Viktor Orban, hier, sur la page Facebook du gouvernement hongrois :
« L'Union européenne a été créée pour deux raisons. La première, c'est la paix, or maintenant une guerre y fait rage. La deuxième, c'est la prospérité, or aujourd'hui l'économie donne de plus en plus de raisons de s'inquiéter. »
Il avait déjà dit le 31 mars, lors de ses propos radiodiffusés du vendredi :
« Les partisans de la guerre ont mis l'ensemble de l'Union européenne en danger. L'UE est censée servir la paix, mais aujourd'hui elle représente le contraire. Non seulement un ou deux pays ont été entraînés dans la guerre contre leur gré, mais l'objectif même de l'Union européenne a été remis en question, puisqu'elle a abandonné les deux objectifs pour lesquels elle a été créée : la paix et la prospérité. »
De fait, la propagande européiste, à chaque élection, ne cesse de répéter que l’Union européenne c’est la paix et la prospérité.
Et c’est écrit noir sur blanc au début de l’article 3 du traité :
1. L'Union a pour but de promouvoir la paix, ses valeurs et le bien-être de ses peuples.
Or aujourd’hui en effet elle promeut la guerre, et avec acharnement, au point que la « facilité européenne pour la paix » ne sert qu’à l’effort de guerre en Ukraine. (Borrell semble découvrir le paradoxe : il vient de dire qu’on devrait la transformer en « Fonds de défense de l’Ukraine »… afin de garantir un soutien militaire à long terme à l’Ukraine…). Et la majorité des discours de la présidente de la Commission européenne sont des discours guerriers.
La guerre que l’on fait en Ukraine contre la Russie est aussi une accumulation de « paquets » de sanctions, qui sont autant de boomerangs qui aggravent les problèmes économiques au point d’éroder gravement le « bien-être » des Européens.
La politique actuelle de la Commission européenne est donc exactement contraire à ce qu’elle devrait être selon le traité. Et tous les gouvernements qui soutiennent cette politique au lieu de destituer les commissaires violent également le traité.
Un seul chef de gouvernement l’a vu et l’a compris et le dit. Honneur à lui (une fois de plus).