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Le blog d'Yves Daoudal - Page 320

  • Toujours plus fort

    Le prix allemand M100 pour les médias, décerné chaque année à une personnalité considérée comme renforçant la démocratie, la liberté d’expression et de la presse, et la compréhension européenne, a été attribué cette année… au peuple ukrainien.

    Il a été reçu par l’ancien boxeur Wladimir Klitschko.

    Il y a eu des discours du chancelier Olaf Scholz et de l’ambassadrice américaine en Allemagne, sur l’admirable et courageuse indépendance des journalistes qui font unanimement à leur manière la guerre contre Poutine.

    Mais Wladimir Klitschko a demandé pourquoi certains médias d’État russes étaient encore disponibles en Europe…

  • Rester dans le poulailler

    Lors de l’épidémie de grippe aviaire (H1N1) en 2009, nos poules devaient rester confinées ou… être abattues. Beaucoup d’entre nous ont abattu leur basse-cour sous les menaces de sanctions financières. Je me souviens avoir refusé ces brimades et bravé les interdits en annonçant que si nous acceptions, bientôt c’est nous que nous confinerions sous les mêmes prétextes fallacieux… J’étais cependant loin d’imaginer qu’ils oseraient et surtout que nous accepterions !

    Onze ans plus tard… au mieux l’homme est traité comme un animal, au pire comme une maladie de la terre. Cette gradation dans l’hérésie pagano-écologiste vise à détruire l’homme et finalement la Création tout entière.

    Ceci est extrait d’un excellent billet de Stéphanie Bignon, à déguster intégralement.

  • Saint Eustache

    Мученицы Tвои, Господи,во страданиих своих венцы прияша нетленныя от Тебе, Бога нашего: имуще бо крепость Tвою, мучителей низложиша, сокрушиша и демонов немощныя дерзости. Tех молитвами спаси души нaша.

    Tes Martyrs, Seigneur, pour le combat qu’ils ont mené ont reçu de toi, notre Dieu, la couronne d’immortalité ; animés de ta force, ils ont terrassé les tyrans et réduit à l’impuissance l’audace des démons ; par leurs prières sauve nos âmes.

    Cet apolytikion est chanté ici pour la fête de saint Eustache et sa famille. Mais c’est en fait l’apolytikion du commun des martyrs.

  • A Guenichesk

    Forum de l'Union des mères de la région de Kherson, hier à Guenichesk (20.000 habitants en 2021), sur la mer d'Azov. Dans le cadre du projet "Nous sommes ensemble avec la Russie".

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  • Nouveau monde

     

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    (Au congrès 2022 de l'APSA, Montréal, du 15 au 18 septembre.)

  • Orwellien

    La police ukrainienne a commencé à arrêter des gens qui avaient creusé les tombes à Izioum. Dans les pays civilisés, ensevelir les morts est une œuvre de miséricorde. En Ukraine c’est une complicité de crime contre l’humanité, et accessoirement de collaboration avec l’ennemi. Même quand les tombes de ces victimes de la Russie, paraît-il torturées par les Russes, datent d’avant la prise de contrôle de la ville par l’armée russe, ce qui est le cas de nombre d’entre elles. (Celles qui sont en premier plan des photos diffusées par la présidence ukrainienne portent la date du 9 mars, alors que les Russes ont pris Izioum le 1er avril. Les croix qui portent ces inscriptions sont sans doute déjà brûlées pour ne pas laisser de trace, mais les photos demeurent.)

    Les Ukrainiens ne cessent d’accuser les Russes d’avoir déporté en Russie quelque « 300.000 enfants ukrainiens ». Je l’entendais dire encore l’autre soir à la télévision française comme une évidence, et comme une preuve éclatante des crimes contre l’humanité perpétrés par les Russes.

    Ce qui est évident est que ce nombre de 300.000 est totalement extravagant, absolument insensé. Et quand on nous montre des autocars pleins d’enfants, ce sont des enfants du Donbass qui sont en danger chez eux et qui sont mis en sécurité en Russie (quand ce ne sont pas tout simplement des cars de colonie de vacances…). Deux enfants ont encore été tués ce matin sur une place de Donetsk par des missiles américains ou français, et 11 adultes avec eux. Car c’est chaque jour (depuis huit ans) que les Ukrainiens lancent des missiles sur les villes du Donbass, faisant presque quotidiennement des victimes.

    Lors de sa conférence de presse à l’issue du sommet de l’OCS à Samarcande, on a posé à Vladimir Poutine une question sur les sanctions qui frappent nombre de Russes, dont la commissaire présidentielle aux droits de l’enfant Maria Lvova-Belova, qui vient d’être sanctionnée pour « avoir organisé la capture d’enfants d’Ukraine ». Réponse de Poutine :

    Quant à notre commissaire aux droits de l’enfant, comme nous le savons, elle a contribué à faire venir nos enfants des zones d’hostilités : de Syrie et d’Irak, et j’espère qu’elle continuera à le faire, que Dieu la bénisse. C’est une noble mission ; elle risque sa vie et sa santé. C’est tout naturellement qu’elle aide à faire venir des enfants des zones d’hostilités ou des zones dangereuses du Donbass. Qu’est-ce qui ne va pas avec ça ? Nous devons la remercier et incliner la tête. Pourquoi lui imposer des sanctions ? C’est la première fois que j’en entends parler et c’est scandaleux.

    (Maria Lvova-Belova, mariée à un prêtre orthodoxe, a donné naissance à cinq enfants et en a adopté 17 autres.)

    Et voici un exemple particulièrement ahurissant du niveau auquel est descendue la propagande ukropéenne (oui, c’est sur le fil twitter officiel de la Commission européenne) :

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  • Saint Janvier

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    Icône grecque du XVIIIe siècle, Makrinitsa, musée byzantin.

    Tu as été, saint Janvier, un pontife qui selon les règles a combattu, un athlète de pontificale dignité, toi qui, avec le sang non d'un autre, mais le tien, dans le ciel lui-même t'es introduit, là où Jésus fut de tous le précurseur: sans cesse tu l'y vois, Père saint, percevant ce que les Anges eux-mêmes peuvent contempler.

    Dépouillé de ta peau et jeté dans le feu, livré aux bêtes et remis en prison, par divine puissance tu restas, sans te laisser abattre, de nombreux jours; selon les règles tu menas à bonne fin tes combats de lutteur, Pontife thaumaturge, compagnon des Anges incorporels.

    Vénérons d'un même chœur Didier, Procule, Sossius, Eutychius, Akoution et l'illustre Janvier comme ministres sacrés, porteurs de couronne et témoins du Christ, citoyens de la sainte cité et véritables intercesseurs pour ceux qui les disent bienheureux.

    Stichères des vêpres de l’office byzantin

  • 15e dimanche après la Pentecôte

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    (Monreale)

    L’évangile qui relate la résurrection du fils unique de la veuve de Naïm est riche d’un double profit : nous croyons que la divine miséricorde est vite fléchie par les lamentations d’une mère veuve, surtout quand elle est brisée par la souffrance et par la mort d’un fils unique, veuve à qui cependant la foule en deuil restitue les avantages de la maternité ; d’autre part, cette veuve entourée par la foule nous semble plus qu’une femme : elle a mérité d’obtenir par ses larmes la résurrection de l’adolescent, son fils unique. C’est que la sainte Eglise rappelle à la vie, du cortège funèbre et des extrémités du tombeau, le peuple plus jeune, eu égard à ses larmes ; et il lui est interdit de pleurer celui à qui est réservé la résurrection.

    Or, ce mort était porté au tombeau, dans un cercueil, par les quatre éléments de la matière ; mais il avait l’espérance de la résurrection puisqu’il était porté sur le bois ; celui-ci, il est vrai, ne nous a pas servi tout d’abord, mais, une fois que Jésus l’eut touché, il commença à nous procurer la vie : c’était un signe que le salut se répandrait sur le peuple par le gibet de la Croix. Ayant donc entendu la Parole de Dieu, les lugubres porteurs de ce deuil s’arrêtèrent, alors qu’ils entraînaient le corps humain dans le courant mortel de sa nature matérielle. N’est-ce pas cela et ne sommes-nous pas étendus sans vie comme dans un cercueil, instrument des derniers devoirs, lorsque le feu d’une convoitise sans mesure nous consume, ou que l’humeur froide nous envahit, ou qu’une certaine indolence habituelle du corps émousse la vigueur de l’âme, ou que notre esprit, vide de la pure lumière, repaît notre intelligence de brouillards épais ? Tels sont les porteurs pour nos obsèques.

    Mais bien que les derniers symptômes de la mort aient fait disparaître tout espoir de vie, et que les corps des trépassés gisent auprès du tombeau, pourtant, à la Parole de Dieu, les cadavres prêts à périr se relèvent, la parole revient, le fils est rendu à sa mère, rappelé du tombeau, arraché au sépulcre. Quel est ce tombeau, le vôtre, sinon les mauvaises mœurs ? Votre tombeau est le manque de foi, votre sépulcre est cette gorge – car « leur gorge est un sépulcre béant » (psaume 5) - qui profère des paroles de mort. C’est le sépulcre dont le Christ vous délivre ; de ce tombeau, vous ressusciterez si vous écoutez la Parole de Dieu. Mêmes s’il y a péché grave, que vous ne puissiez laver vous-même par les larmes de votre repentir, que pour vous pleure cette mère, l’Eglise, qui intervient pour chacun de ses fils comme une mère veuve pour des fils uniques ; car elle compatit, par une souffrance spirituelle qui lui est naturelle, lorsqu’elle voit ses enfants poussés vers la mort par des vices funestes. Nous sommes les entrailles de ses entrailles, car il existe aussi des entrailles spirituelles : Paul les avait, lui qui disait : « Oui, frère, donne-moi cette joie dans le Seigneur : rassasie mes entrailles dans le Christ » (Philémon 20). Nous sommes donc les entrailles de l’Eglise, parce que nous sommes membres de son corps, faits de sa chair et de ses os. Qu’elle pleure donc, la tendre mère, et que la foule l’assiste. Alors, vous vous relèverez de la mort, alors vous serez délivrez du sépulcre, les ministres de votre mort s’arrêteront, vous vous mettrez à dire des paroles de vie ; tous craindront, car pas l’exemple d’un seul beaucoup seront redressés ; et, de plus, ils loueront Dieu de nous avoir accordé de tels remèdes pour éviter la mort.

    Saint Ambroise, Sur l'Evangile de St Luc (V, 89-92), traduction dom Gabriel Tissot (Sources chrétiennes).

  • Leurs valeurs de la démocratie

    Le premier parti d’opposition ukrainien, la « Plateforme d’opposition-Pour la vie » (OPZZ, 43 députés) avait protesté contre la suspension de tous les partis d’opposition au Parlement.

    La « justice » avait répondu en interdisant le parti. Lequel avait intenté un pourvoi devant la Cour administrative de cassation. La Cour décrète que l’interdiction du parti est définitive et sans appel…

  • Insupportable

    L’UE a décidé que le cimetière découvert à Izioum était un « crime de guerre » et qu’il fallait constituer un tribunal international…

    Bref, l’enterrement décent et respectueux des morts (y compris de soldats par des ennemis parce que le gouvernement des soldats refuse de les rapatrier) est désormais un crime de guerre.

    Les Ukrainiens, disent nos médias, veulent « que la presse soit témoin ». On montre donc partout des photos et des vidéos des Ukrainiens déterrant les cadavres (en gros plan aussi) et arrachant les croix pour les mettre en tas (avant de les brûler sans doute).

    Ce que l’on voit, ce que les Ukrainiens tiennent tant à tout montrer, ce sont des centaines de violations de sépulture, et pire encore des centaines de profanations, au vrai sens du terme. Car ces tombes et ces croix ont vraisemblablement été bénies par un prêtre, comme on l'a vu dans un cimetière analogue à Severodonetsk. Heureusement, Severodonetsk, comme Marioupol, sont et resteront sous contrôle russe.