prouvant que les bombardements incessants sont le fait des Ukrainiens.

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  • Bayreuth 2022

    L'Or du Rhin:

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    La Walkyrie :

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    Siegfried :

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    Le Crépuscule des dieux :

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  • A Kherson

    Une exposition a été inaugurée aujourd’hui à l’Académie maritime de Kherson (fondée en 1834 par Nicolas Ier sur la demande du comte Vorontsov, alors gouverneur général de Nouvelle Russie). L’exposition est intitulée : « L’amiral invincible : le saint et juste guerrier Théodore Ouchakov ».

    C’est la statue d’Ouchakov qui se trouve devant l’Académie, parce qu’il fut le fondateur des docks et des chantiers navals de Kherson.

    L’exposition se termine par une icône de… saint Théodore Ouchakov, que le prêtre va bénir.

    L’amiral Ouchakov est un personnage étonnant. Il est célèbre pour avoir gagné les 40 batailles navales qu’il a menées, d’où « l’amiral invincible ». En 1807 il se retire dans un monastère en Mordovie… Il était déjà connu pour ses largesses, et il distribue ses biens aux vétérans et aux pauvres, menant une vie entièrement consacrée à la prière. Il a été canonisé en 2001 par l’Eglise orthodoxe russe qui l’a fait saint patron de la marine.

    (Les personnes qu’on voit sur la vidéo sont Dmitry Krougly, le recteur de l’Académie, Alexandre Kobets, le maire de Kherson, Pavel Karpoukhine, le responsable du centre culturel Saint Spyridon et de la mission humanitaire orthodoxe, et l’archiprêtre Alexandre Soldatenkov.)

  • Monika célèbre sa messe d’adieu

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    Monika Schmid était la responsable de la paroisse Saint-Martin d’Illnau-Effretikon (canton de Zurich) depuis 37 ans (mais d’abord pendant 20 ans en collaboration avec Anne-Marie Siegrist). A 65 ans, elle prend une retraite bien méritée. Dimanche dernier elle célébrait sa messe d’adieu.

    L’entrée est un chant africain. On s’embrasse, on pleure ensemble, puis Monika va à l’autel, tenant à la main « un simple bâton de bois », son bâton de « bergère ». Elle est accompagnée par son successeur, qui est bizarrement un prêtre, par le P Regli qui célèbre aux grandes fêtes dans la paroisse, par une théologienne, et par le diacre qui porte une étole arc-en-ciel…

    Toute « l’équipe liturgique » enlève alors ses chaussures et restera pieds nus jusqu’à la fin de la « messe », en référence à l’épisode du buisson ardent… Car, précise Monika, elle sentait une terre sainte sous ses pieds quand elle baptisait, mariait et réconfortait.

    Eva Meienberg, qui raconte la chose dans Kath.ch, est au comble de l’émotion :

    « Monika Schmid ferme les yeux encore et encore pendant le service, comme si quelqu'un lui mettait quelque chose dans les mains. Elle se tient pieds nus sur sa terre sacrée. Il y a toujours des larmes. Encore et encore, elle se rattrape et retrouve son rôle de chef d'église. Elle le remplit d'une présence rayonnante, puissante, maternelle. »

    Son dernier sermon de chef de paroisse est salué comme il se doit par une standing ovation. Mais

    « Monika Schmid n'a jamais caché où elle voit son rôle dans l'église : aussi à l'autel, aussi dans la fraction du pain au nom de Jésus : « Faites ceci en mémoire de moi.

    « Flûte à bec, orgue et violoncelle accompagnent la préparation du don. Monika Schmid se tient à l'autel avec Marion Grabenweger, Josef Regli, Felix Hunger et Stefan Arnold. Ils célèbrent le repas comme Jésus le célébrait autrefois avec ses disciples. Monika Schmid prononce les premiers mots. Qu'une femme concélèbre ? Courant normal à Effretikon. "Faites ceci en mémoire de moi!" Après un "Sanctus" polyphonique, tous les garçons et filles de chœur se rassemblent autour de l'autel pour la prière du Seigneur. « Dieu maternel et paternel qui es au ciel » : Felix Hunger commence la prière. Monika Schmid la clôt avec toutes les personnes présentes par un triple Shalom. »

    Après la messe elle a transmis son bâton de berger à son successeur. Puis on a chanté une chanson spécialement écrite pour elle sur l’air de Don’t worry, be happy.

    Addendum. Tiens, ils ne veulent pas qu'on voie ça...