Ceci est la nouvelle « férule » (qui n’en est pas une) de François. Elle est génialement « conceptuelle » et surtout vachement éthique, équitable, durable et tout et tout : elle a été faite "avec des matières premières «éthiques» (bois de kaoba, bronze et argent) extraites par des méthodes non invasives de l'environnement et qui respectent les communautés locales, provenant du Honduras" et offertes par la société Goldlake : une entreprise minière italienne qui est connue pour extraire de l’« or éthique » et qui appartient à Gold Holding, la compagnie de Franco Colaiacovo, le fondateur de la troisième plus grosse cimenterie italienne (ce qui est super-écolo, comme chacun sait). Il n’y a pas d’or dans la « férule » parce que tout l’or équitable et tout et tout extrait par la société éthique Goldlake va chez Cartier. C’est là qu’on voit que c’est une férule du pape des pauvres.
Pour ce qui est du concept, voici l’explication. Car, non, il ne s’agit pas de papier d’aluminium froissé qui brouille l’image d’un Christ qui agite les mains tout en étant sur la croix…
Et puis, en relisant le concept, je me dis que je ne vais pas le recopier. Allez le voir ici. C’est trop nul. Et j’achoppe grave sur la « tentative de vol », quand même.
Pour rappel, la férule de Benoît XVI, qui est une vraie férule :


