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Le blog d'Yves Daoudal - Page 326

  • L’islam selon Oubrou

    Tareq Oubrou, le célèbre imam de Bordeaux, est la référence médiatique en matière de véritable islam respectueux des « valeurs de la République », par opposition au méchant Hassan Iquioussen aujourd’hui en fuite, et néanmoins beau-frère de Tareq Oubrou.

    Interrogé sur BFM sur l’islamisme du méchant Iquioussen, Tareq Oubrou a décidé d’abandonner la taqiya :

    « Encore faudrait-il définir l’islamisme. En tant que théologien je ne fais pas de différence entre l’islam et l’islamisme. L’islamisme c’est un islam classique, mis en mouvement, d’une certaine manière. Les islamistes n’ont rien inventé à cet égard-là. »

    Certains se sont souvenus du propos d’Eric Zemmour chez Ruquier en septembre 2021 :

    « Quand je dis : l’islam et l’islamisme c’est la même chose, je devrais préciser comme le poète Kabyle Ferhat Mehenni, qui dit exactement : "L'islam c'est l'islamisme en repos, l'islamisme c'est l'islam en action. »

  • Au Chili

    Il y avait un « plébiscite » hier au Chili pour plébisciter la nouvelle Constitution concoctée par la gauche, destinée à remplacer l’horrible Constitution de l’infâme dictateur Pinochet qui était toujours en vigueur.

    Une Constitution pleine de « droits », y compris à la santé (ah, ah, ah), au logement décent, bien sûr à l’avortement et à l’euthanasie, et qui protège la « famille » surtout LGBT, et pose en principe l’idéologie du genre.

    Les évêques avaient pondu un document mi chèvre mi chou, appelant au « discernement » jésuito-bergogliesque, en soulignant les bons côtés, dont beaucoup de « droits » et la « protection de l’environnement et de la nature », mais critiquant le droit à l’avortement et à l’euthanasie et les limites au droit des parents à l’éducation, et à la liberté religieuse.

    La Conférence des religieux et religieuses avait ensuite publié un texte où les critiques épiscopales étaient passées sous silence. L’appel à voter oui était très clair.

    Eh bien les Chiliens ont dit non. A 62%.

  • Saint Laurent Justinien

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    (Gentile Bellini, 1500, Philadelphie)

    Extrait du chapitre II de son "Traité de la spirituelle et chaste alliance du Verbe avec l'âme" (traduction Templier 1858).

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  • 13e dimanche après la Pentecôte

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    Fin du 27e sermon des « sermons divers » de saint Bernard.

    Vous voyez donc que tous ceux qui se trouvent guéris de la lèpre du monde, je veux dire des désordres manifestes, ne profitent point, pour cela, de leur guérison. Plusieurs, en effet, sont secrètement atteints d'un ulcère pire que la lèpre, d'autant plus dangereux qu'il est plus intérieur. Aussi est-ce avec bien de la raison que le Sauveur du monde demande, dans l'Évangile, où sont les neuf autres lépreux, car le salut est bien loin des pécheurs (Luc XVII, 17). C'est ainsi qu'après son péché, il demande au premier homme où il est (Gen. III, 9), et que, au jugement dernier, il déclarera ouvertement qu'il ne connaît point les ouvriers d'iniquité (Luc. XIII, 27), puisque nous lisons dans le Psalmiste : "Le Seigneur connaît la voie des justes, la voie des impies périra (Psal. I, 6)."

    Mais ce n'est pas non plus sans cause que c'est au nombre de neuf que se trouvent ceux qui ne reviennent point au Sauveur, ce nombre est, en effet, composé des deux autres nombres, quatre et cinq. Le mélange des sensualités corporelles et de la tradition évangélique, ne saurait être bon ; or, il se produit, quand nous voulons allier ensemble la soumission aux quatre Évangiles, et la satisfaction des cinq sens du corps.

    Mais heureux le Samaritain qui reconnut qu'il ne possédait rien qu'il ne l'eût reçu (Luc XVII, 15) ; aussi conserva-t-il le dépôt qui lui avait été confié, et revint-il vers le Seigneur, en lui rendant grâces. Heureux celui qui, à chaque don de la grâce, revient à celui en qui se trouve la plénitude de toutes les grâces, car si nous nous montrons reconnaissants à son égard pour tout ce que nous en avons reçu, nous préparons la place en nous à la grâce, et nous nous rendons dignes de la recevoir en plus grande abondance. Il n'y a, en effet, que notre ingratitude qui arrête nos progrès après notre conversion, attendu que le donateur, regardant comme perdu tout ce que l'ingrat a reçu, se tient, par la suite, sur ses gardes, de peur de perdre, d'autant plus qu'il lui donnerait davantage. Heureux donc celui qui se regarde comme un étranger, et qui rend de très-grandes actions de grâces, même pour les moindres bienfaits, dans la pensée que tout ce qui se donne à un étranger et à un inconnu est un don purement gratuit.

    Que nous sommes au contraire malheureux et misérables, lorsque, après nous être regardés dès le principe comme des étrangers, et nous être montrés d'abord assez timorés, assez humbles et assez dévots, nous oublions ensuite si facilement combien était gratuit ce que nous avons reçu, et nous présumons à tort, en quelque sorte, de l'amitié de Dieu, sans remarquer que nous nous rendons dignes de nous entendre dire que "les ennemis du Seigneur sont les gens mêmes de sa maison (Psal. LIV, 13)". Nous l'offensons plus facilement alors, comme si nous ne savions pas que nos fautes seront bien plus sévèrement jugées, selon ce que nous lisons dans le Psalmiste : "Si ce fût mon ennemi qui m'eût chargé de malédictions, je l'aurais certainement supporté (Psal. LIII, 13)."

    Je vous en prie donc, mes frères, humilions-nous de plus en plus sous la main puissante de Dieu (I Petr 5,6), et faisons en sorte de nous tenir éloignés du vice si grand et si affreux de l'ingratitude. Tenons-nous avec une entière dévotion dans l'action de grâces, et nous nous concilierons la grâce de notre Dieu qui seule peut sauver nos âmes. Montrons notre reconnaissance, non pas seulement en paroles et du bout des lèvres, mais par les œuvres et en vérité, attendu que ce n'est pas le mot, mais l'acte de la reconnaissance qu'exige de nous Celui qui nous donne la grâce, le Seigneur notre Dieu qui est béni dans tous les siècles. Ainsi soit-il.

    (Traduction Charpentier, 1866)

  • Saint Pie X

    Troisième partie du discours de Pie XII lors de la canonisation de Pie X.

    Pius_X,_by_Ernest_Walter_Histed_(retouched)-1.jpgLa sainteté, qui se révèle comme inspiratrice et comme guide des entreprises de Pie X que Nous venons de rappeler, brille encore plus immédiatement dans ses actions quotidiennes. C'est en lui-même d'abord qu'il réalisa, avant de le réaliser dans les autres, le programme qu'il s'était fixé : tout rassembler, tout ramener à l'unité dans le Christ. Comme humble curé, comme évêque, comme Souverain Pontife, il fut toujours persuadé que la sainteté à laquelle Dieu le destinait était la sainteté sacerdotale. Quelle sainteté peut en effet plaire davantage à Dieu de la part d'un prêtre de la Loi nouvelle, sinon celle qui convient à un représentant du Prêtre Suprême et Eternel, Jésus-Christ, Lui qui laissa à l'Eglise le souvenir continuel, le renouvellement perpétuel du sacrifice de la Croix dans la Sainte Messe, jusqu'à ce qu'il vienne pour le jugement final ; Lui qui par le sacrement de l'Eucharistie se donna Lui-même en nourriture aux âmes : « Qui mange de ce pain vivra éternellement » ?

    Prêtre avant tout dans le ministère eucharistique, voilà le portrait le plus fidèle du saint Pie X. Servir comme prêtre le mystère de l'Eucharistie et accomplir le commandement du Seigneur : « Faites ceci en mémoire de moi », ce fut sa vie. Du jour de son ordination, jusqu'à sa mort comme Pontife, il ne connut pas d'autre sentier possible pour arriver à l'amour héroïque de Dieu et pour payer généreusement de retour le Rédempteur du monde qui par le moyen de l'Eucharistie « a épanché en quelque sorte les richesses de son amour divin pour les hommes ». Une des preuves les plus significatives de sa conscience sacerdotale fut l'ardeur avec laquelle il s'efforça de renouveler la dignité du culte et spécialement de vaincre les préjugés d'une pratique erronée, en promouvant résolument la fréquentation même quotidienne de la table du Seigneur par les fidèles, et en y conduisant sans hésiter les enfants, qu'il souleva en quelque sorte dans ses bras pour les offrir aux embrassements du Dieu caché sur les autels ; par là l'Epouse du Christ vit s'épanouir un nouveau printemps de vie eucharistique.

    Grâce à la vision profonde qu'il avait de l'Eglise comme société, Pie X reconnut dans l'Eucharistie le pouvoir d'alimenter substantiellement sa vie intime et de l'élever bien haut au-dessus de toutes les autres associations humaines. L'Eucharistie seule, en qui Dieu se donne à l'homme, peut fonder une vie de société digne de ses membres, cimentée par l'amour avant de l'être par l'autorité, riche en œuvres et tendant au perfectionnement des individus, c'est-à-dire « une vie cachée en Dieu avec le Christ ».

    Exemple providentiel pour le monde moderne dans lequel la société terrestre devenue toujours plus une sorte d'énigme à elle-même cherche avec anxiété une solution pour se redonner une âme ! Qu'il regarde donc comme un modèle l'Eglise réunie autour de ses autels. Là, dans le mystère eucharistique, l'homme découvre et reconnaît réellement son passé, son présent et son avenir comme une unité dans le Christ. Conscient et fort de cette solidarité avec le Christ et avec ses propres frères, chaque membre de l'une et de l'autre société, celle de la terre et celle du monde surnaturel, sera en état de puiser à l'autel la vie intérieure de dignité personnelle et de valeur personnelle, qui est actuellement sur le point d'être submergée par le caractère technique et l'organisation excessive de toute l'existence, du travail et même des loisirs. Dans l'Eglise seule, semble répéter le Saint Pontife, et par elle dans l'Eucharistie, qui est « une vie cachée avec le Christ en Dieu », se trouvent le secret et la source de rénovation de la vie sociale.

    De là vient la grave responsabilité de ceux à qui il incombe en tant que ministres de l'autel, d'ouvrir aux âmes la source salvifique de l'Eucharistie. En vérité, l'action que peut déployer un prêtre pour le salut du monde moderne revêt de multiples formes, mais l'une d'elles est sans aucun doute la plus digne, la plus efficace et la plus durable dans ses effets : se faire dispensateur de l'Eucharistie après s'en être soi-même abondamment nourri. Son œuvre ne serait plus sacerdotale si, fût-ce même par zèle des âmes, il faisait passer au second rang sa vocation eucharistique. Que les prêtres conforment leurs pensées à la sagesse inspirée de Pie X et orientent avec confiance dans la lumière de l'Eucharistie toute leur activité personnelle et apostolique. De même, que les religieux et les religieuses, qui vivent avec Jésus sous le même toit et se nourrissent chaque jour de sa chair, considèrent comme une règle sûre ce que le saint Pontife déclare dans une circonstance importante, à savoir que les liens qui les unissent à Dieu par le moyen des vœux et de la vie communautaire ne doivent être sacrifiés à aucun service du prochain, si légitime soit-il.

    L'âme doit plonger ses racines dans l'Eucharistie pour en tirer la sève surnaturelle de la vie intérieure, qui n'est pas seulement un bien fondamental des cœurs consacrés au Seigneur, mais aussi une nécessité pour tout chrétien, car Dieu l'appelle à faire son salut. Sans la vie intérieure, toute activité, si précieuse soit-elle, se dévalue en action presque mécanique, et ne peut avoir l'efficacité propre d'une opération vitale.

    Eucharistie et vie intérieure : voici la prédication suprême et la plus générale que Pie X adresse en cette heure, du sommet de la gloire, à toutes les âmes. En tant qu'apôtre de la vie intérieure il se situe, à l'âge de la machine, de la technique, de l'organisation, comme le saint et le guide des hommes d'aujourd'hui.

  • Marianna

    Vous vous souvenez de Marianna, la jeune femme dont la photo était devenue le symbole de l’un des premiers grands « crimes de guerre » des Russes, quand ils avaient « bombardé la maternité » ?

    Vous vous souvenez aussi que l’on disait qu’elle parlait sous la contrainte quand elle disait qu’elle allait bien et qu’elle était chez elle dans le Donbass ?

    Et là aussi c’est sous la contrainte ? Vraiment ? Voici Marianna, car c’est bien elle, hier dans une école de Marioupol, distribuant des ballons aux enfants pour la rentrée des classes.

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    On peut voir les images par exemple sur le compte twitter de ce militant pro-ukrainien qui dit : « Les Russes ont voulu la tuer, et maintenant elle est à leur service, quelle honte… »

  • Conseil national…

    TOUS les partis d’opposition ont dit qu’ils ne participeront pas au « Conseil national de la refondation », le nouveau gadget anti-démocratique de Macron.

    Le président du Sénat, troisième personnage de l’Etat, avait été la première personnalité à dire non.

    Aujourd’hui, ce sont les trois associations des maires de France, des départements et des régions, qui leur emboitent le pas.

    Mais il y aura François Bayrou, nommé « secrétaire général » de la coquille vide, et qui « présidera » la première « réunion », le 8 septembre.

    Le fait que personne ne veuille participer à la nouvelle mascarade macronienne souligne que le roi est nu et que ses décisions sont autocratiques.

  • La journée de Chémeré

    Comme chaque année à cette époque, les dominicains de la Fraternité Saint Vincent Ferrier organise une journée pour leurs amis, ouverte à tous.

    Ce sera samedi 10 septembre, au couvent Saint Thomas d’Aquin, 2 Route de Ballée, 53340 Chémeré-le-Roi.

    10 h : messe

    Cocktail et repas (s'inscrire ou pique-nique).

    14h : conférence de Nikola Mirkovic, fondateur de l'association Ouest-Est :  les dommages de la guerre en Ukraine sur les populations civiles au Donbass.

    15h30 : pièce de théâtre : "Les Chouans de Chémeré"

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  • L’art des sanctions…

    Extrait d’une très longue et très intéressante interview de Jacques Baud.

    Parce que l’économie de la Russie était considérée comme comparable à celle de l’Italie, on a supposé qu’elle serait tout aussi vulnérable. Ainsi, l’Occident – et les Ukrainiens – pensaient que les sanctions économiques et l’isolement politique de la Russie provoqueraient rapidement son effondrement, sans passer par une défaite militaire. C’est en effet ce que l’on comprend de l’interview d’Oleksei Arestovich, le conseiller et porte-parole de Zelensky, en mars 2019. Cela explique aussi pourquoi Zelensky n’a pas tiré la sonnette d’alarme début 2022, comme il le dit dans son interview au Washington Post. Je pense qu’il savait que la Russie répondrait à l’offensive que l’Ukraine préparait dans le Donbass (c’est pourquoi le gros de ses troupes se trouvait dans cette zone) et pensait que les sanctions conduiraient rapidement à l’effondrement et à la défaite de la Russie. C’est quoi Bruno Le Maire, le ministre français de l’Economie, avait « prédit ». De toute évidence, les Occidentaux ont pris des décisions sans connaître leur adversaire.

    Comme l’a dit Arestovich, l’idée était que la défaite de la Russie serait le ticket d’entrée de l’Ukraine à l’OTAN. Ainsi, les Ukrainiens ont été poussés à préparer une offensive dans le Donbass afin de faire réagir la Russie, et ainsi obtenir une défaite facile par des sanctions dévastatrices. C’est cynique et cela montre à quel point l’Occident, mené par les Américains, a abusé de l’Ukraine pour ses propres objectifs.

    Le résultat est que les Ukrainiens ne cherchaient pas la victoire de l’Ukraine, mais la défaite de la Russie. Ceci est très différent et explique le récit occidental des premiers jours de l’offensive russe, qui prophétisait cette défaite.

    Mais la réalité est que les sanctions n’ont pas fonctionné comme prévu, et l’Ukraine s’est retrouvée entraînée dans des combats qu’elle avait provoqués, mais pour lesquels elle n’était pas prête à se battre aussi longtemps.

    C’est pourquoi, dès le départ, le récit occidental a présenté un décalage entre les médias rapportés et la réalité sur le terrain. Cela a eu un effet pervers : cela a encouragé l’Ukraine à répéter ses erreurs et l’a empêchée d’améliorer sa conduite des opérations. Sous prétexte de combattre Vladimir Poutine, nous avons poussé l’Ukraine à sacrifier inutilement des milliers de vies humaines.

    Dès le début, il était évident que les Ukrainiens répétaient constamment leurs erreurs (et même les mêmes erreurs qu’en 2014-2015) et que des soldats mouraient sur le champ de bataille. De son côté, Volodymyr Zelensky réclamait de plus en plus de sanctions, y compris les plus absurdes, parce qu’il était amené à croire qu’elles étaient décisives.

    Je ne suis pas le seul à avoir remarqué ces erreurs, et les pays occidentaux auraient certainement pu arrêter ce désastre. Mais leurs dirigeants, enthousiasmés par les informations (fantaisistes) sur les pertes russes et pensant ouvrir la voie à un changement de régime, ont ajouté sanctions sur sanctions, refusant toute possibilité de négociation. 

    Comme l’a dit le ministre français de l’Economie Bruno Le Maire, l’objectif était de provoquer l’effondrement de l’économie russe et de faire souffrir le peuple russe

    C’est une forme de terrorisme d’Etat : il s’agit de faire souffrir la population pour la pousser à se révolter contre ses dirigeants (ici, Poutine). Je ne l’invente pas. Ce mécanisme est détaillé par Richard Nephew, chef des sanctions au département d’État sous Obama et actuellement coordinateur sur la lutte contre la corruption mondiale, dans son livre intitulé The Art of Sanctions.

    Ironiquement, c’est exactement la même logique que l’État islamique a invoquée pour expliquer ses attentats en France en 2015-2016. La France n’encourage probablement pas le terrorisme, mais elle le pratique.