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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1497

  • Ça fait un peu bobo-bling-bling…

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    Ceci est la nouvelle « férule » (qui n’en est pas une) de François. Elle est génialement « conceptuelle » et surtout vachement éthique, équitable, durable et tout et tout : elle a été faite "avec des matières premières «éthiques» (bois de kaoba, bronze et argent) extraites par des méthodes non invasives de l'environnement et qui respectent les communautés locales, provenant du Honduras" et offertes par la société Goldlake : une entreprise minière italienne qui est connue pour extraire de l’« or éthique » et qui appartient à Gold Holding, la compagnie de Franco Colaiacovo, le fondateur de la troisième plus grosse cimenterie italienne (ce qui est super-écolo, comme chacun sait). Il n’y a pas d’or dans la « férule » parce que tout l’or équitable et tout et tout extrait par la société éthique Goldlake va chez Cartier. C’est là qu’on voit que c’est une férule du pape des pauvres.

    Pour ce qui est du concept, voici l’explication. Car, non, il ne s’agit pas de papier d’aluminium froissé qui brouille l’image d’un Christ qui agite les mains tout en étant sur la croix…

    Et puis, en relisant le concept, je me dis que je ne vais pas le recopier. Allez le voir ici. C’est trop nul. Et j’achoppe grave sur la « tentative de vol », quand même.

    Pour rappel, la férule de Benoît XVI, qui est une vraie férule :

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  • Commémoraison de tous les fidèles défunts

    Mardi dernier j’évoquais le second livre des Macchabées, qui est la lecture de la semaine, en remarquant la « coïncidence » entre le passage de ce livre de l’Ancien Testament qui parle explicitement de la résurrection, et les lectures de la messe de dimanche dernier qui ont également pour thème la résurrection. Avec en outre cette expression « le roi du monde nous ressuscitera », qui renvoie à la fête du Christ Roi.

    Ce samedi se termine la lecture du second livre des Macchabées. Avec, au chapitre 12, cet autre passage remarquable où à la foi en la résurrection s’ajoute la foi en la prière pour les morts. Et ce passage est la première lecture de la deuxième messe de ce jour (puisque les prêtres ont le droit aujourd’hui de célébrer trois messes) – qui est la messe anniversaire du 7e ou du 30e jour après les funérailles :

    « En ces jours-là, le vaillant Judas Macchabée, après avoir fait une collecte, envoya douze mille drachmes d’argent à Jérusalem, afin qu’un sacrifice fût offert pour les péchés des morts, ayant de bonnes et de religieuses pensées touchant la résurrection, car s’il n’avait pas espéré que ceux qui avaient été tués ressusciteraient, il eût regardé comme une chose vaine et superflue de prier pour les morts ; et il considérait qu’une grande miséricorde était réservée à ceux qui étaient morts avec piété. C’est donc une sainte et salutaire pensée de prier pour les morts, afin qu’ils soient délivrés de leurs péchés. »

  • Toussaint

    La solennité de tous les saints est une occasion propice pour élever le regard des réalités terrestres, rythmées par le temps, vers la dimension de l’éternité et de la sainteté. La liturgie nous rappelle aujourd’hui que la sainteté est la vocation originelle de chaque baptisé. En effet, le Christ, qui avec le Père et l’Esprit est le seul Saint, a aimé l’Eglise comme son épouse et s’est donné lui-même pour elle, dans le but de la sanctifier. C’est pour cette raison que tous les membres du peuple de Dieu sont appelés à devenir saints, selon l’affirmation de l’apôtre Paul : « Et voici quelle est la volonté de Dieu : c'est votre sanctification » (1 Th 4, 3). Nous sommes donc invités à regarder l’Eglise non dans son aspect uniquement temporel et humain, marqué par la fragilité, mais comme le Christ l’a voulue, c’est-à-dire une « communion des saints ». Dans le Credo, nous professons l’Eglise « sainte », sainte en tant que Corps du Christ, en tant qu’instrument de participation aux saints Mystères — en premier lieu l’Eucharistie — et famille des saints, à la protection de laquelle nous sommes confiés le jour du baptême. Aujourd’hui, nous vénérons précisément cette innombrable communauté de tous les saints, qui, à travers leurs différents parcours de vie, nous indiquent différentes voies de sainteté, réunies par un unique dénominateur : suivre le Christ et se conformer à Lui, but ultime de notre existence humaine. En effet, tous les états de vie peuvent devenir, avec l’action de la grâce et avec l’engagement et la persévérance de chacun, des voies de sanctification.

    Benoît XVI, angélus du 1er novembre 2011

  • Le déni éternel de grossesse

    On le voyait venir, c’est venu : la mère du bébé (d’au moins 15 à 20 mois) retrouvé dans un coffre de voiture était dans un déni de grossesse.

    C’est son avocate qui ne craint pas de l’affirmer : « On est complètement dans le déni de grossesse, totalement. On est dans le déni dès lors que cette femme n'a pas eu conscience de son état de grossesse, de l'accouchement non plus. »

    « Aujourd’hui elle réalise. » Maintenant qu’on a trouvé son enfant déshydraté et sale dans le coffre de la voiture…

    Cette avocate s’appelle Chrystèle Chassagne-Delpech. Comme chacun peut le constater, elle souffre d’une forme très grave de déni de réalité.

  • Le vrai faux référendum d’Abyei

    Un référendum a été organisé dans la région d’Abyei, entre le Soudan et le Soudan du Sud. Les habitants ont voté à 99,9% pour le rattachement au Soudan du Sud. Inscrits : 64.775. Votants : 63.433. Pour le rattachement au Soudan du Sud : 63.059. Pour le maintien au Soudan : 12. Bulletins nuls : 362.

    Le problème est que le référendum a été organisé par les chefs de l’ethnie Ngok Dinka, sous-groupe de l’ethnie Dinka du Soudan du Sud à laquelle appartient notamment le président Kiir. Et que ce référendum, qualifié d'irresponsable par l'Union africaine, n’est reconnu par personne (pas même par le Soudan du Sud). Il montre seulement l’exaspération des Ngok Dinkas : selon les accords sur l’indépendance du Soudan du Sud, qui avait laissé plusieurs questions de frontière en suspens, un référendum à Abyei devait être organisé avant 2011…

    Le problème est que les deux pays n’arrivent pas à se mettre d’accord sur le corps électoral. Les Dinkas considèrent qu’ils sont les seuls véritables habitants de la région, car les autres, les Arabes semi-nomades Misseriya, n’y viennent que pour la saison humide profiter des pâtures. Mais le Soudan considère que les Misseriya sont bien des habitants d’Abyei.

    Bien entendu, pendant la guerre « civile », les Misseriya se battaient avec le Soudan, et les Ngok Dinkas avec les rebelles du Sud…

    C’est pourquoi on craint que le référendum ranime les violences entre les deux communautés… ou les deux pays…

  • En Indonésie

    De nombreuses organisations indonésiennes sont stupéfaites après la déclaration du ministre de l’Intérieur demandant aux gouverneurs et autres membres des administrations locales de coopérer avec le Front des Défenseurs de l’Islam.

    Chacun sait en effet dans le pays qu’il s’agit d’un groupe extrémiste qui multiplie les actes d’intolérance envers les minorités, notamment les chrétiens (mais plus encore les Ahmadi), et qui cherche à établir la charia.

    Mais pour le ministre, le Front des Défenseurs de l’islam fait partie de « l’héritage de la nation » et il a « toutes les qualités requises » pour œuvrer avec les autorités…

    (Asianews)

  • 45 martyrs en Syrie

    Le 21 octobre, les islamistes prenaient la ville chrétienne (majoritairement syro-orthodoxe) de Sadad. Elle vient d’être reconquise par l’armée régulière. La ville est dévastée. Tout a été pillé. Les églises et monastères ont été vandalisés et profanés. Tous les bâtiments publics ont été détruits (y compris l’hôpital). Et l’on a trouvé deux fosses communes avec 30 corps, dont ceux de femmes et d’enfants. Et 15 autres habitants ont été tués alors qu’ils tentaient de fuir. Il y a encore 10 disparus.

    (Fides)

  • Du nouveau chez les Franciscains

    Quelque 200 Franciscains de l'Immaculée (à peu près la moitié des effectifs) auraient demandé à la Commission Pontificale Ecclesia Dei, la semaine dernière, l'érection d'un institut distinct qui utiliserait de préférence mais pas exclusivement la forme extraordinaire du rite romain.

    Father Z, via le Forum catholique

  • Vigile de la Toussaint

    Le Seigneur a magnifiquement glorifié ses saints et il les exauce quand ils crient vers lui” La Vigile d’une fête est moins, actuellement, une nuit de veille qu’un jour de pénitence et de purification ; une purification de la demeure de l’âme pour la grande fête. Les vigiles sont des jours tout indiqués pour la confession. Précisément la vigile d’aujourd’hui a un caractère plus strict aux yeux du peuple à cause du jeûne. Si nous voulions attribuer à la vigile d’aujourd’hui une formule liturgique, nous choisirions probablement la première partie du Confiteor : En présence du chœur de tous les saints, je confesse mes péchés : mea culpa, mea maxima culpa !

    La messe se distingue de celle de la fête par les textes, mais non par les pensées. Les chants glorifient la joie et le triomphe des saints dans le ciel comme la récompense de leurs souffrances sur la terre (les textes font penser surtout aux martyrs). C’est une image sublime que saint Jean esquisse dans son Apocalypse : nous entendons chanter dans le ciel l’éternelle liturgie devant le trône de l’Agneau : “Vous avez, par votre sang, racheté pour Dieu des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple et de toute nation, et vous les avez faits rois et prêtres pour notre Dieu.” A l’Évangile, le Seigneur proclame les quatre béatitudes (dans saint Luc) par lesquelles Il nous trace la voie de la sainteté. L’Évangile est aussi une belle image de la messe : “Jésus descend”, au Saint-Sacrifice, “de la montagne” ; la troupe de ses disciples vient à sa rencontre et il les guérit tous. C’est à nous que cela s’applique.

    Dom Pius Parsch

    [Mon bréviaire ayant été imprimé en 1955, quelques jours ou quelques semaines avant les premiers coups de pioche de la révolution liturgique – qui allaient supprimer la plupart des vigiles, j’ai toujours célébré ce jour la vigile de la Toussaint. Et, comme je l’ai déjà dit en d’autres années, je la garde d’autant plus que les moines du Barroux la gardent aussi. Et peut-être ailleurs, mais je n’ai que l’ordo du Barroux sous la souris…]

  • Au Pakistan

    Le 16 septembre dernier, l’un des chrétiens qui recherchent les déchets d’or dans les égouts du marché de l’or de Karachi, Boota Masih, a été égorgé en plein jour, devant tout le monde, notamment des policiers, par un musulman, Muhammad Asif, qui l’accusait de blasphémer. Et l’assassin est reparti sans problème. Le lendemain, l’association des joailliers a fait savoir qu’on n’avait jamais entendu cet homme, qui travaillait là depuis 30 ans, dire quoi que ce soit contre qui que ce soit. Quand la famille de Boota Masih a voulu porter plainte, la police a pris la déposition mais a refusé d’ouvrir une enquête.

    Le 24 octobre, un groupe d’hommes armés a fait irruption dans la maison des Masih, menaçant de tous les tuer s’ils ne retiraient pas leur plainte et ne se convertissaient pas à l’islam.

    Les Masih ont eu le courage d’aller de nouveau à la police et de nouveau de porter plainte. Trois de leurs agresseurs ont alors été arrêtés. Mais Muhammad Asif court toujours.

    (Asianews)