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Martin Schulz, d’une présidence l’autre

Martin Schulz, le président socialiste du Parlement européen, est candidat à la succession de José Manuel Barroso à la présidence de la Commission européenne. Il est le premier à s’être déclaré (et il est officiellement le candidat des socialistes européens). Il a beaucoup changé, ces dernières années. On l’avait connu tonitruant et provoquant, européiste laïciste de choc, quand il était président du groupe socialiste. Depuis qu’il est président du Parlement européen, il a lissé son discours, au point de ne plus du tout faire parler de lui… Bref, il se transformait en très digne candidat « de centre gauche » à la présidence de la Commission…

Il vient de donner une interview au Monde. Où l’on constate, non sans une légère satisfaction, que le discours consensuel a beaucoup changé et impose désormais de dire ceci :

« L'Europe ne doit pas tout faire. Je suis d'accord pour redéléguer certaines compétences. La Commission ne doit pas se mêler de tout. Nous n'avons pas besoin de règles sur l'huile d'olive. Les Méditerranéens ont une expérience de cinq mille ans suffisante en la matière. La distribution de l'eau doit être réglée régionalement, tout comme les transports locaux et régionaux. Plus le niveau de décision est proche des citoyens, mieux c'est. »

Commentaires

  • C'est ce qu'on appelle le principe de subsidiarité. ça devrait être une évidence.

  • Qui est son conseiller en com ?

  • Je n'y crois pas une seule seconde au moment où ces gens-là prétendent légiférer sur les chasses d'eau limitées à cinq litres;une dictature ne tient pas compte du principe de subsidiarité.

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