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Le blog d'Yves Daoudal - Page 1499

  • Le Christ Roi

    Voilà que vient le Seigneur dominateur ; le règne est dans sa main, la puissance et l’empire. O Dieu, donnez au roi votre jugement et au fils du roi votre justice.

    Introït de l’Epiphanie

     

    Les rois de Tharsis et les îles lui offriront des présents, les rois d’Arabie et de Saba apporteront des dons et tous les rois de la terre l’adoreront, toutes les nations le serviront.

    Offertoire de l’Epiphanie

     

    Cette étoile brille comme une flamme, et manifeste le Dieu, Roi des rois ; les Mages l’ont vue et sont venus offrir leurs présents au grand Roi.

    Antienne des vêpres de l’Epiphanie

     

    Les rois de Tharsis et les îles offriront des présents au Seigneur Roi.

    Toutes les Nations que vous avez faites viendront, et adoreront devant vous, Seigneur.

    Antiennes des matines de l’Epiphanie

     

    Cruel Hérode, pourquoi crains-tu
    l’arrivée d’un Dieu Roi ?
    Il ne ravit pas les sceptres mortels,
    celui qui donne les royaumes célestes.

    Hymne des vêpres de l’Epiphanie

     

    Les Mages, voyant l’étoile, se dirent l’un à l’autre : Voici le signe du grand Roi ; allons et cherchons-le ; offrons-lui en présent, l’or, l’encens et la myrrhe, alléluia.

    Antienne de Magnificat des premières vêpres de l’Epiphanie

     

    L’avènement du véritable Roi fut ainsi manifesté avec éclat du levant au couchant, car les royaumes de l’Orient apprirent des Mages les éléments de la foi, et ils ne restèrent pas cachés à l’empire romain. La cruauté d’Hérode, voulant étouffer dans le berceau le Roi qui lui était suspect, servait, à son insu, à cette diffusion de la foi.

    Saint Léon, lecture des matines de l’Epiphanie

     

    Ce sixième jour de janvier, sur le cycle de Rome païenne, fut assigné à la célébration du triple triomphe d’Auguste, auteur et pacificateur de l’Empire ; mais lorsque notre Roi pacifique, dont l’empire est sans limites et pour jamais, eut décidé, par le sang de ses martyrs, la victoire de son Église, cette Église jugea, dans la sagesse du ciel qui l’assiste, qu’un triple triomphe de l’Empereur immortel devait remplacer, sur le Cycle régénéré, les trois triomphes du fils adoptif de César.

    Dom Guéranger

     

    A l’entrée du Pape et du clergé, nous saluons le divin Roi qui paraît dans sa ville, car aujourd’hui est le point culminant et l’accomplissement de l’Avent. « Voici que s’avance (advenit) le Souverain. » Et nous chantons immédiatement le psaume 71, le psaume des Rois qui retentit à travers toute la messe. La belle Oraison nous explique le mystère des Rois : nous sommes comme les Mages, conduits par l’étoile de la foi, à travers le désert de la vie ; à travers les persécutions d’Hérode (du démon), nous marchons vers le Christ, non pas vers l’Enfant, mais vers le Roi qui revient dans tout l’éclat de sa Majesté. Ce retour se réalise déjà à la messe, extérieurement semblable à ce que virent les Mages, l’Hostie rappelant le petit Enfant.

    Dom Pius Parsch

     

    Avait-on besoin d’inventer une fête du Christ Roi ?

  • Le Luxembourg de Charybde en Scylla

    Au Luxembourg, Jean-Claude Juncker et son parti ont gagné les élections, comme d’habitude, mais avec une majorité plus courte. Les trois autres partis (libéraux, socialistes et écolos) se sont unis pour le renverser et le remplacer par le chef du parti libéral, Xavier Bettel, le maire de la ville de Luxembourg.

    Jean-Claude Juncker, Premier ministre du Luxembourg depuis 1995, l’a appris à Bruxelles, alors qu’il participait à sont 120e sommet européen.

    On ne le pleurera pas. Cet européiste frénétique est aussi le chef d’un parti soi-disant chrétien qui a imposé la légalisation de l’euthanasie en 2009 et a élargi les conditions de l’avortement en 2012.

    Mais son successeur est pire encore. Militant homosexuel, il compte bien imposer le « mariage » entre personnes de même sexe, et libéraliser davantage le divorce… et il n’a pas voté la dernière loi sur l’avortement parce qu’elle n’allait pas assez loin…

    Et il y a toujours un grand duc d’opérette qui se la joue pieux catholique et qui a abandonné le dernier pouvoir qui lui restait pour que puisse passer la loi sur l’euthanasie.

  • « Recentrage »

    Les députés ont adopté hier des mesures de « recentrage » de certaines prestations familiales sur les familles les plus modestes, selon la propagande officielle.

    Ainsi, le montant de l’allocation de base de la PAJE (prestation d’accueil du jeune enfant) sera divisé par deux pour les familles ayant des ressources dépassant un certain seuil.

    Pour recentrer, on divise par deux. Pour les « riches ». Mais on ne donne pas plus aux pauvres pour autant…

    C’est contraire au principe même de la politique familiale, mais ça permet de récupérer 600 millions d’euros en année pleine…

  • Je me disais, aussi…

    Les ennemis extérieurs et intérieurs de l’Eglise ont fait leurs choux gras de l’affaire de « l’évêque bling bling » de Limbourg.

    J’ai seulement remarqué que c’était le seul thème de la rencontre entre Mgr Zollitsch et le pape, à en croire les comptes-rendus, alors que Mgr Zollitsch avait dit qu’on parlerait du scandale du document de son ancien diocèse sur les divorcés remariés…

    Mais c’est tellement plus consensuel de crier haro sur un évêque dépensier…

    Bref, l’évêque en question, Mgr Franz-Peter Tebartz-van Elst, est interdit de séjour dans son diocèse par décision du pape.

    J’aurais dû me douter qu’il y avait autre chose là-dessous. Je ne savais pas que ce jeune évêque est « ratzinguérien », qu’il « appartient à l’aile la plus conservatrice de l’Eglise », qu’il avait été nommé à Limbourg pour redresser la barre après le règne d’un évêque particulièrement hétérodoxe, et qu’il était pressenti pour le prestigieux archevêché de Cologne.

    Et voilà donc comment le pape des pauvres fait d’une pierre deux coups. Il montre aux médias ébahis qu’il tranche dans le vif et saque un évêque qui veut vivre dans le luxe, et surtout (mais ça ce n’est pas dans le journal), il montre que tout prétexte sera bon pour se débarrasser des évêques « conservateurs » nommés par son prédécesseur…

    Et si l’on va y voir de près, on constate que les « 31 millions » ne concernent pas que la résidence de l’évêque, mais « un vaste complexe épiscopal comportant un centre d’accueil, un bâtiment abritant le musée diocésain, une chapelle, et deux bâtiments historiques » – alors que l’an dernier le diocèse de Rottenburg a dépensé 38 millions pour la seule maison de l’évêque, sans qu’il y ait de réactions…

    Et puis, tiens… Mgr Tebartz est le président de la commission pour le mariage et la famille au sein de la conférence des évêques allemands…

    Pour en savoir plus, c’est ici.

    Et l’on peut lire aussi le témoignage de Mgr Tebartz sur Benoît XVI.

  • Saint Evariste

    84137_12987991_460x306.jpgUne homélie sur saint Evariste ? Eh bien oui, en voici une: de monsieur l'abbé Jean-Bernard Hayet, curé de la paroisse saint Joseph des Falaises, Bidart, le 27 octobre 2011. (Depuis le 1er septembre dernier, l’abbé Hayet est délégué épiscopal du diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron pour la catéchèse.)

    L'Eglise nous invite à faire mémoire de l'un de ses serviteurs, le Pape Evariste, sur lequel nous possédons très peu de renseignements. Juif originaire de Bethléem, Evariste (du grec "Evagor" qui  signiie "se répandre") se convertit au Christ-Jésus. Il devint le quatrième successeur de Saint Pierre et donc le cinquième Pape de l'Histoire de l'Eglise. Il succéda au Pape Saint Clément Ier (+ 97). On sait du Pape Evariste qu' il organisa les paroisses et le service des diacres de Rome  et qu’il fut martyrisé en l’An 108 sous le règne de l'empereur Trajan (+ 117).

    En nous confiant à l'intercession du Saint Pape Evariste, nous demanderons les uns pour les autres un plus grand sens et Amour de l'Eglise du Christ : c'est elle qui, depuis toujours, nous greffe sur la Personne Vivante du Seigneur Jésus; elle nous permet d'entendre Sa Parole de vie, de laisser cette Parole nous illuminer; elle nous permet de rencontrer efficacement le Seigneur par la célébration des Sacrements qui actualisent Son Amour pour nous et nous assurent de Sa Présence réelle à nos côtés comme Il nous l'a promis : "Moi, Je Suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde!" (Saint Matthieu 28, 20).

    Prions très fortement, en ce jour, pour tous les membres de l'Eglise, à commencer par notre Pape, nos évêques, tous les ministres du Seigneur, celles et ceux qui, dans la vie religieuse ont choisi la suite du Christ Pauvre, Chaste et Obéissant à la Volonté du Père, les catéchistes et tous les laïcs engagés, de près ou de loin à l'évangélisation de notre monde. Comme la rappelait le lointain successeur de Pierre, le Pape Benoit XVI, "la mission de l'Eglise, comme celle du Christ, consiste essentiellement à parler de Dieu, à  faire mémoire de Sa souveraineté, à rappeler à tous, en particulier aux chrétiens qui ont égaré leur identité, le droit de Dieu sur ce qui Lui appartient, c'est-à-dire notre vie" (homélie, 16 octobre 2011).

    Notre Bonheur, frères et sœurs, c'est d'appartenir à cette Eglise qui nous donne, en permanence, le Christ et Son Evangile de Vie : "Il n'y a qu'une Eglise qui couvre les siècles. Il n' y a qu'une Foi, celle de toujours. Le chrétien qui ignore ou méprise le passé de l'Eglise se coupe de ses racines. Celui qui s' imagine mieux penser, ou mieux vivre, que ses pères dans la Foi, s'égare" (Mgr Jean-Paul Vincent, évêque de Bayonne, 1972).

    Saint Evariste, toi qui as aimé le Christ en servant Son Eglise, prie pour nous tous, pasteurs et fidèles du Seigneur,  afin que ne s'éteigne jamais en nous la flamme de la Foi et la générosité pour mieux Le servir et témoigner de notre appartenance à cette même Eglise! Amen.

  • L’UDC et la famille

    Le quotidien suisse Le Temps, porte-voix de la pensée unique, s’inquiète dans son édition d’aujourd’hui de la nouvelle proposition de l’UDC en faveur des familles. L’éditorial fait semblant de croire que l’UDC ne s’est jamais intéressée à la famille jusqu’ici (son fonds de commerce c’est l’immigration et la sécurité, comme chacun sait) : « Nouveau préau pour l’UDC ». Avec un joli mot suisse dans le titre. S’agit-il d’une survivance du sens originel de « petit pré », ou du préau d’école où l’on menait les campagnes électorales ? Je ne sais. Quoi qu’il en soit, ce n’est tellement pas un nouveau préau que l’éditorial lui-même souligne l’action et les succès de l’UDC sur l’école, son succès lors de la votation (le 3 mars de cette année) contre un nouvel article de la Constitution qui aurait obligé l’Etat et les cantons à prendre des « mesures permettant de concilier la vie de famille et l’exercice d’une activité lucrative », son succès dans l’organisation d’une votation (qui aura lieu en février prochain) sur le remboursement de l’avortement…

    C’est même pourquoi le journal termine son éditorial par ce couplet d’anthologie :

    « La ligne est tracée. Sur les questions de société comme de sécurité, l’UDC joue sur les peurs, suscite la nostalgie, attise les frustrations qu’elle sait capter comme aucun autre parti. La même recette, mais la famille n’a rien à y gagner. »

    La nouvelle initiative de l’UDC « pour les familles » vise à ce que les parents qui s’occupent de leurs enfants aient droit à la même déduction fiscale que les parents qui les font garder. Mesure de justice, souligne l’UDC, qui supprimera une discrimination, et « honorera enfin l’effort des familles qui assument toutes leurs charges éducatives ». (Vous connaissez un parti français qui parle comme ça ? – Et c’est aujourd’hui le premier parti suisse…)

    On devrait savoir le 24 novembre si l’initiative est acceptée par les autorités. Elle le sera sans doute, sinon il n’y aurait pas cette levée de bouclier. Car il n’y a pas que l’éditorial. Il y a pas moins de trois autres articles sur la question. Et je ne résiste pas au plaisir de reproduire le début de l’un d’eux :

    « Le modèle de la femme au foyer résiste. Dans les statistiques comme dans les mentalités. Et l’UDC veut l’encourager politiquement en proposant, dans son initiative pour les familles, d’accorder les mêmes déductions fiscales aux parents qui gardent eux-mêmes leurs enfants qu’à ceux qui les confient à une crèche. La proposition va à l’encontre des efforts actuels visant surtout à permettre une meilleure conciliation entre vie familiale et vie professionnelle. Mais elle séduit. Y a-t-il une renaissance du modèle traditionnel, comme l’affirme le sociologue François Höpflinger dans les colonnes du Tages-Anzeiger? La part des mères qui ne travaillent pas se situe à 22% en Suisse, 29% lorsque les enfants ont moins de 7 ans. Elle est plutôt en constante diminution. Mais Eric Widmer, spécialiste des relations familiales et professeur de sociologie à l’Université de Genève, estime ces taux toujours élevés. «Contrairement à d’autres pays comme la France ou les pays scandinaves, le modèle familial traditionnel reste bien implanté en Suisse. La croyance que l’enfant en âge pré­scolaire a besoin de sa maman à la maison est toujours forte.» Tout comme est solidement ancrée l’idée que l’Etat doit s’impliquer le moins possible dans les affaires familiales, constate le sociologue. »

  • Gérard Pince au Centre Charlier

    Conférence de Gérard Pince au Centre Henri et André Charlier, 70 boulevard Saint-Germain, Paris 5e, jeudi 7 novembre, 19h30 précises : « Les Français ruinés par l’immigration ». Suivie d’un buffet. Participation aux frais : 8 euros.

    Gérard Pince, économiste, docteur en droit et diplômé de Sciences Po. Ancien directeur à l’Agence française de Développement, a participé à de nombreuses évaluations avec des équipes de la Banque mondiale et du FMI. Il a dirigé l'Institut d'émission de la monnaie en Guyane et un centre de formation consacré aux financements publics et privés.

    Son étude explosive taille en pièces les arguments des “élites” qui prétendent que l’immigration nous avantage. Il décortique la comptabilité nationale et analyse ainsi l’impact de l’immigration sur l’emploi, les revenus, les finances de l’État et le produit intérieur brut (PIB) qui correspond à la richesse créée par les français en un an.

    Il démontre en effet d’une manière irréfutable que l’immigration extracommunautaire entraîne la faillite de nos finances publiques et pénalise lourdement le niveau de vie de votre ménage.

  • Retour sur un bicentenaire

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    Samedi dernier avait lieu à Boynes-en-Gâtinais une double cérémonie en l’honneur de Louis Veuillot pour le bicentenaire de sa naissance en ce village. La République du Centre était là et a bien fait son travail, avec deux articles pour rendre compte de l’événement, dont un en lecture libre. Sur la photo on voit le maire lisant l’acte de naissance de Louis Veuillot. L’homme à l’écharpe blanche est Patrick Banken, le président d’Una Voce. C’est Benoît Leroux qui avait constitué un comité pour le bicentenaire du directeur de L’Univers. L’auteur de Louis Veuillot un homme, un combat (chez Pierre Téqui) vient de publier un recueil de textes de Veuillot : Voyages et lectures (éditions Via Romana).

  • Du côté de chez Orban

    Comme chaque année il y avait mercredi, le 23 octobre, une « marche de la paix » en soutien au gouvernement Orban, à Budapest, et une manifestation anti-Orban. Chaque année, les agences de presse annoncent la grande manifestation populaire contre le pouvoir quasi-fasciste d’Orban. Chaque année, les agences de presse sont contraintes de reconnaître que, finalement, la manifestation populaire, c’était l’autre... Cette année, on nous avait annoncé une bien plus forte mobilisation de l’opposition, grâce à l’accord inédit entre les trois grandes forces de gauche, enfin unies dans la rue. Il y aurait au moins 100.000 personnes.

    Or il y en avait moins de 25.000…

    Et du côté de la « marche de la paix », même les journalistes les plus anti-Orban reconnaissent qu’il y avait manifestement plus de 200.000 participants…

  • Ils se foutent de nous, vraiment

    Face au ras-le-bol des Français, le gouvernement a décidé de ne plus alourdir la fiscalité. C’est pourquoi il ne passe pas de semaine qu’il n’invente une nouvelle taxe ou alourdisse des taxes existantes. En étant contraint d’inventer des prétextes…

    Mercredi, les députés ont voté un taux unique de prélèvements sociaux, à 15,5% pour l’ensemble des revenus du capital. Ce qui revient à relever le taux des contrats d’assurance-vie, plans d’épargne logement et plans d’épargne en action qui étaient moins taxés. En outre la mesure est rétroactive d’un mois… C’est une mesure de « justice fiscale », a dit le gouvernement. Sic. On pourrait même dire que c’est la justice égalitaire du rasoir national…

    Hier, les députés ont voté la taxe sur les boissons Red Bull et équivalentes. Pour un motif de « santé publique ». Mais oui. Parce qu’on vient de constater que ces boissons ont « des effets indésirables et graves », et que, figurez-vous, même des enfants en consomment. Donc, pour éviter que des enfants boivent du Red Bull, on met une taxe dessus. En quoi cela évitera aux enfants, ou aux adultes, de boire ce dangereux produit ? Mystère. Plus mystérieux encore : les Français seront ainsi dissuadés de boire du Red Bull, ce qui rapportera au moins 50 millions d’euros à l’Etat…