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Enfin…

La Cour suprême des Etats-Unis a jugé contraire à la Constitution les procédures d’admission sur les campus prenant en compte la couleur de la peau ou l’origine ethnique des candidats. En bref l’« affirmative action », qu’on appelle chez nous « discrimination positive », qui avait pour but de faire entrer à l’université des noirs qui n’avaient pas le niveau et qui prenaient la place de blancs qui auraient dû être admis.

C’est l’épilogue d’un procès ouvert en 2014, quand une plainte avait été déposée pour discrimination d’étudiants asiatiques à Harvard et à l’université de Caroline du Nord. Les données montraient de façon flagrante l’injustice dont étaient victimes les Asiatiques par rapport aux noirs. Plus flagrante encore que celle dont étaient victimes les blancs, et cela avait surtout l’avantage de ne pas pouvoir être dénoncé comme une manifestation « raciste » des blancs. Les plaignants ont été néanmoins déboutés par les tribunaux mais ont pu arriver jusqu’à la Cour suprême.

Jobidon a naturellement fait savoir qu’il est « fortement en désaccord » avec cette décision qui revient sur « des décennies de jurisprudence ».

La Cour suprême annule ainsi une disposition prise selon l’idéologie du racisme antiraciste il y a plus de 50 ans et qui sous une forme ou une autre s'est répandue dans tout le monde occidental.

Nombreux sont ceux qui font le parallèle avec l’abolition, il y a juste un an, de l’arrêt Roe contre Wade de 1973.

Les deux décisions n’ont pu être prises que grâce aux nominations à la Cour suprême faites par Donald Trump.

Commentaires

  • C'est grâce à la discrimination positive que Pap Ndiaye a été nommé ministre de la sexualité.

  • Fort bien observé.

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