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Toujours les « blasphèmes » au Pakistan

Le 29 octobre, à Faisalabad, deux étudiants musulmans, observant une chrétienne qui venait d’emménager dans une maison et brûlait des déchets après l’avoir nettoyée, ont constaté qu’elle brûlait des pages de texte en arabe. Donc des pages du Coran…

Accusée de blasphème, la femme s’est enfuie avec sa famille.

Un chrétien, militant du Réseau de défense des droits de l’homme, a vite compris que la femme était innocente. Il est allé voir un chef musulman appartenant à la Commission de paix de la ville. Celui-ci a reconnu que les pages brûlées n’étaient pas des pages du Coran, mais d’un livre de classe en arabe. Il a appelé les musulmans à évaluer correctement les faits avant de lancer de lourdes accusations qui ne servent qu’à fomenter la haine et la division.

Voilà donc une affaire qui se termine rapidement dans de bonnes conditions. Mais c’est parce que les pages en question n’étaient réellement pas des pages du Coran. Dans le cas contraire, et alors que la chrétienne, qui ne connaît pas l’arabe, n’aurait pas été davantage coupable, le chef musulman qui paraît si sage aurait eu une tout autre attitude…

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