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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1495

  • La réélection de Chris Christie

    L’événement, lors des nombreuses élections locales qui ont eu lieu aux Etats-Unis, n’est pas celle de Bill de Blasio, le nouveau maire de gauche que se donne New York. C’est, juste à côté, la réélection triomphale du républicain Chris Christie comme gouverneur de l’Etat démocrate du New Jersey.

    En 2009, Chris Christie avait été élu avec 48% des voix. Hier, il a été réélu avec un score de 60,5%.

    Alors que l’on parlait de plus en plus de lui, cette fois, on commence sérieusement à le voir comme le meilleur candidat républicain à la prochaine présidentielle.

    Or Chris Christie est un catholique, père de quatre enfants, impeccablement pro-vie. (Dès 2010 il avait opposé son veto à une subvention au Planning familial, obligeant l’avortoir de Cherry Hill à fermer. Chaque année, la majorité démocrate de l’Etat vote la subvention. Chaque année, Chris Christie oppose son veto et l’emporte, les partisans de l’avortement n’arrivant pas à réunir deux tiers des voix des parlementaires.)

  • Israël détruit une maison sur un terrain appartenant à l’Eglise

    Des bulldozers de la municipalité de Jérusalem, escortés par des militaires israéliens, ont détruit une maison construite sur un terrain proche du barrage entre Jérusalem et Bethléem, appartenant au patriarcat latin depuis avant l’occupation israélienne. La maison abritait une famille de 14 personnes qui vivent désormais sous une tente de la Croix Rouge.

    Le patriarche S.B. Fouad Twal, accompagné de deux autres évêques et plusieurs prêtres, de juristes, et des consuls de Belgique et d’Italie, s’est rendu sur les lieux et a vivement protesté :

    « Il n’existe pas de justification à la démolition et lorsque la municipalité de Jérusalem et le gouvernement d’Israël ordonnent des démolitions et chassent les personnes de leurs maisons, ces actions alimentent la haine et minent l’avenir de la paix. Nous sommes les légitimes propriétaires et vous entendrez notre voix devant tous les gouvernements du monde. Nous entreprendrons des actions légales devant les cours compétentes afin de gommer cette injustice, de rétablir la justice et de reconstruire cette maison. »

    (Fides)

  • Indicabo tibi homo

    ℟. Indicabo tibi homo, quid sit bonum: aut quid Dominus requirat a te: * Facere judicium et justitiam, et sollicitum ambulare cum Deo tuo.
    ℣. Spera in Domino, et fac bonitatem, et inhabita terram.
    ℟. Facere iudicium et iustitiam, et sollicitum ambulare cum Deo tuo.

    Je t’indiquerai, homme, ce qui est bon, ou ce que le Seigneur réclame de toi : faire le jugement et la justice, et marcher dans la crainte avec ton Dieu. Espère dans le Seigneur, et fais ce qui est bon, et habite la terre.

    Le répons est une forme ancienne de Michée 6, 8, ou simplement sa forme liturgique. On la retrouve dans une lettre de l’archevêque Hincmar de Reims au roi Louis le Bègue, sans autre indication d’origine que la parole de Dieu ; il est vraisemblable que Hincmar cite le répons, et non la Bible. Le verset est le verset 3 du psaume 36, dont il manque la fin (qui paraît bien sous-entendue) : et pasceris in divitiis ejus : et tu seras nourri de ses richesses.

  • Martin Schulz, d’une présidence l’autre

    Martin Schulz, le président socialiste du Parlement européen, est candidat à la succession de José Manuel Barroso à la présidence de la Commission européenne. Il est le premier à s’être déclaré (et il est officiellement le candidat des socialistes européens). Il a beaucoup changé, ces dernières années. On l’avait connu tonitruant et provoquant, européiste laïciste de choc, quand il était président du groupe socialiste. Depuis qu’il est président du Parlement européen, il a lissé son discours, au point de ne plus du tout faire parler de lui… Bref, il se transformait en très digne candidat « de centre gauche » à la présidence de la Commission…

    Il vient de donner une interview au Monde. Où l’on constate, non sans une légère satisfaction, que le discours consensuel a beaucoup changé et impose désormais de dire ceci :

    « L'Europe ne doit pas tout faire. Je suis d'accord pour redéléguer certaines compétences. La Commission ne doit pas se mêler de tout. Nous n'avons pas besoin de règles sur l'huile d'olive. Les Méditerranéens ont une expérience de cinq mille ans suffisante en la matière. La distribution de l'eau doit être réglée régionalement, tout comme les transports locaux et régionaux. Plus le niveau de décision est proche des citoyens, mieux c'est. »

  • Bonnets rouges

    C’est une bonne idée (aussi pour Armor Lux…) que les manifestants bretons contre l’écotaxe aient repris le bonnet rouge, emblème de la plus célèbre révolte bretonne contre les excès du fisc. Mais voici que le symbole est repris un peu partout en France. Je ne suis pas d’accord. Les Bonnets rouges font partie du patrimoine historique breton. Si l’épisode est resté célèbre, c’est d’abord à cause de la terrible répression qui a suivi. Que les autres pays de France retrouvent dans leur propre patrimoine ce qui peut symboliser la lutte contre le fiscalisme. Mais qu’ils laissent aux Bretons ce qui appartient en propre à leur mémoire.

  • Une école coranique à Aulnay-sous-Bois

    Au conseil municipal du 17 octobre dernier, à Aulnay-sous-Bois, le Plan local d’urbanisme (PLU) a été modifié. Une parcelle vouée au développement économique et au sport a changé d’affectation. Elle est désormais susceptible de recevoir un « équipement d’intérêt général ».

    L'adjoint à l'urbanisme a fini par admettre qu'il s'agirait d'une « école privée ».

    En fait : une école musulmane où l’on apprendra le Coran.

    Tel est l’intérêt général, aujourd’hui, à Aulnay-sous-Bois.

    Le projet est celui d’une association locale appelée « Espérance musulmane de la Jeunesse française ». Mais oui.

    (Aulnaycap, via l'Observatoire de l'islamisation)

  • Texas : la loi sur l’avortement, d’appel en appel…

    Vendredi dernier, la cour d’appel du cinquième circuit, siégeant à la Nouvelle Orléans, et composée de trois femmes, a annulé le jugement qui invalidait une bonne partie de la nouvelle loi du Texas sur l’avortement. Les magistrates ont considéré que cette loi ne portait « pas atteinte au droit » (à l’avortement), et qu’elle n’était pas invalide par le seul fait qu’elle « rendait l’avortement plus difficile ou plus onéreux ». En conséquence la loi peut être immédiatement appliquée. Les opposants en ont alors immédiatement appelé à la Cour suprême des Etats-Unis. Hier, le juge Antonin Scalia a rejeté la demande de surseoir en urgence à l’application de la loi, et a donné une semaine à l’Etat du Texas pour donner ses arguments.

  • Sainte-Sophie de Trébizonde reste un « musée » (pour le moment)

    Le tribunal administratif de Trabzon, en Turquie, a rejeté la demande de transformation du « Musée d’Ayasofia » en mosquée.

    Le « musée d’Ayasofia », c’est l’église byzantine Hagia Sophia, Sainte-Sophie de Trébizonde, du XIIIe siècle. Mehmet II en avait fait une mosquée en 1461, et le gouvernement turc « laïque » en avait fait un arsenal, puis un hôpital, puis elle avait été restaurée par des experts de l’université d’Edimbourg et déclarée « musée » en 1961. En avril dernier, à la suite d’une longue procédure, l’église a été reconnue patrimoine inaliénable de la Fondation Mehmet II. Et le directeur régional des Fondations, affirmait qu’« un édifice reconnu comme mosquée ne peut être utilisé dans aucun autre but ».

    Le tribunal en a décidé autrement. Mais la décision définitive appartient au Conseil d’Etat.

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    Les quatre évangélistes (vision d'Ezéchiel)

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    Les noces de Cana

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    La multiplication des pains

  • Toujours les « blasphèmes » au Pakistan

    Le 29 octobre, à Faisalabad, deux étudiants musulmans, observant une chrétienne qui venait d’emménager dans une maison et brûlait des déchets après l’avoir nettoyée, ont constaté qu’elle brûlait des pages de texte en arabe. Donc des pages du Coran…

    Accusée de blasphème, la femme s’est enfuie avec sa famille.

    Un chrétien, militant du Réseau de défense des droits de l’homme, a vite compris que la femme était innocente. Il est allé voir un chef musulman appartenant à la Commission de paix de la ville. Celui-ci a reconnu que les pages brûlées n’étaient pas des pages du Coran, mais d’un livre de classe en arabe. Il a appelé les musulmans à évaluer correctement les faits avant de lancer de lourdes accusations qui ne servent qu’à fomenter la haine et la division.

    Voilà donc une affaire qui se termine rapidement dans de bonnes conditions. Mais c’est parce que les pages en question n’étaient réellement pas des pages du Coran. Dans le cas contraire, et alors que la chrétienne, qui ne connaît pas l’arabe, n’aurait pas été davantage coupable, le chef musulman qui paraît si sage aurait eu une tout autre attitude…